Introduction au thème relatif à l’influence du christianisme à la littérature. Contexte historique. Textes: Pascal – Pensées. Extrait sur la beauté de la poésie. Paris : Gallimard, 1962. Jacques Maritain – Religion et culture. Paris: Desclée de Brouwer, 1991. Jean Daujat – Maritain, un maître pour notre temps. Paris : Pierre Téqui, 1998. Questions: Jacques Maritain – Religion et culture. Paris: Desclée de Brouwer, 1991, pp. 87-91. Questions: 1/ Quelles conceptions de l’humanisme Maritain propose-t-il ? 2/ De quel combat s’agit-il dans le texte ? Jean Daujat – Maritain, un maître pour notre temps. Paris : Pierre Téqui, 1998, pp. 157-165. Questions: 1/ Quelles études Maritain consacre-t-il à la poésie ? 2/ Quelle importance donne-t-il à l’intuition poétique ? 3/ Que comprend-il sous cette notion ? (intuition poétique) Moyen-Age La France a adopté le christianisme avec Clovis entre 496 et 499. C´est la femme du roi Clotilde qui lui a proposé de croire en un seul Dieu. Clovis hésite d´abord, mais après l´expérience d´une bataille presque perdue gagnée suite à ses prières, il se fait baptiser par l´évêque de Reims, le futur Rémi. Les premiers monuments de la littérature française[1] : - trésor latin – Pères de l´Église – écrits religieux - Grégoire de Tours (VI^e s.) – Chroniques Gloses – de la tradition orale, mots francs inscrits dans le texte latin (au X^e s. la langue des Francs disparaît) Renaissance carolingienne – mise en valeur de l´influence latine - naissance d´une littérature en langue romane - (= l´ancien français) Serments de Strasbourg (842) – le 1^er texte dans la langue fr. - traité d´alliance des petits fils de Charlemagne les textes sont écrits avant tout dans les monastères, les moines composent non seulement les hymnes latins, mais aussi des chants et poèmes religieux, p. ex. : La Cantilène de Sainte Eulalie (vers 900) La Vie de Saint Alexis (moitié du XI^e s.) Drame liturgique = le dogme mis en action X théâtre laïque Ad théâtre religieux : - l´origine dans la liturgie, pour les fêtes importantes, on a mis en drame quelques textes bibliques pour qu´il soient plus attirant et plus compréhensible pour les croyants ne connaissant souvent ni lire ni écrire - le plus ancien – le drame Sponsus – en latin, avec des vers en ancien français - LIEU – d´abord à l´intérieur de l´église, plus tard devant église et plus tard encore sur les places (les pièces plus libres, avec des éléments comiques ou profanes) - GENRES § Mystères – à la base des textes bibliques, compositions très vastes (Le Jeu d´Adam, La Passion du Christ ...) § miracles – pièces sur la vie des saints ou sur les gens qui ont été sauvés par un miracle produit par la Vierge Marie ou un saint Les Miracles de Notre-Dame Le Jeu de Saint Nicolas Le Miracle de Théophile – l´auteur Rutbœuf, c´est une aventure spirituelle selon une légende populaire Christine de Pisan – Le Ditié de Jehanne d´Arc – la 1^ère œuvre sur Jeanne d´Arc, elle était encore vivante Chroniques (Froissard) Poètes du XIVe s. : - Charles d´Orléans - Guillaume de Machot - Clément Marot - Les grands rhétoriqueurs - François Villon (ballades – Mais priez Dieu...) Renaissance - il s´agit des efforts de renouveler la littérature et l´art, améliorer leur niveau (en Italie, la situation est différente, c´était la défense contre les Germains, donc - la dimension nationale) - on cherche l´inspiration dans la tradition antique (on s´inspire, on ne l´imite pas !) - on se concentre sur l´étude des sources (= méthode ad fontes), même pour les textes bibliques, on essaie d´orienter les étudiants universitaires vers les originaux des textes (les manuscrits) – cette méthode est très importante jusqu´aujourd´hui, dans des travaux sérieux, on cite le plus souvent les originaux, pas des extraits repris !!! - une révolution dans les études, c´est la découverte de l´imprimerie, les livres deviennent plus accessibles pour un plus large public - à la cour française (à l´époque de Catherine de Médicis, 1519 – 1589), on rencontre un nouveau style de vie – l´italianisme (du verbe « italianiser ») – on parle italien, il existe toute une évolution culturelle - le roi François 1^er (1494 – 1547) est nommé le « père des lettres », il a ouvert une bibliothèque royale, il était très ouvert pour les arts (Léonard de Vinci), il fonde Le Collège des lecteurs royaux (il existe jusqu´ici – Le Collège de France), en fait, c´est une faculté laïque indépendante de la Sorbonne qui était théologique et très conservatrice – on y enseigne le latin, le grec et l´hébreu - toute la société se laïcise, l´autorité des représentants de l´Église s´affaiblit, l´Église vit une période difficile (le grand schisme, le protestantisme) - le culte de la bonne érudition et de l´enseignement très large - les humanistes = les hommes d´une bonne érudition, d´une finesse dans les manières, avec une bonne connaissance des auteurs antiques Guillaume Budé (1467 – 1540) – il développe la critique textuelle, il est fondateur de la philologie, il dit que la place dans la société est dépendante du niveau de l´érudition - les évangélistes – les représentants du protestantisme fr., selon eux, la Bible est la seule source pour la formation dans la foi Jacques Lefèvre d´Étaples (1453 – 1536) – c´est le professeur de philosophie, il traduit la Bible en français Erasme de Rotterdam – il pratique la méthode « ad fontes » en travaillant avec les textes de la Bible, il est d´origine hollandaise (son œuvre - Éloge de la folie) - l´homme de renaissance – celui que sait tout faire (Léonard de Vinci, Tizian ...) - la protectrice des humanistes et des protestants – Marguerite de Navarre, sœur du roi François 1^er, écrivaine elle-même – L´Heptaméron La Réforme (mouvement protestant) – en France, liée avec l´humanisme sans aspect politique ni social Jean Cauvin (1509 – 1564), en latin : Calvinus - il crée un protestantisme très rigoureux - il enseigne la prédestination (et pour le salut et pour la damnation) - il présente une morale dure - c´est le contraire de l´optimisme fr. humaniste avec les joies terrestres, il demande une morale dure POÉSIE – la langue et la versification sont fixées, « poètes » est un métier, on travaille selon des programmes (« recettes ») I – 1450 – 1520 = les grands réthoriqueurs II – 1520 – 1550 – Clément Marot, l´école lyonnaise III – 1549 – 1570 – La Pléiade Pierre de Ronsard Odes (1550 – 1552) – poésie savante d´une mise en musique facile, recours constant au mythe – c´est toujours une louange d´un grand personnage, Ronsard s´adresse même aux divinités Hymnes – il aborde les problèmes cosmiques, moraux et méta physiques, le langage est du domaine du mythe et d´allégorie (la Vertu, l´Éternité, la Mort, le Ciel) (hymne, m. = l´éloge d´une personne ou d´une nation avec des descriptions, invocations, récits X jusqu´ici, il existait une hymne, (f.) = du domaine de la poésie religieuse chantée Joachim du Bellay - il vit à la cour papale à Rome où il obtient la bonne connaissance des poètes latins, de nouveaux poètes italiens et de la nature humaine - 1557 – il rentre en France, il publie ses poèmes, il sait qu´il est un grand poète, mais il meurt trop jeune Regrets (nostalgie, satire) – recueils de sonnets Jeux rustiques – avec le symbolisme néoplatonicien Poëmata – poésie néolatine - en 1549 – du Bellay écrit la Défense et illustration de la langue française qui devient le manifeste de la Pléiade Baroque /fin du XVI^e siècle – 1ère moitié du XVII^e siècle/ - c´est la période entre la Renaissance et le Classicisme, le terme « baroque » est postérieur - historiquement, c´est la fin des guerres de religion (l´Édit de Nantes – 1598), le gouvernement d´Henri IV et Louis XIII, l´époque des réorganisations dans l´économie, l´agriculture (ministre Sully), l´administration du pays avec l´influence du cardinal Richelieu (qui a fondé l´Académie française en 1635) et du cardinal Mazarin - le mot « baroque » avait un sens péjoratif, il vient du portugais et signifie qc d´irrégulier, de bizarre, hors normes; au 20e siècle, cela devient la catégorie de l´histoire de l´art par opposition au classicisme et on commence à l´utiliser aussi dans la littérature - il s´agit de l´ouverture sur l´infini, de la fascination par le changement, le mouvement, l´instabilité des choses ce qui peut s´exprimer de manières variées, on aime les jeux de la métamorphose et de l´illusion (cf. « le trompe-l’œil ») salons aristocratiques – p. ex. Mademoiselle de Scudéry – elle publie aussi quelques volumes de Conversations – c´est le code de civilité à l´usage des honnêtes gens, la question touchant les femmes est intéressantes : elles n´aiment ni la vulgarité ni les manières libérées, la femme a même le droit de se décider à propos de son avenir (même dans la question de son futur mari !) = c´est NOUVEAU !! littérature : - elle s´enferme dans des conventions - le peuple et tout ce qui est bas est exclu - règle de choix, refus de l´ordre - développement de la préciosité, du raffiné, l´effort de tromper (p. ex. une idée banale exprimée par une forme originale) - sujets invraisemblables, le goût des techniques exagérées – l´hyperbole - genres : roman pastoral, roman héroïque, roman galant, roman précieux, tragicomédie, ballets de cour, poésie galante, précieuse (X vers la fin de cette période aussi le burlesque qui est grossier et irrespectueux) - les conditions ne sont pas favorables à un développement considérable de la litt. (la poésie est soumise à l´intellectualisme) - la préciosité – mode de recherche (manière de se vêtir, de s´exprimer), c´est une affectation de la « rareté » (attaques satiriques – Molière) - déviation extrémiste vers un raffinement dans l´expression métaphorique et périphrastique et vers le besoin d´emphase : - ex. : le cimetière des morts et des vivants – une librairie - l´instrument de propreté – un balai - l´ameublement de la bouche – les dents Poésie - idées banales exprimées d´une manière originale, raffinée - refus de l´ordre, de logique, de tout ce qui est bas (aussi du peuple) - beaucoup de descriptions, de détails - thèmes non vraisemblables, beauté de la laideur et la déformation du beau, passions, violence, crainte de mort, visions apocalyptiques, obscurité - souvent on décrit les souffrances de l´amour, les tortures subies par les amants, leur angoisse – d´une part la glorification de la beauté de la femme aimée et d´autre part des plaintes qu´elle est cruelle - on joue sur les contrastes et la polyvalence des images et des notions Jean de Sponde (1557 – 1628) - un des rares poètes métaphysiques français - études humanistes, bonnes connaissances du latin et du grec, milieu des protestants - vers la fin de sa vie – une conversion sincère et méditée au catholicisme pour laquelle il était très attaqué des protestants, p. ex. d´Agrippa d´Aubigné Sonnets d´amour Sonnets sur la mort - stances (comme genre des strophes lyriques) où l´amour et la mort sont inséparablement liés, la perspective de la mort pousse l´homme à jouir de la vie (=jeu d´antithèses) Philippe Desportes (1546 – 1606) - influencé par Ronsard et Pétrarque, considéré comme poète néo-pétrarquiste, c´est une poésie raffinée avec une musicalité douce - il travaille dans la diplomatie, à la cour royale - c´est un imitateur (l´art d´imiter était apprécié aussi à cette époque-là), mais sa virtuosité technique et l´audace de son imagination sont très appréciées, il s´occupe de la pureté de son vocabulaire poétique, il écrit une poésie raffinée et musicale Stances Amours (de Cléonice, de Diane, d´Hippolyte) Traduction des psaumes de David – poésie chrétienne de qualité Agrippa d´Aubigné (1552 – 1630) - protestant, formé par l´humanisme, fiancé de Diane Salviati, nièce de Cassandre de Ronsard, or, le père de la fille a rompu les fiançailles à cause de la différence des religions (elle était catholique), le poète en était trop marqué et sa poésie, bien sûr aussi Le Printemps - sonnets et stances pleins de douleur et de la violence expressive de l´amour perdu - images sombres et pathétiques, funèbres sanglantes, visions d´horreur, de guerre - un des sommets (paroxysme) de la poésie baroque Les Tragiques - une des œuvres les plus importantes de l´épique français – c´est un produit authentique du baroque - malgré la déception en amour l´auteur continue son service de soldat, même du maréchal plus tard - après la déception par la politique de conciliation d´Henri IV, il s´exile à Genève - il exprime d´une manière allégorique son fanatisme du militant et ses visions apocalyptiques, avec une éloquence enflammée de la foi, beaucoup d´hyperboles, de contrastes et d´images inattendues, il n´est pas objectif, il accuse les Valois et Catherine de Médicis de la poursuite des protestants - 7 chants: Misères, Princes, La Chambre dorée, Les Feux, Les Fers, Vengeances, Jugement François de Malherbe (1555 – 1628) - le poète qui refuse l´esthétique du baroque - la poésie doit se gouverner aux mêmes lois que le discours - sa doctrine, ce sont seulement les préceptes grammaticaux et métriques et une critique de défauts, il s´agit en fait d´une série d´interdictions et de prescriptions dans la versification fr. - la poésie est selon lui « un jeu de société », le poète n´a pas une mission importante - il a tué la poésie lyrique en France pour 200 ans - il n´a pas écrit un art poétique spécial, il met en pratique tout ce qu´il veut changer et proclamer, mais il a écrit Les Poèmes de Philippe Desportes où il critique les fautes et les négligences stylistiques que selon lui le poète a fait dans sa poésie baroque Penseurs du baroque et du classicisme : François de Sales – évêque de Genève - représentant de l´humanisme chrétien (l´Église catholique l´a proclamé « saint ») - il défend le catholicisme contre la Réforme - dans ses œuvres, il rend accessible à tous ses propositions de la spiritualité moderne - son idéal de la vie est basé sur la douceur et la dévotion (malgré son caractère cholérique qu´il a su maîtriser) - Introduction à la vie dévote, Traité de l´amour de Dieu René Descartes – le représentant du rationalisme, Discours de la méthode – (voir le cours magistral sur le classicisme) Blaise Pascal (1623 – 1662) - physicien, mathématicien, savant, moraliste – il est contre le rationalisme de Descartes - Pensées – la présentation de la morale chrétienne, la seule vérité et le bonheur se trouvent dans le christianisme Jean de la Fontaine Fables - genre didactique en prose, un style sec et rapide - enseignement sur la sagesse et la prudence Jacques Bénigne Bossuet (1627 – 1704) - évêque, maître de la prose du 17^e s., maître de l´éloquence de la chaire (= kazatelna) - il influence les rois par ses théories politiques Politique tirée de l´Écriture sainte – selon lui, la monarchie est la forme la plus naturelle du gouvernement, le roi doit utiliser la raison et être responsable devant Dieu Oraisons funèbres – l´influence du style baroque - représentant du rationalisme X le mysticisme de : Fénélon (1651 – 1715) - connu pour son roman pédagogique Les Aventures de Télémaque o Télémaque, c´est le fils d´Odyssée (Ulysse) o il cherche son père accompagné par un ami (= mentor, en fait, c´est la déesse Minerve) o il observe les choses différentes, son ami lui donne un commentaire, le thème de la re-féodalisation de la société comme le remède contre l´absolutisme Classicisme - c´est la période du 17^e s., on peut la dater entre 1598 (la fin des guerres de religion proclamée par l´Édit de Nantes d´Henri IV) et 1715 (la mort de Louis XIV dont le règne accompagne cette période historique), or, au début du siècle, c´est du point de vue littéraire plutôt le baroque, ce n´est que progressivement que l´esthétique classique évolue ; les deux s´interpénètrent un certain temps - politiquement, c´est surtout la monarchie absolue de Louis XIV avec plusieurs guerres, mais aussi le soutien des artistes « classiques » prouvé par la fondation de l´Académie française par le cardinal Richelieu (cet événement appartient à la fin de l´époque du baroque, mais joue un rôle plus important au classicisme et également plus tard) - la théorie de la création littéraire est définie dans les écrits théoriques de ce temps (p. ex. L´Art poétique de Boileau, les préfaces de Corneille, de Molière et de Racine, le discours du poème dramatique de Corneille etc.) - c´est le courant qui produit les œuvres en vue de s´opposer au baroque et à la préciosité - esthétiquement, c´est la recherche de l´ordre et de la régularité dans la structure des œuvres et dans leur style, le but du classicisme, c´est une œuvre parfaite, son rôle, c´est d´INSTRUIRE (= mener vers le bien) et de PLAIRE - les grands principes de la création littéraire classique: § la distinction des genres § la formulation des règles propres à chaque genre et à chaque mode d´expression § la technique de l´imitation originale des modèles anciens § la référence à la nature, à la raison et à la vraisemblance - le souci de règles dans les œuvres sort de la mentalité bourgeoise (des fonctionnaires) qui s´appuient sur la régularité, la logique, les lois - ce courant littéraire est à la fois social et moral, le canon moral de l´époque, c´est un terme historique, le but était de ne pas choquer les bienséances, l´honnête homme reste toujours l´idéal de l´époque - dans les œuvres, il y a des débats moraux et psychologies intérieurs des personnages, on les trouve dans des pièces de théâtre, mais aussi dans de rares œuvres prosaïques (p. ex. Madame de la Fayette, La Princesse de Clèves) - le modèle idéal de l´« honnête homme » et la conscience de la condition tragique produisent la tension entre l´honnêteté et le tragique - pour résumer nous pouvons dire avec l´Internet que le XVII^e siècle est un siècle majeur pour la langue et la littérature fr., en particulier pour le théâtre classique (comédies de Molière et tragédie de Corneille et de Racine)[2] - cette esthétique classique est soutenue par le développement de la linguistique - on trouve les premiers grammaires et dictionnaires de la langue - on veut mettre en règles le fonctionnement de la langue, le définir pour pouvoir présenter les normes du travail d´un poète ou d´un écrivain plus généralement (vocabulaire, syntaxe, poétique) roman - ce genre n´est pas très apprécié, on ne peut pas y pratiquer bien les normes exigées par l´époque, mais il y a quand même l´orientation vers la psychologie qui est acceptée - une des rares œuvres de qualité, c´est La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette (1634 – 1693) o le personnage principal, c´est une jeune dame, très belle, l´auteur présente ses sentiments intérieurs : elle est mariée avec un vieux comte et elle lui reste fidèle même si elle tombe amoureuse d´un jeune duc o elle sait maîtriser ses passions, elle se sert de sa raison, même après la mort de son mari elle refuse le duc, elle dit : « J´avoue que les passions peuvent me conduire, mais elles ne sauraient pas m´aveugler. » o c´est la fidélité et la maîtrise de soi (= sebeovládání) qui comptent beaucoup pour cette société du classicisme o la dimension théâtrale des scènes et la sobriété du style sont aussi appréciés Age des Lumières - culte de la raison - souci de publier toutes les connaissances de l’époque dans un seul livre – Encyclopédie - journaux – clubs, conversations des questions actuelles, création de l’opinion publique dans la littérature – sentimentalistes : Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737 – 1814) - le ton exotique de ses œuvres Pierre et Virginie (1781) - l´amour de deux jeunes gens purs, une description forte de la nature, l´action se passe à Mauritius (l´île tenue par le gouvernement fr.) rationalistes et philosophes : Denis Diderot – considère les gens qui vivent selon les valeurs traditionnelles comme aveugles, ceux qui voient – ce sont les voyants, parce qu’ils ont accepté les nouvelles idées matérialistes Voltaire – tous les genres, prose, pièces de théâtre, conflit de foi et d’amour; nouveau genre : conte philosophique Il se moque des valeurs traditionnelles, il publie p.ex. un poème satirique et ridiculisant sur Jeanne d’arc (La Pucelle d’Orléans) Montesquieu - il critique la société, théorie des climats, il s’exprime sur la politique, sur les lois, - Lettres persanes – critique de la société française, de l’absolutisme et l’eurocentrisme du pouvoir Jean-Jacques Rousseau - Représentant du premier romantisme, publie ses Confessions - ce qui est le prédécesseur des œuvres autobiographiques, c’est sa vie intérieure, ce qu’il vit, ce qu’il pense… Révolution française : évolution de la rhétorique, des journaux; mépris de l’Église, des couvents, beaucoup de cruauté… La relation avec la religion devient par conséquence l’affaire privée et la société est découpée Une grande tension parmi les gens qui sont pour la république après la révolution et ceux qui veulent garder des valeurs traditionnelles Le XIXe siècle - A partir du romantisme, les périodes chronologiques auront leur propre chapitre Bibliographie : Šrámek, Jiří. Francouzská literatura v kostce. Olomouc: Votobia. 2003. Dictionnaire Bordas de la littérature française. Bordas, Paris 1994. Berthelot, Bury, Cherpentier – Langue et Littérature. Anthologie Moyen-Age – XVIe – XVIIe – XVIIIe siecles. Nathan, Paris 1992. Lepape, Pierre - Země literatury. Host, Brno 2006. Rémond, René – Leboucher, Marc. Le christianisme en accusation. Barbarin, Philippe – Ferry, Luc. Quel devenir pour le christianisme? Paris: Albin Michel, 2011. Gauchet, Marcel. Odkouzlení světa: dějiny náboženství jako věci veřejné. Brno: CDK, 2004 Revue Salve. 4/09. Praha: Krystal, 2009. Bakešová, Václava: La Conversion de Joris-Karl Huysmans. Brno: Masarykova univerzita, 2009. Bednářová, Jitka. Josef Florian a jeho francouzští autoři. Brno: CDK, 2007. Čep, Jan. Umění a milost. Brno: Vetus Via, 2001. Gugelot, Frédéric. La conversion des intellectuels au catholicisme en France 1885-1935. Paris: Éditions CNRS, 1998. Griffiths, Richard. Révolution à rebours. Paris: Desclées de Brouwer, 1971 ________________________________ [1] Plusieurs sources : Šrámek – Přehled dějin francouzské literatury. FF MU, Brno 1997. ISBN 80-210-1584-5 Dictionnaire Bordas de la littérature française. Bordas, Paris 1994. ISBN 2-04-028041-3 Berthelot, Bury, Cherpentier – Langue et Littérature. Anthologie Moyen-Age – XVIe – XVIIe – XVIIIe siecles. Nathan, Paris 1992. ISBN 2.09.172033.X [2] Cf. La Littérature française du XVIIe siècle [on line]. Accessible de www : http://fr.wikipedia.org/wiki/Litt%C3%A9rature_fran%C3%A7aise_du_XVIIe_si%C3%A8cle