Yalta, station historique et balnéaire Comme sur la Côte d'Azur, la montagne se jette magistralement dans la mer, la végétation exhale des odeurs méditerranéennes et les températures, chaudes l'été et douces l'hiver, réconfortent les organismes habitués aux rigueurs hivernales. Yalta, en Crimée, a commencé sa carrière de station balnéaire au XIXe siècle, à la faveur de l'arrivée du chemin de fer dans la ville de Sébastopol, distante de 60 km, d'où l'on vient aujourd'hui en bus ou en machroutka, ces taxis collectifs typiques de la société russe. Car, bien que formellement en République d'Ukraine depuis un décret de Khrouchtchev en 1954, la Crimée est profondément russe. On y parle seulement cette langue et on y croise les mêmes "nouveaux Russes", panoplie clinquante et visages fermés, qu'à Moscou. Depuis la chute de l'URSS, Yalta est devenue un haut lieu du tourisme de masse. Les Ukrainiens, mais aussi les Russes venus de tous les coins de l'ex-Empire se massent sur les plages de sable et de galets gris, puis déambulent, en tenue de bain, une bouteille de bière à la main, dans les boutiques de souvenir. Dès que l'on s'éloigne de la plage, on est frappé par l'abondance des déchets, canettes, emballages ou mégots qui jonchent le sol. Le soir, sur la promenade qui longe la mer, au son des hits les plus entêtants, hommes, femmes et enfants se pressent pour revêtir costumes et perruques du XVIIIe siècle et se faire photographier sur d'énormes trônes éclairés par des projecteurs. Questions : 1. Où est situé Yalta ? 2. Que veut dire à votre avis l’expression ‘nouveaux Russes’ ? 3. Selon vous, pourquoi est Yalte devenue un haut lieu du tourisme de masse ? 4. Connaissez-vous d’autres lieux où dès que vous vous éloignez de la plage, vous avez l’impression de ne plus être au même endroit ? 5. Résumez le texte en 3 phrases.