- 8 - LA PROPOSITION .. ■ ,,, r, .. ■■ ,f-.- n ■■ ^ ,„ ,a . Une proposition est tout mot ou tout systéme de mots au moyen desquels nous manifestons un acte de notre vie psychique: impression, sentiment; jugement, volonté:^^ froid,Je suis triste,L\homme est mortel.Qu^gj Le plus souvent la proposition comprend plusieurs mots, mais elle peut parfois ne presenter qu'un seul mot, tout en manifestant cependant une pensée complete- SortezI Partir? Sauvé J ' ^ Tamtot la phrase contient une seule proposition? e est la phrase simple, tantot elle est formée ďun systéme de propositions - et c'est la phrase composée. A. Especes* _Groupement Considérées dans leurs rapports réciproqmes, les propositions se di~ visent en propositions indégendantes, P^OjB.^p^incip^les^et EE2E.£._Sy5™ ordonnées. l°La prop, j^égendante est celle qui ne depend d "aucurae autre et dont aucune autre ne depend; elle se Suffit a elle-memě :On, m^élit roi, mon peúple m aime, 2°La prop. E£incigale es^ ceHe Qui a sous sa dependence une ou plusieurs autres propositions: Le coeur á ses raisons /principále/ que la raison ne connaít pointo 3°La prop, gubordonněe /ou dépendante, ou partielle ou secondaire/ est cellejquá est dans la dependence d'une autre proposition qu'elle complete. Le camp ressemblait a une ville /principále/, tant.il était rempli de monde et ďagitétion /subord./ Une prop, suborď. peut dépendre d'une autre subordonnée: celle-cl est alors principále par rapport a celle-tla: l.yous voyez la perfection /indép. princip./2. oet s'éleve 1 "ame pé-nitentev/subord. a^l.,principále p»rvrapport a 3/ 3» qúand elle est fidele a la grace /sub. a 2/. Quelquefois, les difféřents elements d'une prop, principále ou sub^-ordonnée peuvent se trouver séparés dans la construction de la phrase: l.Le ^regre-^ 2 quK'ont les hosames|l, du mauvais emploi du tempsi 3 qu'ils ont déja vécuij ne les conduit pas toujours a faire Qe celui$ 4 qui leur reste a vitrei 1 un meilleur usage. La prop, incise j>u intercalée est une proposition généralement courte. tantot insérée dans le cores de la phrase, tantot rejetée a la fin de la phrase^ pour indiquer ce qu'on rapporte j,es paroles de quel qu'un ou pour exprimer une sortě de paranthěse • Vous voyez, reprit-il, 1'effet de la concorde. - 88 - Relativement a 1'attitude de 1'esprit dans 1'apprehension du fait qu'elle exprime,*la proposition est affirmative^, ou negative ,ou interrogative. 1° La prop, -affirmative /ou positive'/ exprime qu'un fait est; Les pa5šionŠ"týraniseíl 'homme, 2° la propo negative exprime qu'un fait n'est pas, eile contient un adverbe dě negation: La mort ne surprend point le sage. 3° La prop, interrogative exprime une question portant sur 1''existence d'un fait ou sur quelque aspect particulier de ce fait: '• Rodrigue, as-tu du coeur? . Relativement a 1'etat affectif du sujet parlant, les propositions se divisent en propositions |nonciatives et prop, affectives» l°La prop* énonciative exprime sans tension affective un fait posi^jtif ou négati;"| eile est purement intellectuelle: La lumiere se propage en ligne droite. 2°La prop, affective presente en la colorant d'une nuance emotive,1'expression d'un fait: a/ exclamative, eile traduit, avec la force d'un cri, la loie, la douleur, la surprise, la pitié, la craintej 1'ironie.... Que je suis content I Combien je souffrel b/ optative, elle exprime un souhait, un désir: eile n'est, en sorame, qu'une varieté de la prop, exclamative: Que Dieux vous entende! c/ imperative , elle exprime un ordre, un conseil, une prierej elle n'est :souvent, elle aussi, qu'une varieté de la propo. exclamative? •Partez! N'oubliez pas les malheoreux. Qroupement, des propositions 1° Deux propositions de&neme nature, non dependant es l'une de 1'autre, peuvent etre liées entre elles par une conjonction'* Ce mode'de groupement s'appelle coordination /la conjonction de coordin*/ lis ne mouraient pas"~€ouÍ7t mais tous étaiejit frappés. 2° D^une proposition /la principále/ peut dépendre- une autre prop« /la subordonnée/, qui s 'y rattache par une conjonction: ce mode de groupement s'appellě subordination et la conj. est une conjo de subordination/ Petit poisson-deváfendra grand /princ./, pourvu que Dieu lui přete vie /subord./ • 5 Ďans la coordination,, comme "aussi dans la subordination, on se dispense souvent d'exprimer la conjonction qui lierait entre elles les propositions: celles-ci sont alors groupéee par simple juxtaposition: L'habile homme est eelui>qui cache ses passions!, qui en-C těhd ses intéretsjqui y sacrifie beaucoup de chosesv qui a su acquérir du bien ou en conserver. IP Entre deux prop, cdordonn^es peuvent ex&ster quatre rapports princi- paux, marques chacun par des conjonctions appropri^es: 1° La coordination cogulative indique que les faits sont simulten^s oi sccessifs et s'ajoutent 1'un a 1'autre. Les prop* sont li£es le plus souvent par et /le sens positif/, par ni /le sens est n£- , gatif/. Les autres conjonctions sont; aussi, encore, enfin, en- suite, puis, de plus, bien plus, ineme etc. On ne salt qui vit ni qui meurt. 2° La coordination disjunctive indique que deux faits s'excluent l' Un 1 'autre, ou tradmit une alternative; elle se marque par ou, oil bien> soit que .... soit que, que....que, tantot ....tantot...... II paiera ou bien il sera poursuivi 3° La coordination adversative indique que deux faits sont mis en opposition 1'un avec 1'autre; elle se marque par raais, au contraire, cependant,' toutef ois", neanmoins, pouttant, par contre, d'ailleurs.,, II est riche, neanmoins il n'est pas heureux. 4° La coordination causale indique qii'un fait est la cause d'un autre w fait. Elle se marque par car, an effet, ejBPectivement, fcant, bien.... Un loup n'avait que les os e"t la peau, tant les chiens faisai-* ent bonne-garde. . A la coor. causale se rattache la coordination consecutive , indi<$ quant qu'un fait est la consequence d'un autre, elle se marque par done, aussi, alors, par suite..,: II est bon, aussi tout le monde l'aime. Considérée dans ses elements essentiels, la proposition eomprend deux termes: un sujet, un verbe : La terre tourne - ou trois termes; un SyJSi> un verbe_et un attribut_;Le viee est odieux. Gertains grammairiens distinguent dans la proposition: 1° le sujet, e'est-a-dire 1 'étre ou 1'onjet dont on parle 2 le predicate e'est-a-dire ce qui est dit du sujet. 1* L_e___s_u_j_e_t_ Le sujet est le terme point de depart de l'énoncé; il designe l' etre ou 1'objet dont on dit quelque chose ět qui s'actualise daňs un verbe:L'élev« éerit. Pour trouvěr le sujet, on fait devant le verbe la question 3Ui_est- 2£S_2yii*i7 pour les personnes et qu'est-ce qui pour les choses. Moň frere^part /Qui est-ce qui7777 Le feu brale /Qu^st-ce qui.../ Le suget est exprimé le plus souvent par un non ou par un pronoia: 1 ame est mortelle. Nous vcus voyons. Peuveht etre pris comme noms et , par suite, s'employer comme sujet; le pronom, 1 'adjectif, 1'infinitif,. le part. pres., le part, passé, les partécules: Le mpi est haissable. Le vraj seul.est aimablec Mentir est hön-teux. I.es manquants sont nombreux. L Le blessé s cuff re. Les si Žarŕois aussi une-proposition entiere remplit la fonction de sujett Qui a bu, boira. Sujet "apjDar^nt" sujet"reel" Les verges impersonnels ou employes impersonnellement sont accom- pagnés du pronom il, parfois c_e, que la tradition appc-lle sujet__ap_~ parent, par opposition.au sujet reel ou logique qui répoéerait a la question qu 'est-ce-qui<.<-., ? II "convient de partly; il faut du courage; c/est un crime de trahir. / il, ce = Sujets "apparents"; de partir, du courage, de trahir = sujet réel ou logique/ ?i䣣_£u_sujet á. Le sujet se place normalement avant le verbe: Les passions tyranisent l"*homníe B. le sujet se place apres le verbe /apres 1'auxiliaire dans le temps compose, si ce sujet est un pronom; apres*1 'auxiliaire et le parti-cipe, si c'est un nom: 1° Dans les'prop, interrogatives directes, si ce sujet est un pronom perse ou 1'un des pronoms ce^ pn ; Comprenez-vmus? As-tu compris? Ou est-il? Est-ce possible? Mais aussi 1'ordre des mots normal - intonation :Voias comprenez? 2° Si.le sujet est ou contient un mot inteBrogatif, on le place avant le verbe sans le reprendre par un pronom personnels Combien voudraient etre a votre place! 3° Quand 1 'interrogation directe comporte un verbe de forme imperson-^ nelle, bnfimet avant le "sujet réel" pronom interrogatif ou nom precede d un adjectif aJterrogatif - et apres le verbe, Le "sujet apparent"" il" : Que"se passe-t-il? Quelle heure est-il? o v 4 Si la prop, interr. directe commence par un mot interrogate attribut ou complement d'objet direct, le sujet se place apres le verbe * * 'Que veut cet homme? Qu a dit le docteur? 5° Dans certaines prop, au subj. márquant le souhait,1 1 'hypothese, le temps, nón introduites par les conj. habituelles:* Yive le roi/ Soit le triangle ABC. 6° Dans la plupart des propos» incises: Vous voyez, reprit-il, 1 'erfet de la concorde, ^iSs°?n^e^SítnPŕt comme incises: je pense,je crois,il est vrai f Dans les prop* ou 1'adjectif attribut est mis en inversion? Rares sont les jours sans nuages. 8° Dans les propos. exclamatives non introduites par un adverbe ou par un adjectif exclamatif, si le sujet est un pronom personnel, ou ce ou on: Est^ aimableJ II faut signaler & part certains cas ou la place relative du sujet n'est pas toujours rigoureusement fixee: I°i)ans les prop, commencant par certains adverbes ou certaines locutions marquant, pour la plupart, restriction ou opposition: a peine, ainsi, aussi, au moins, "difficilement, du moine, en vain, vainement, sans doute... v A peine est-jLl hors de son lit mais aussi a peine il estjhors^.. 2°Sauf le cas des proncms personnels ou des pronoms ce, on « il est parfois lois^ble de placer le sujet avant ou apres le verbe: ce sont des raisons dejstyle ou dvharmonie qui ddcident* Les efforts que ce travail a coutes .... qu'a cout&s ce travail 3°Le verbe est parfois mis en vedette, avant le sujet, pour des raisonS de st^le:yint le ^pur f±x4 pour ie depart. 2._L_e___v_e_r_b_e_ Le verbe est le mot qui exprime 1'action, 1* existence ou 1'etat du sujet, ou encore 1 'union de 1 'attribut au sujet /Le verbe unis-sant 1 'attribut au sujet s 'appelle £Opule/. Les complement* du ^verbe soat: le complement d objet - le complement circonstanciel - le complement d'agent du verbe passif A. Comglement_dJobjet Complement d"objet enonce la personne ou la chase sur laquelle passe lection du sujet; cette personne ou cette chose est presentee comme supportant 1'action, comme etant l^objet de 1'action, comme marquant 1'aboutissement, 1'achejrement du'proces; j'eteins le feu. Le menteur nuit a son prochain. Le coinpl. d'objet est direct ou indirect Le compl. d "'objet direct se rattache ordinairement au verbe di-rectement, sans mot-out il, et exprime, soit 1'objet meW de 1'action, soit le resultat de cette action; avec quelques verbes,*il exprime le contenu: enterrer un tresor graver une inscription enseigner la grammaire par le moyen d'une preposition; il enonce, en general, la personnfi ou la chose vera laquelle se dirige 1 'action: v La paresse nuit |_la_sant|_. Get enfant ob£it a.ses^garents. Place du complement d "objet Le complement d'objet'se place souvent agres le verbe: c 'est l' ordre logique de la pensee. Ce meme ordre logique demande que le complement d'objet direct vienne, en principe, avant le complement d'objet indirect. Mais quelquefois 1 'objet se place avant le verb© dans certaines tpurnures interrogatives ou exclamatives, ou encore dans certaines locutions figdes: N que dites-vous? A_guoi pensez-vous? chemin faisant , a tout perdre B Complement^circonstanciel^ Le compl. circ. precise 1'idee du verbe en marquant la connexion del'action avec un repere /temps, lieu etc./ situe* autour d'elle dans'le monde des phenomenes. Les circonsljances marquees par ce complement sont extremement va-riees. Les principales sont: La cause: Agir 2§.r_ jalousie. Le temps/ Nous part irons dans_trois_ jours^ Travailler toute_sa^v±:e. Le lieu: Restez chez_vous. Je vais aux_cham2si La maniere: Il marche a_gas_gresses» Le but: II fait cela £cur_notre_edification. etc... Le complement circonstanciel est, la plupart du temps, introduit par une preposition, mais il arrive aussi, qu'aucune proposition ne rattache au verbe le complement circonstanciel, p*ex.: nu-tete.#.. lis se mirent a travailler nu-bras. Nous sommes arrives les main^s vides. Le complement circonst. peut etre exprime par un nom: II pleure de rage - par un pronom: Restez chez vdus. " ■ - par un infinitif: On cotanenca par 1 'interroger. - par une adverbe de lieu, de temps, de maniere, de quantite: Partons d'ici. Venez demain. Hate~toi lentement. Il souffre beaucoup. - par une proposition /ou un part, present, part, passe, un infini- tif, un nom, un adjectif, un gerondif, equivalant a une proposition/ Pardonnez afin_o^J[on_vous_p_ardonne. Je 1 'ai trouve lisant_une_lettre_. II fut exile £our_avoir_consgire. ?lgge ,du complement: circonstanciel^ Dans un grand nombre de phrases le complement circonstanciel se place apres le verbe et le complement d "objet: Les alouettes font leur nid-dans lgs_blés_2uand_ils_sont_en__ herbe7 Mais ce sont souvent certaines raisons de style ou la suite naturelle des idées qui assignent au compl« circ. la place qui lui con- vient relativement au verbe ou aux autres complements; §a3§l9ü®l3ü§2rÜ52E_E2-c25_55iS2B2j on ^it des nouvelles; dans IZluIrliľ ôn"*jôue""äux"*ečhic"sr Le complement d'agent du verbe passif designe la cause efficiente de 1'action, c 'ést-»-dire 1'etre ou ľ'ob jet par le quel 1'action est äccomplie; il indique ľ'etre ou ľ'objet qui,agit: Le f er est attiré P.ar1ljaimant ~ ' Le complement d'agent du verbe passif est introduit par une- des prepositions par ou de * Ľ ATTRIBUT Ljattribut ou le_grédicat exprime la maniere d 'etre que 1 'on affir-mé du sujet par le moyen d'un verbe exprimé ou'sous-entendu.- L Attribut peut étre rattaché äu sujet non seulement par 1 'intermédiaire du verbe étre ou ďun verjge similaire; Ces gens étaient_les fous Ii restait~müet7~Vbus garaissez content. Mais encore par 1'intermédiaire de certains verbes d'action ou de certains verbes passifs t II gart furieux; II vit heureux. Ii sera_regardé comme cou- Outre 1 attribut du sujet, il y a 1'attribut_deJL^objet_direct, qui se trouve avec des verbes comme'appeler, avoir, dire, choisir, conriaitre, consasrer, couronner, eréer, croire, declarer, élire, estimer, faire, juger, nommer, ordonner, prpclamer, rendre, saluer... II a les £eúx_bleus. On m'élit roi, mon peuple m'aime. Ľattribut se construit le plus souvent directement; parfois il est introduit par une des prepositions de, en, pour, 6u par la conjonction comme: On 1 'a choisi B£ur_chef. Il est considéré comme_ennemi Il rút traité d^ignorant; \ L'attribut peut etre exprime par: -*un nom: La lumiere est un don de ses maifls. - un pronom: Si j 'étais vous - un adjectif, un'participe ou une locution adjective: Il tomba malade_. Nous sommes a^l'aise. - un adverbe pris adjectivement: Ce'debut n'est pas mal. - un infinitif: Partir, c'est mourir un peu, - Une preposition: Le malheur. est gue_cela_ne_t^i^^esse_geut- e£re_pas ~~~* • " Place^de l^attribut i/attribut se place le plus souvent §.P.res__le_yerbe- Quand on veut souligner la valear de 1'attribut, on le place parfois avant le verbe, en t€te de la proposition, surtout en poOsie: Grande fut sa surprise-. Dans un ^rand nombre de cas, les elements seinblables d'une propo-r sition, les complements et les noms determinatifs ne peuvent jeuer leur role qu"a 1'aide d£, certains termes de liaison, qui sont: - 1* La conjonctibn qui relie 1'un a 1'autre deux elements semhlab- les d'une proposition, ou joint une proposition a une autre: Cet Oleve est intelligent., mais paresseux /mais unit deux attribute/ Travailler avant qu'il soit trop tard /^vant que unit deux ~ propositions/ -2 La proposition qui unit le complement au mot complete en mar-quant le rapport qui existe entre euxi ObOir a la loi. II part pour Rome. On trouve parfois dans la proposition certains el£ment#s qui ne dOterminent ni ne completent le sens d'aucun mot* Ce sont: - 1° L"interjection: 4M_52Hi_§£^2^ Laissez-moi--- - 2° Le mot mis en apostrophe: Donnez, riches J L'aumone est soeur de la priere. - 3° Le pronom personnel expressif d"interet attenue; Aliens, cure, goutez-moi ce kjgech- - 4° La proposition simplement introductrice ou vide, ne marquant aucun rapport reel entre les mots qu'elle joint;K Rien de beau. II aime & jouer. - 5° Les gallicismes ceest...qui, c'est-----que: C^est moi qui^suis Novdk Une proposition peut etre complete ou incomplete. Une proposition est complete lorsque tous les elements de la pensee qu'elle exprime sont enonces: Le vrai peut quelquefois n'etre pas vraisemblable. Une proposition est inconSLete ou elliptique lorsque 1 'usage ou le st§rle, ou la syntaxe affective font que 1'on n exprime pas un ou plusieurs mots que 1'esprit doit supplier. L-ES .PROPOSITIONS SUBOHDONNSES On peut distinguer trois categories de subordonnéés, en se fondant a la fois sur la nature du mot auquel elles sont assimilables et sur la fonction qu'elles remplissent dans la phrase par rapport a la principále: 1° Les subordonnéés substantives, assimilables a des noms et correspondent aux complement* d'objet ou aux complements de 1'ad jectif ou de l'adverbe. Elles peuvěnt aussi etre sujete, attributs ou termes čomplétifs d 'un nom- o ou d 'un pronom. 2° Les subordonnéés adjectives ou Relatives, assimilables a des adjectifs et correspondent aux complements du nom ou du pronom. 3° Les subordonnéés adverbiales ou circonstancielles, assimilables a des adverbes et correspondent aux complements circonstanciels Certains grammairiens fondent la classification des subordonnéés uniquement sur la fonction qu'elles remplissent dans la phrase -classement syntaxique. D'apres cela, on a des propositions sujets, des propositions sttributs, des propositions complements d'objet etc.* ™?QSITIONS_SUBSTÁNTI^§_ I, Les prop, substantives se rattachent a la principále; 1. Le plus souverjt par la con^j. que: ! II faut qu on soit sincere - 2. Par une des locutions conjonctives de_ce_gue, a_ce_aue, en_ge Madame tenait. a ce que Jean partit avec Francois. 3* Par un mot interrogatif /pronom, adj., adverbe/ dans 1'interrogation indirecte: f ^ Dites-moi qui vous etes, quel est votre nom, ou vous allez, d ou vous venez, quand vous partez. * 4« Par les relatifs gui, guoi,_ou_employés absolumentt ou par guicongue: Ecrlve qui voudra. II. Une proposition substantive peut Stre: 1° Suje't: B'ou vient 2ue„vous_sortez_si^vite? • 2° Attribute Sa plus grande joie est quand sa mere doit passer IS-JS^íísée^en^service^ * ~ 3° Complement d'objet: Je sais 2u^il_a_raisoQ. II possede ••*••.«»..seo visage dans la pensee /c'est toujours si ces expressions sont employees dans les propositions negati- ves, interrogatives ou conditionnelles/: ,• Arrive-t-il qu'on le punisse? On mett 'indicatif ' si le fait est considers dans sa realite et le conditionnel si le fait est hypo- thetique ou eventuel; II arriva quelle rencontrai. Il arrive qu'on souhaiteraijftt changer de vie. b/ Apres les formes impersonnelles exprimant 1'id£e de certitude, de vraisemblance ou de rösultat, telles que? il est certain, sür, evident, clair, vrai, probable, il s'en suit, il suit, il resulte.,,. on met clans la subordonnee introduite par que; -1'indicatif quand on considere le fait dans sa realite: ........... j2 es^ s^r qu viendra - le subjonctif si le fait est simplement envisage" dans la pensee; ^ n'est pas Sur qu'il vienne - le conditionnel'quand la proposition substantive exprime un fait eventuel, hypothetique: II est certain qu'une autre methode permettrait de reussir. admettrej affirmer, annoncer, apercevoir, apprendre, assurer, comprendre, conyenir, crier, croire, declarer, dire, douter, 4c* rire, espOrer, demeurer, tomner, juger, jurer, nier, penser, proclamer, promettre, savoir, sentir, soutenir, se souvenir, supposer, voir etc.... on met dans la subordonnOe introduite par que - l'indicatif : Croyez-vous que j ai peur? /realite"/ - le subjonctif: Crois-tu done que je sois comme le vent d'au- tomne? /envisage dans 1'esprit, interrogation/ - le conditionnel: Je crois que vous auriez pu rOussir /even- tuel, hypothetique/ ■!!! "Je ne sache pas" veut toujours le subjonctif: Je ne sache pas qu'il parte. "On dirait que" - ordinairement l'indicatif: On aurait dit que ma presence-Otait attendue. accorder, aimer mieux, approuver, commander, consentir, defend dre, desirer, dire, empecher, entendre,, ordonner, permettre, prefOrer, prier, rever,tolerer, vouloir.«4... exigent le subjonctif: Je desire qu'on obeisse Apres les verbes qui expriment un sentiment, un mouvement de l'ame: joie, douleur, surprise, crainte, regret, etc., on met genOralement l®_sub^onctif dans la subord. substantive*Le subjonctif s 'emploie de meme apres des noms ou des adjeetifs tels que: crainte, indignation, peur, regret, aise, heureux, tris-fee, affligO, desole, etonne, fachO, irrite, honteux, ravi, surpris,*. Je^regrette, je m'Otonne, je me rejouis, je suis heureux qu'il ait fait cela. B» Propositions non introduites par que /de_ce_que, a_ce_gue^ a/ Apres les formes impersonnelles, le verbe de la proposition substantive inroduite par un mot interrogatif se met l^ijindicatif quand le fait est envisage" dans sa realitO, §u_conditionnel quand le fait est eventuel;v Peu importe sur qui tombera le sort. Peu importe comment vous iriez* H se met su_subjonctif quand le fait est envisage comme une simple^conception de 1'esprit et non comme uiie realitO: Qu'importe a qui je sois? ^°22§J5iQ^^2^CTi]^_/^^Ti]ffiS/ f. Les propositions relatives sont introduites par un pronom relatif ou par un adverbe relatif: qui, que, quoi, lequel,dont, ou: Les dix heures qu il a marche. C'est une chose dont je suis sur. - 98 - II. Les propositions relatives, dont le role essentiel est de completer 1'antecedent un element plus ou moins important quant au sens de la phrase. l°Les relatives determinatives précisent ou restreignent 1'antecedent en y ajoutant un element indispensable au sens: Nous avons lu un roman qui est tres curieux. A Les relatives determinatives ne se séparent pas de 1 antecedent par une virgule. 2°Les relatives exglicatives ne-servent jamais a restreindre 1 'ari-técédent; elles ajoutent a celui-ci quelque detail, quelque explication non indispensable; on pourrait les supprimer sans nuire essentiellement au sens de rla phrase: v Son cocher, qui était ivre, s'en alia bientot* 3°Les relatives attributives se rappoatpent tantot au sujet, tan-tot a 1'objet directe de la principále. Ces propositions se ren-contreni soit apres lesf/erbes etre, re ster, se_trou^er, se_te-nir,£egarder, voir, rencontrer, surgrendre = verbes de perception : II est la-bas 2Ui_arrose /Je.tam dole a zalévá/ 4.Uans des phrases exclamatives se rencontrent des propositions relatives - sans aucun sens nettement caractérisé : on peut, en faisant abstraction du pronom relatif, les considérer comme indépendantes: Onze heures déjaí et ma tante gui njarrive_gas^ / a teta nejde!-/ • III. Le verbe de la relative peut etre au subjonctifz a 1 'indicatif §^-2255íÍi£292i ou a_l_infinitif^ a/ §y^42S£tif. Le verbe de la relative se met au subjonctif; l°Quand on marque un but á atteindre, une intention, une consequence: On envoya un courrier qui annoncst la victoire /který by byl ohlásil.../ 2 Quand 1 antécédant contient uri superlatif ou une expression de valeur analogue, formée au moyen des adjectifs seul, gremier, unique, sugreme: Vbila.la seule solution dont on puisse ťtre satisfait /..se kterým je možno ^ být spokojen/. 5°Quand la relative depend ďune proposition principále negative, dubitative, interrogative bu conditionnelle: H n'y a personne qui veuille nous accompagner/kdo by nás • chtěl doprovodit/ íS^iSSiiÉ* emploie 1'indicatif dans la relative toutes ies fois qu'on exprime un fáit dont on eonsidere la certitude, la *On envoya un courrier qui annonca la victoire /který ohlásil.../ IP - 99 - :°/fiSS^iiiSSOSi-.*'1*6 ver^e dc la relative se met au conditionnel si l'on exprime un fait hvjpothétique, éventuel ou imaginaire: Nous cherchons quelqu 'un qui gourrait diriger le camp des réfugiés Ado by mohl vést7777 d/ 2GíiBi£iS* Le verfee de la relative se met parfois á l'infi- nitif, sans sujet exprime, quan^ il implique 1'idée dé gouvo±rt devoir ou de falloir.La proposition relative est, dans co cas, introduite, soit par 1'adverbe relatif ou , soit par un pro- nom relatif precede d'une preposition: H indi<|ue 1'endroit cou camper. /Označuje okolí, kde by se dálo tábořit/ IV. L'ordre des mots Le sujet de la relative est es* un substantif - il y a deux possibilités: 1'ordre normal /Je connaissais bien la rue ou ma taňte habitait/ 1'inversion /je connaissais bien la rue ou habitait ma taňte/* /L'objet et le complement d'objet circonstanciel sont exprimés par des pronoms, pronoms adverbiaux..• MaisIM je connaissais la rue ou ma taňte tenait une , petite boutique /L'objet est exprimé par le substantif "une petite boutiquě/ Les propositions circonstacielles marquent les circonsťances de temps, de lieu, de cause, de but,,de consequence, ďoppoeition /ou de concession/, de condition, de comparaison. Be la'huit groupes principaux de circonstaneielles: propositions tem^orelles, locatives, causal es, finales, consécutives, d_^ogp_osition_/concessives/, £2í}ÍÍÍÍ2SG®lle.5/^yP0'th^'fciques/, comgaraiives^ l»_?E22£5ÍÍÍ2Sf__TaffORELLES I, Les prop, temporelles sont introduites par une conjonctjon /ou locution conjonctive/ de temps indiquant que le fait exprimé par la ígincipjle est> relativement au fait subordonnés - soit antérieur ; avant^ue, d.'ici a ce^gue, en attendant que jusqu a ce que, jusqu'a tant que.. - soit simultané : qupndj lorsque, au moment oíi, dans le moment oíi, pendant que^ durant que, tandis que, en měme temps que, a mesure que„...» - soit postérieur : apres que, des que, du moment que, auesitot que, depuis que, quand, lorsque.,.. II. Le verbe de la proposition temporelle se met, selon les cas, a l'indicatif, au conditionnel ou au subjonctifj_ L^ind±ca-fcijf - Les prop, temporelles qui indiquent la simáltatřnéité' ou la postériorité du fait exprimé par la pricipale marquent un fait present ou passé par rapport au verba principal, c'est- a-dire un fait reel ou regardé comme tel: par Suite, elles' se ) mettent a 1 'indicatif: / Quand nous aurons fini, nous partirons* Gonditionnel• - les prop, temp, indiquant la siaultanéité ou la postériorité du fait exprimé par la principále se metteňt au conditionnel quand elles marquent un fait éventuel: ; Le recevriez-vous chaque fois qu 'il._viendrait? Subjonctif - Les prop. temp. qui indiquent 1 'antéribrité du1 fait exprimé par la principále marquent un fait futur par rappórt ♦ au verbe principal, c 'est-s-dire un fait envisage non comme réel mais simplement čoneu par 1'esprit eouaae ineertain: c'est pourqudi ces propositions se mettent au subjonctif: j'irai le voir avant qu'il^garte. ííIi_?E2B2sÍtÍ2I>íLl:2^^ La prop, teraporelle n'est pas toujours introduite par une conjonc*-tion. Elle est parfoiš exprimée; 1° Par un infinitif: j'irai le voir avant de partir* Apres avoir chanté, il recita una fable. 2° Par un géróndif, qui doit se rapporter au sujet du verbe principd.: Chemin faisant, il vit un chien." ' 3° Par un participe present: Je 1'ai vu lisant cette lettre. 4° Par un attribut place en tete de la phrase, avec ellipse du ver— be etre et de son sujet /qui est le merae que celui du verbe principal; yne_fois parti, vous le regretterez.A geine arriaé, il Jčrivit une lettre. 5° Au moyen du subjonctif vienne / souvent au sens du futur/ sui-vi de son sujet: Vienne l'été, le rossignol s'arrete. 2«_ProDositions__LOCATIVES^ Les propositions marquant le lieu s'introduisent par 1'adverbe de lieu ou/d'oii, par ou, jusqu'ou/' employe comme conjbnction. /Certains grammairiens ne mentibnnent pas, dans les subordonnées circonstancielles, les prop, de lieuf lis rangent cea propositions de. lieu parmi les propositions relatives/. Emploi du mode Le verbe de la proposition locative se met a ljindicajif ou au SSSá^-SiSíP-ií selon Q«íonvexprliqe un fait réel bu un fait eventual; fu^sals^me frapper ou je suis sensible. - idi - Les prop, qui' expriment la cause sont introduites par une des con-jonctions /ou locutions conjonctives/: comme, parce que, par cela res.,la subordonnee a 1 imparfait de 1 indie: Si tu admettais cette opinion, tu aurais tort.- La prop, condit. exprime un fait passe : la principale au eonditionnel passe, la subordonnee au plus-que-pqrfait de l'indicatif: Si A'an dernier/ tu avais admis cette opinion, tu aurais eu tort. Remarque:Apres si marquant un fait irreel dans le passe, la langue litteraire peut mettre,y dans la subord, et *5ans la principale, ou dans 1 'une des propositions seulement, le plus-que-parfait du subj., equivalant , dans la subord., au plus-que-parfait de 1'indie, et dans la principale au condit* passe: On peut dorc avoir les tours: Si j'avais cherche, j'aurais trouve Si j'eussse cherche, ^'euase trouve Si j'avais cherche, j eusse trouve Si j'eusse cherche, j'aurais trouve Pour ^viter la repetition de s_i , on met o^e^+^subj^; Si je suis a !La campagrie et qu'il fasse~BeIu~ " je me leve tres tot. * . B« Propositions conditionnelles introduites par "une conjonction autre que si^ - le verbe se met ordinairement au eonditionnel apres au cas^o^ dans le cas ou, pour le cas ou ....*: Au cas ou une complication se pfoduirai*, faites-moi venir- - d 'unet ir.ani ere g^n^rale, le verbe se met au_subj„ apres.-a la condition que, sous la condition que, Je vous donne cet argent a condition que vous partiez demain - a 1'indicatif futur surtout quand *la condition est'presentee d'une faefcn tranchante /nesmlouvavyV_ Je vous donne cet argent a condition que vous partirez demain. IlltPropositions conditionnelles non introduites par une conjonction La prop* condit* n'est pas toujours introduite par une conjonction. Elle peut etre exprimee: a/ par un infinitif precede de a, de, a moins de,- a moins que de, a condition de: , s , er^, A trsvailler reguljff,emeht,vous- ferez des pro5- b/ par un participe present: II ne pourra faire du sport qu'etant parfaitement gueri. c/ par un gerondif: Bnatravaillant.regulieredent, vous^ferez des progres. 8^^SE2fiii£S2_C0MPARATIVES Elles sont introduites par: comme, ainsi que, de meme qme, autant que,^autre chose que, d'autant plus que de meme que/meme que, meilleur que... ip I Le verbe d« la proposition comparative se met a/ g£n£ralement a I'indicatif; Paul travaille autant qu'il Ae/ peut A.pracuje., co muSe/ b/ gu^conditionnel quanS la proposition comparative exprlme lin fAit Sventuel, hypo the" tiqu^: II vous traite comme il traite- tait son propre fils. Remarque: Pour autant que se eonstruit avec 1'indicatif ou avec le conditionnel» our-avec le subj.,selon le sens; autant que je sache - pokud vim Dans la subordonn^e de comparaison, quand le sujet n'est pas le meme que celui de la principále, on peut faire 1 ellipse du verbe: M. Blanc est venu de meiae que sa femme. Quelque fois gue est suppriaé* et les expressionsautant, tant, tel se repetent : Tel travail, tel salaire. Des propositions qui marguent -1 'addition/vedl. v» doplňovací/; Elles s "introduisent par outre_gue, qui se eonstruit ^vec I'indi- catif ou le conditional, suifrsnt le sens* I Outre qu'il est rentré tres tard. il a reveille presquevtotis -ses amis» /Kromě toho, že se vrátil velice pozdě, probudil skoro všechny své přátele*/ , Des propositions qui manquent la restriction /vedl* v. výjimkové/ - on les introduit par excepté que, sauf que, hormis que, hors que.., qui sont suivis de 1 'indicatif ou le eonditionnel, seloa le sens; * Les -^rois tours sont corrects, sauf* que /excepté que, si ce n'est que/ le premier est plus courant que les deux^au-^ /Všechny tři obraty jsou správné, až na to, %e*$$řírlz nich je běžnější než oba ostatní/ ' QOJRE^roANCE^^DES^^Tj^gg,. II sait -ví < ' * ../je viěůe* la přicházím 11 fawuvi«rohe i Í4» ■•*•*«■» * >~».»«««i sache věz' V i je vina že jsem přisel XL saura buůe vědít He "j9"?3} ž! P*iJa" , n saurait „y ! . j ^^/^ I je serais venu /si.../ že bych byl při-v šel Il.savait věděl \ ife venais že přicházím II sut věděl M étais venu že jsem přišel, přieMá / \ • zíval II a su - věděl V Je viendrais že přijdu 11 avait su věděl f H^e viendrais si j avals le temps II saurait věděl by \ /je seraisP|e|^sí^l bych přišel II aurait su byl by věději i j« serais revenu avant minuit*že sae \zpět vrátímfbudu zpět/ před půlnocí 1. La simultanéité Jo crois qu^il le salt Je doute qu-11 le sache 2. L'anterior!té Jě crois qu al 1'a su Je doute qu'il l-'ait su 5» Posteriority je crois qu il le saura Je doute qu'il le sache • /děna in/ Pour le cas d'un temps paasé dans la principále: 1« La simultanéité - Myslel jsem, že to ví Pochyboval jsem, že to ví Myslel jsem, že se- to dověděl Pochyboval jsem, že se to dofrěděl. Myslel jsem, 2e to bude ved§l ze se to do&f Pochyboval jsem, £e to bude v^det /druhy den/ + Le subj. de I'imparfait et celui de plus-que-parfait appartiennent a la langue litterairec. On les remplaee par le subj. present et le subj. du passe" comp. i je doutais qu^il le sache Je doutais qu'il l'ait su, LE, DISCOURS INDIRECT le discourtfs direct X le discourafindirect Le discours direct reproduit teixtuelleiaent les paroles ditesj c' est le discours cite par le narratfcur. Avant son depart, il y a huit jours, Jean m'a dit:*Hier, j'ai termini mon travail, maintenant je veux me reposer un peu, et demain matin, je vaia partir pour quinze jpurs a la motagne__ ' . • Le discours indirect rapport* les paroles prononc<*S$ indirectemeriti c'est le discours racontS* Avant son depart, il y a huit jours, Jean m'a dit que jLa veille, il avafct termini son travail, geaa? que pour 1'instant, il voulait se reposer un peu et que^ le lendemain matin, il allait partir pour quinze jours a la montagile. ItysZím, že to ví / a 1 'indie./ Pochybuji, že to ví /au- subj./ Myslím, Že se to dozvěděl Pochybuji, že se to dověděl Myslím, že to bude.vědět /že se to Soví/ Pochybuji, Se to bude vědět /zítra/. 9 4 • • • Je croyais qu^il le savait Je doutais qu'il le sut 2* L'antériorité« Je croyais qu'il 1 ^avais su ■f je doutais qu'il l«'eut su 3. La"postériorité . ' Je croyais qu il le séurait <* Je doutais qu'il le- sut / le lendemain/