BBCmWffl 1 i Exercices de transposition au discours indirect ...............................................1 ä 9 Exercices de transposition au discours direct................................................10-11 Textes d'auteurs.................................................12 ä 14 1. Mettre les phrases suivantes au discours indirect: 1. «J'ai traverse la Manche a la nage», pretendait-il. 2. «D'ou vous vient cette certitude ? » demanda-t-on au journaliste. 3. Un ecriteau annongait: «La seance ne commencera qu'a 21 heures.» 4. «Voulez-vous patienter quelques minutes ?» nous demanda I'huissier. 5. «Ne te laisse pas aller a tes penchants», lui conseilla-t-elle. 6. «Autrefois, dit en grommelant le vieillard, les automobiles s'arretaient pour laisser passer les pietons». 7. On lit sur les billets de banque : «Tout contrevenant sera poursuivi.» 8. «Ne te mele pas de mes affaires», me cria-t-il. 9. «Votre candidature, a-t-il precise, sera examinee ulterieurement.» 10. «Je suis bien ou je suis et j'y reste», affirma le voyageur. 2. Relier les deux propositions de maniere ä obtenir une phrase complexe Quelle est I'etymologie de votre nom ? Apprenez-le-nous. —► Apprenez-nous quelle est I'etymologie de votre nom. M'aimes-tu ? Jure-le-moi. Qui est-ce qui t'a offert ce bijou ? Avoue-le-moi. Qu'est-ce qui vous interesse ? Indiquez-le-moi. Pourquoi n'accepterait-il pas ma proposition ? Expliquez-le-moi. Que signifiait cette attitude hostile ? Elle se le demandait. Que s'etait-il passe ? Je I'ignorais. Qui est-ce que tu comptes inviter ? Precise-le-nous. Qu'est-ce que tu penses de ce cognac ? Dis-le-moi. Est-ce que nous nous reverrions jamais ? Nous nous le demandions. Se souviennent-ils de leur promesse ? Tächez de le savoir. 1. 2. 3. i 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10 DISCOURS DIRECT ET DISCOURS INDIRECT/ 3. Mettre ces phrases au discours indirect en variant les situations et les verbes introducteurs (ces verbes seront au passe) : Prenez plutöt I'autobus ! -► Le Parisien conseilla au touriste de prendre plutöt I'autobus. 1. Avez-vous reserve votre place ? 2. Je suis venu aussi vite que je Tai pu ! 3. Vous pouvez partir tranquilles. 4. Vous souvenez-vous de votre promesse ? 5. Les resultats de I'analyse seront disponibles demain soir. 6. Oui, c'est bien moi qui vous ai convoque. 7. Tu m'as rendu un tier service en me telephonant! 8. Comment I Vous n'etes pas encore partis ? 9. Messieurs les jures, mon client n'a pas ä prouver son innocence ! 10. Le temps sera maussade sur la majeure partie de la France aujourd'hui. 4. Meme exercice: 1. Prenez votre livre de geometrie ! 2. Combien en voulez-vous ? Un kilo ? 3. La responsable du conducteur n'est pas engagee. 4. Nous avons largement atteint notre objectif. 5. Gardez ia chambre et ne commettez pas d'imprudence ! 6. N'est-ce pas vous que j'ai vu hier devant la Sorbonne ? 7. Le boulevard peripherique sera ferme de minuit ä cinq heures du matin. 8. Degagez le carrefour I 9. Le ministre des Finances serait gravement malade. 10. Tout abus sera puni. *5. Chercher comment relier les elements suivants en faisant les transformations necessaires: 1. L'auteur de ['article pose la question / le theatre est-il superieur au cinema ? 2. On nous a donne des instructions / comment faut-il utiliser cet instrument ? 3. II faut s'interroger / est-il opportun de se reunir ce mois-ci ? 4. Tout le monde refiechit / comment eviter ä i'avenir une pareiiie catastrophe ? 5. La question est / Faff aire est-elle rentable ? 6. Dans ce livre, il est difficile de determiner / quelle est la part de la fiction ? 7. Nous devons nous interroger / comment mettre fin ä ces abus ? 8. Ce nouvel accident pose la question / le Chirurgien est-il responsable en pareil cas ? 9. Les deux parties devront s'interroger / d'ou provient ce malentendu ? 10. Le tribunal devra determiner / ä combien s'eleveront les dedommagements verses aux victimes ? 6. Transposer le texte suivant au discours indirect : Au cours de la reunion electorale, le candidat expliqua : «Je ne vous cacherai pas que la situation est complexe. Le pays subit une crise grave. A quoi servirait de vous dissimuler ia verite ? A quoi bon vous leurrer par de fallacieuses promesses ? Je vous demande de m'accorder votre confiance. Je vous promets que je ferai de mon mieux mais je ne detiens pas de solution miraculeuse.» 7. Transpi a) Paul b) Paul «Apres ( sentimei moment ai-je pris Pourquc *8. Tram Mon I «Partie paysagc liberee i je ne sa venir rrv en quel regrette *9. Tran Le met! - Phedt precipit et lä, s; - C'est Phedre Je t'ai i temps 10. Tran Mon oi parent songei 11. Mem En en' regret en avc impos J'ajou domrr Elle rr 90 / DISCOURS DIRECT ET DISCOURS INDIRECT 7. Transposer le passage suivant au discours indirect en commencant par: a) Paul m'a ecrit...... b) Paul a ecrit ä Virginie ... «Apres ces quelques semaines passees en votre compagnie, il m'est difficile de comprendre vos sentiments ä mon egard. Parfois j'imagine que je ne vous suis pas indifferent; ä d'autres moments, j'ai I'impression que vous souhaiteriez me voir partir et je crains de vous deplaire. Aussi ai-je pris la resolution de m'eloigner, de mettre entre nous une distance necessaire. Je souffre trap. Pourquoi me torturer davantage ?» *8. Transposer le passage suivant au discours indirect en commencant par: Mon amie Anne m'a ecrit de Chamonix... «Partie hier matin de la ville, je suis arrivee ici le soir meme. Quelle joie de me retrouver dans ce paysage si eher ä mon cceur! Je voudrais que vous compreniez mon bonheur ä me voir enfin liberee de mes soucis. Je respire, je contemple la nature, je vais, je viens, je parcours les alpages ; je ne sais comment vous exprimer tout ce que je ressens. Pourquoi ne vous decidez-vous pas ä venir me retrouver ? Allez ! Secouez votre torpeur! Prenez le train qui vous amenera pres de moi en quelques heures et venez me rejoindre. Je vous le demande. Ne resistez plus I Vous ne le reg rette rez pas.» *9. Transposer le passage suivant au discours indirect: Le metteur en scene donna ses indications a Tact/ice qui jouait le role de Phedre : - Phedre doit entrer en scene avec la lenteur d'une somnambule. As-tu compris ? Ralentis ! Ne te precipite pas comme si tu avais ie diable aux trousses ! Traverse la scene en diagonale, arrete-toi et la, sans regarder personne, tu commences ta tirade : «Quelle importune main...» - C'est bien, oui, mais ta voix est trap plaintive ! Recommence. Non, non, ce n'est pas cela ! Phedre ne cherche pas a attirer notre pitie I Pourquoi t'interromps-tu ? Tu ne connais pas ton texte ? Je t'ai repete cent fois qu'il falla.it que tu viennes en sachant ton texte ! Tu nous fais perdre notre temps I 10. Transposer le texte suivant au discours direct: Mon oncle m'a demandé ce que je faisais, ou je courais et si j'avais pense á 1'inquiétude de mes parents quand ils me voyaient m'agiter de la sortě. II m'a suppiié de reprendre mes esprits et de songer que le lendemain j'aurais besoin de toutes mes forces et de tout mon calme. 11. Meme exercice: En entrant dans la galerie, eile declara que les tableaux presentes lui plaisaient beaucoup. Elle regrettait de n'etre pas venue plus tot. Je lui demandai pourquoi eile ne I'avait pas fait puisqu'elle en avait tout le loisir. Elle repondit qu'elle avait ete tres occupee ces derniers temps. II lui avait ete impossible de se liberer; eile le deplorait. J'ajoutai que e'etait vraiment une des plus belles expositions que j'aie vues jusque-la ; il etait dommage qu'elle se termine bientöt car j'aurais aime revenir plusieurs fois. Elle m'approuva. 12. Texte : Resumer le contenu de cette lettre au style indirect. San Francisco, Hotel Stewart, 19mai 1921. Mere cherie, Rien de vous dans mon courrier. Le Consul me confirme qu'on me cherche partout et qu'un telegramme des Affaires etrangeres : m'attend a l'Ambassade avec du courrier officiel. Je dois done filer d'urgence sur Washington, apres quoi, sans doute, sur New York, pour prendre le premier paquebot francais. Je vous telegraphierai de New York la date de mon embarquement. Par votre cousin John Dal Piaz, Directeur general de la "Transat", vous n'aurez pas de peine a connaitre la date et l'heure exacte d'arrivee a Paris du train de correspondance. Que mon beau-frere vienne seul a la gare m'embrasser et me donner, d'homme a homme, de vos premieres nouvelles a tous. Je ne sais quelle vie m'attend a Paris. J'aurai peut-etre a y combattre. J'y lutterai avec les armes que j'ai et saurai suppleer a celles que je n'ai pas. Je connais maintenant le marche des hommes et la vie m'a durci. Ma plus grande force, personne ne s'en doute, est d'ailleurs dans mon detachement secret et dans mon manque total d'ambition — contrairement a tout ce que Ton pense et que Ton pensera toujours de moi. Ne vous faites done pas de souci pour mon avenir : la vie me comblera toujours, malgre moi, de tout ce que je ne lui demande pas. C'est la regie en ce monde. Pour vous, j'ai hate d'etudier les bases d'un meilleur arrangement de vos ressources familiales. L'important, pour l'instant, est l'union de nos cinq cceurs. Je vous embrasse, ma chere Mere, avec une profonde emotion. Votre grand fils. A. Saint-John Perse, Correspondance. 14. Texte: Distil • - Monsieur Ba regardait toujo - C'est moi, re; Alors, Denise ] : - Ah ! tant mi venus, mon on Baudu parut i paroles lentes sur les epaules - Comment ! c Pourquoi n'ete De sa voix do pere, qui avai' enfants. Ce q travaillait bier Pourtant, il pr decouvert un vue ; et justen une place pou - Vous compn On ne me dei nous tirerions 13. Texte : Resumer le contenu de cette lettre au style indirect. [Juby, 1928] Ma petite maman, Nous avons fait tous ces temps-ci des choses magnifiques : rechercher des camarades perdus, sauvetage d'avion, etc., je n'ai jamais tant atterri ni dormi dans le Sahara, ni entendu de balles siffler. J'espere toujours revenir en septembre mais j'ai un camarade prisonnier, et c'est mon devoir de rester tant qu'il est en danger. II se peut que je serve encore a quelque chose. Pourtant, parfois je reve d'une existence ou il y a une nappe, des fruits, des promenades sous les tilleuls, peut-etre une femme, ou Ton salue aimablement les gens quand on les rencontre au lieu de leur tirer dessus, ou Ton ne se perd pas a deux cents a l'heure dans la brume, ou Ton marche sur un gravier blanc au lieu d'un eternel sable. Tout 9a, c'est si loin ! Je vous embrasse tendrement, Antoine Antoine de Saint-Exupery, Correspondance. 92 / D1SCOURS DIRECT ET DISCOURS INDIRECT 14. Texte : Distinguer les passages au style direct, et au style indirect libre. - Monsieur Baudu ? demanda Denise, en se decidant enfin a s'adresser au gros homme, qui les "t regardait toujours, surpris de leurs allures. ] - C'est moi, repondit-il. i. Alors, Denise rougit fortement et balbutia : - Ah ! tant mieux ! ... Je suis Denise, et voici Jean, et voici Pepe... Vous voyez, nous sommes ]' venus, mon oncle. ■5 Baudu parut frappe de stupefaction. Ses gros yeux rouges vacillaient dans sa face jaune, ses • paroles lentes s'embarrassaient. II etait evidemment a mille lieues de cette famille qui lui tombait - sur les epaules. - Comment ! comment ! vous voila ! repeta-t-il a plusieurs reprises. Mais vous etiez a Valognes ! ... Pourquoi n'etes-vous pas a Valognes ? De sa voix douce, un peu tremblante, elle dut lui donner des explications. Apres la mort de leur , pere, qui avait mange jusqu'au dernier sou dans sa teinturerie, elle etait restee la mere des deux enfants. Ce qu'elle gagnait chez Cornaille ne suffisait point a les nourrir tous les trois. Jean travaillait bien chez un ebeniste, un reparateur de meubles anciens ; mais ii ne touchait pas un sou. Pourtant, il prenait gout aux vieilleries, il taillait des figures dans du bois ; meme, un jour, ayant decouvert un morceau d'ivoire, il s'etait amuse a faire une tete, qu'un monsieur de passage avait vue ; et justement, c'etait ce monsieur qui les avait decides a quitter Valognes, en trouvant a Paris une place pour Jean, chez un ivoirier. ' - Vous comprenez, mon oncle, Jean entrera des demain en apprentissage, chez son nouveau patron. On ne me demande pas d'argent, il sera loge et nourri... Alors, j'ai pense que Pepe et moi, nous nous tirerions toujours d'affaire. Nous ne pouvons pas etre plus malheureux qu'a Valognes. Emile Zola, Au Bonheur des Damesi 1883).