Recrutement : notre tour de France des emplois à saisir en 2019 >Économie>Emploi|Jean-Louis Picot|04 février 2019, 7h51|MAJ : 04 février 2019, 9h15|2 http://s1.lprs1.fr/images/2019/02/04/8003415_f9c9a7ea-2648-11e9-846a-0c8bb6724430-1_1000x625.jpg Les offres d’emploi sont nombreuses, partout en France et dans tous les secteurs en ce début d’année 2019. LP Avec un taux de chômage en baisse, les perspectives de recrutement se confirment pour 2019. Région par région, découvrez notre Top 5 des entreprises qui recrutent, les opportunités d’emplois et les profils recherchés près de chez vous. Tour de France de l’emploi, étape 2. Après un premier rendez-vous début 2018, le Parisien - Aujourd’hui en France recense à nouveau les principales opportunités d’embauches dans les treize régions françaises et les DOM-TOM pour l’année en cours. Elles sont nombreuses, partout et dans tous les secteurs ! Que l’on fasse partie de la main-d’œuvre non-qualifiée ou que l’on sorte d’une école d’ingénieurs, des possibilités existent, y compris pour les candidats à la reconversion. Dans un contexte où le taux de chômage recule dans toutes les régions par rapport à l’an dernier (de - 3,6 % dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’à - 10 % en Corse), notre grande boucle de l’emploi le confirme. Elle met en exergue le dynamisme de nos entreprises, des plus grandes, des plus patrimoniales, jusqu’aux dernières-nées. Des secteurs en tension Ce formidable élan n’empêche pas une relative frustration car certains domaines d’activité ne trouvent pas toujours les profils recherchés… C’est notamment le cas dans la restauration, la santé, l’industrie ou encore le bâtiment et les travaux publics (BTP). Autant de secteurs dits en tension. Les raisons de ces difficultés à embaucher sont diverses. Le métier concerné peut souffrir d’une mauvaise image et rebuter les candidats potentiels. Il n’existe parfois pas de formation adéquate ou les personnes formées ne le sont pas en nombre suffisant pour satisfaire la demande de main-d’œuvre. L’immobilier, la banque, le BTP… Au rayon des bonnes nouvelles, elles sont nombreuses ces toutes dernières semaines. L’acteur du marché immobilier Century 21 vient d’annoncer un millier de recrutements pour cette année, dans 17 métiers différents. Dans un secteur de la banque en plein renouvellement, BNP Paribas promet 2 000 CDI, plus 2 000 postes d’alternants et un millier de stagiaires. Le groupe de certification Apave, qui accompagne entreprises et collectivités dans la maîtrise des risques techniques, humains et environnementaux, propose, lui, 900 postes. En Auvergne-Rhône-Alpes, le Club Med tient le rythme d’une ouverture de site par an et y recrute 1 500 personnes chaque année. Enfin, la Fédération nationale des travaux publics fait état de 40 000 embauches par an pendant les cinq prochaines années. « Formation à la clé, avec des salaires qui démarrent 20 % au-dessus du smic », précisent les représentants de professions qui peinent à séduire les jeunes générations. Des start-up créatrices d’emplois Au-delà de ces poids lourds traditionnels de l’économie et de l’emploi, les pépites se multiplient. Partout en France, des start-up déjà championnes de la créativité et de l’innovation se font peu à peu une place sur le terrain de la création d’emplois. Nous en avons croisé quelques-unes. Depuis la Moselle, Divacore inonde le marché des accessoires audio sans fil, en Occitanie, Syntony invente le GPS sans satellite, et dans le Sud, Avencod utilise le numérique pour intégrer des autistes dans l’entreprise… Toutes ont besoin de recruter pour poursuivre leur croissance. Et il en va de même pour les beaucoup plus classiques filières du parfum dans le Sud, de l’automobile dans le Grand Est ou du textile en Bourgogne-Franche-Comté. LIRE AUSSI >«De nouveaux métiers émergent» Dans un tel contexte, on n’arrive pas à croire que la timide embellie sur le front du chômage ne s’accélère pas sur l’ensemble des régions. Donner des moyens à la formation, l’adapter rapidement et encore plus aux besoins sera primordial pour cela. Tout comme, sans doute, des salaires plus attractifs dans certains secteurs.