L’EMPLOI DU SUBJONCTIF Expressions exigeant le subjonctif Les verbes l‘ordre, la demande, le désir, le souhait le voeu, la prière, la permission, la défense, le refus*) vouloir, commander, attendre, exiger, prétendre, prescrire, ordonner, demander, insister, veiller, conseiller, aimer, trouver bon, aimer mieux, avoir soin, tolérer, permettre, admettre, souffrir, laisser, consentir, approuver, accepter, défendre, empêcher, éviter; il faut, il vaut mieux, il est souhaitable, il est indispensable, il est nécessaire. arrêter, convenir, décider, décreter, résoudre, stipuler + futur ou conditionnel l‘incertitude, le doute, la possibilité, l‘éventualité, la non réalité ignorer, contester, nier, disconvenir, douter, désespérer, concevoir, risquer, dissimuler, supposer, il peut se faire, il semble, il arrive, cela se voit, peu s‘en faut, il est possible (impossible, peu probable, douteux, faux, rare), etc. La réalité, la probabilité, la possibilité Indicatif : je suppose, je crois, il me semble, il est probable... La perception, la pensée, la parole – utilisés interrogativement, négative- ment ou sous la formeconditionnelle, mais seulement pour exprimer l‘idée d‘incertitude, de doute ou de possibili- té. N‘allez pas croire qu‘il soit bête. Je ne me serais pas imaginé que tu puisses le faire. Etes-vous bien sûr qu‘il ne vous ait pas vu ? Il semble + subjonctif Il me semble + indicatif Il paraît + indicatif La crainte, l‘inquiétude Je crains, j‘ai peur, je tremble, je re- doute... L‘attente Je suis impatient, j‘attends (avec impa- tience) La joie Je me réjouis, je suis heureux, je suis content, je suis satisfait, ravi, joyeux L‘étonnement Je m‘étonne, je n‘en reviens pas, je suis étonné, je suis surpris L‘affliction, le regret Elle s‘afflige, est affligée, triste, elle se plaint ; je suis désolé, je suis malheureux, mécontent ; c‘est domma- ge, je regrette, il est regrettable... La colère Elle se fache, s‘irrite, enrage, elle est furieuse ; cela m‘ennuie... La honte Il est honteux, il a honte... L‘acceptation, l‘approbation Je comprends, je conçois ; il suffit, je trouve naturel, je trouve logique, il mérite que... *) S‘ils contiennent l‘idée de volition, même les verbes de la parole et d‘autres demandent l‘emploi du subjonctif dans la proposition complétive. Dans ce cas, celle-ci est introduite par la conjonction ABY en tchèque : Dis-lui qu‘il ne m‘attende pas. Ecrivez-lui qu‘il le fasse tout de suite. Il importe qu tu viennes à temps. Il convient (est bon, utile, juste) que vous le sachiez. Il est temps que je vous le dise. Alors, allez lui dire que je suis là et qu‘il vienne.