Le géant aux chaussettes rouge I Pierre GRIPARI Dans le texte suivant il y a 20 fautes (d’orthographe, de morphologie, de syntaxe), essayez de les trouver : Il était une fois un géant qui eut des chausettes rouges. Il était haut comme trois étages et vivait sur la terre. Un beau jour il se dit : - C’est ennuyeux rester garçon ! Je vais faire un tour là-haut et tâcher me marier. Sitôt dit, sitôt fait : il fut un grand trou dans la terre au-dessus de sa tête... mais par malheur, au lieu de tomber en plein champs, il déboucha au milieu du village. Dans ce village, il y avait une jeune fille qui s’appelait Mireille, et qui aimait beaucoup d’œufs à la coque. Ce matin-là, elle était justement à table avec un œuf dans son coquetier, et elle s’apprêtait à l’ouvrir avec une petite cuiller. Au premier coup de cuiller, la maison se mit de trembler. - Tiens ! Je suis donc devenu forte ? pensa Mireille. Au second coup de cuiller, la maison se mit de bouger. - Si je continue comme ça, pensa-t-elle, je vais tous démolir. Je ferais peut-être mieux de s’arrêter. Mais comme elle avait faim, et elle aimait beaucoup les œufs à la coque, elle décida quand même à continuer. Au troisième coup qu’elle donna sur l’œuf, toute la maison sautait en l’air comme un bouchon de champagne, et, à la place, sortie de terre, la tête du géant apparaissait. La jeune fille, elle aussi, fut projeté se peignant l’air. Par bonheur, elle retomba dans les cheveux du géant, de sorte qu’elle ne se fit point de mal. Mais voilà qu’en dirait avec ses doigts pour faire tomber les gravats de sa tête, le géant la sentit qui remuait : - Tiens ! pensa-t-il. Qu’est-ce que j’ai là ? On dirait une bête ! Il attrapa la bête et la regarda de près : - Qui est-tu, toi ? - Je suis une jeune fille. - Comment t’appeles-tu ? - Mireille. - Mireille, je t’aime. Je voudrais t’épouser. - Pose-moi d’abord à terre, et je te répondrai Le géant la posa par terre, et Mireille s’enfuit à tous jambes en criant : Aaaaaaaaaah ! - Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? s’est demandé le géant. Ce n’est pas une réponse ! Le géant aux chaussettes rouge I Pierre GRIPARI Il était une fois un géant qui eut des chausettes rouges. Il était haut comme trois étages et vivait sur la terre. Un beau jour il se dit : - C’est ennuyeux rester garçon ! Je vais faire un tour là-haut et tâcher me marier. Sitôt dit, sitôt fait : il fut un grand trou dans la terre au-dessus de sa tête... mais par malheur, au lieu de tomber en plein champs, il déboucha au milieu du village. Dans ce village, il y avait une jeune fille qui s’appelait Mireille, et qui aimait beaucoup d’œufs à la coque. Ce matin-là, elle était justement à table avec un œuf dans son coquetier, et elle s’apprêtait à l’ouvrir avec une petite cuiller. Au premier coup de cuiller, la maison se mit de trembler. - Tiens ! Je suis donc devenu forte ? pensa Mireille. Au second coup de cuiller, la maison se mit de bouger. - Si je continue comme ça, pensa-t-elle, je vais tous démolir. Je ferais peut-être mieux de s’arrêter. Mais comme elle avait faim, et elle aimait beaucoup les œufs à la coque, elle décida quand même à continuer. Au troisième coup qu’elle donna sur l’œuf, toute la maison sautait en l’air comme un bouchon de champagne, et, à la place, sortie de terre, la tête du géant apparaissait. La jeune fille, elle aussi, fut projeté se peignant l’air. Par bonheur, elle retomba dans les cheveux du géant, de sorte qu’elle ne se fit point de mal. Mais voilà qu’en dirait avec ses doigts pour faire tomber les gravats de sa tête, le géant la sentit qui remuait : - Tiens ! pensa-t-il. Qu’est-ce que j’ai là ? On dirait une bête ! Il attrapa la bête et la regarda de près : - Qui est-tu, toi ? - Je suis une jeune fille. - Comment t’appeles-tu ? - Mireille. - Mireille, je t’aime. Je voudrais t’épouser. - Pose-moi d’abord à terre, et je te répondrai Le géant la posa par terre, et Mireille s’enfuit à tous jambes en criant : Aaaaaaaaaah ! - Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? s’est demandé le géant. Ce n’est pas une réponse ! Il était une fois un géant qui avait des chaussettes rouges. Il était haut comme trois étages et vivait sur la terre. Un beau jour il se dit : - C’est ennuyeux de rester garçon ! Je vais faire un tour là-haut et tâcher de me marier. Sitôt dit, sitôt fait : il fit un grand trou dans la terre au-dessus de sa tête... mais par malheur, au lieu de tomber en plein champs, il déboucha au milieu d’un village. Dans ce village, il y avait une jeune fille qui s’appelait Mireille, et qui aimait beaucoup les œufs à la coque. Ce matin-là, elle était justement à table avec un œuf dans son coquetier, et elle s’apprêtait à l’ouvrir avec une petite cuiller. Au premier coup de cuiller, la maison se mit à trembler. - Tiens ! Je suis donc devenue forte ? pensa Mireille. Au second coup de cuiller, la maison se mit à bouger. - Si je continue comme ça, pensa-t-elle, je vais tout démolir. Je ferais peut-être mieux de m’arrêter. Mais comme elle avait faim, et qu’elle aimait beaucoup les œufs à la coque, elle décida quand même de continuer. Au troisième coup qu’elle donna sur l’œuf, toute la maison sauta en l’air comme un bouchon de champagne, et, à la place, sortie de terre, la tête du géant apparut. La jeune fille, elle aussi, fut projetée se peignant l’air. Par bonheur, elle retomba dans les cheveux du géant, de sorte qu’elle ne se fit point de mal. Mais voilà qu’en dirait avec ses doigts pour faire tomber les gravats de sa tête, le géant la sentit qui remuait : - Tiens ! pensa-t-il. Qu’est-ce que j’ai là ? On dirait une bête ! Il attrapa la bête et la regarda de près : - Qui es-tu, toi ? - Je suis une jeune fille. - Comment t’appelles-tu ? - Mireille. - Mireille, je t’aime. Je voudrais t’épouser. - Pose-moi d’abord à terre, et je te répondrai Le géant la posa par terre, et Mireille s’enfuit à toutes jambes en criant : Aaaaaaaaaah ! - Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? se demanda le géant. Ce n’est pas une réponse !