1/         Lire le texte suivant puis, après en avoir souligné tous les pronoms compléments,
indiquer ce qu’ils remplacent.

                                              COMORRE

C'était aux temps déraisonnables où les démons étaient des hommes nés de femmes malheureuses. Le
seigneur de Cornouaille était de tous le plus sanglant. [...]

Il se prit un jour de désir pour la fille du roi de Vannes. Il la voulut pour femme. Son nom était
Triphyne. Elle était belle et simple, naïve autant que le jour neuf, rieuse comme l'eau des
sources. Sur les tours du château de son père on mit tous les drapeaux en deuil. Comorre s'était
déjà couché sur quatre épouses. Il n'avait pas vécu un an avec chacune. Toutes étaient mortes
assassinées. Or, on ne pouvait pas lui refuser Triphyne sous peine de le voir massacrer gens et
bêtes, incendier les bourgs, rougir de sang les fleuves. Elle pleura trois jours, au quatrième fit
son bagage. A l'instant de partir Veltas son confesseur lui fit don d'une bague. Elle était
d'argent blanc.

- Garde-la, lui dit-il. Avant d'aller dormir, le soir, consulte-la. S'il advient qu'un danger te
menace, tu la verras virer au noir. Fille, sois courageuse, et que Dieu te protège.

                                                                     H. GOUGAUD, La bible du Hibou,
                                                                      © Ed. du Seuil, coll. Points.


2/         Lire le texte suivant puis indiquer quel personnage ou quel objet est désigné par les
pronoms personnels.

                             Cendrillon ou la petite pantoufle de vair

Quand ses deux soeurs revinrent du Bal, Cendrillon leur demanda si elles s'étaient encore bien
diverties, et si la belle Dame y avait été; elles lui dirent que oui, mais qu'elle s'était enfuie
lorsque minuit avait sonné, et si promptement qu'elle avait laissé tomber une de ses petites
pantoufles de vair, la plus jolie du monde; que le Fils du Roi l'avait ramassée, et qu'il n'avait
fait que la regarder pendant tout le reste du Bal, et qu'assurément il était fort amoureux de la
belle personne à qui appartenait la petite pantoufle.

                                                         Charles Perrault, Contes de la Mère l'Oye.


3/         Compléter les phrases suivantes à l'aide des pronoms personnels qui conviennent.

Orsoleone, le doyen des Chiglianais, se retourna vers ses compagnons et …………… surprit en train de
se signer.
"Que faut-il donc faire? ……………demandait-il à voix basse.
- Hélas, ……………crains que ……………ne puissions rien, chuchota l'un d'entre eux, ……………sais bien que les
gens de Renno passent pour détenir des pouvoirs magiques. Demande- ……………quelles sont leurs
intentions."

                           (C. Bourguignon-Fasseto, La vengeance du Catenacciu, éd. Hachette 1981.)
                                                                                                  .
  A ce moment même, Ulysse se leva pour aller à la ville. Autour de sa personne, Athéna répandit un
 nuage épais, par bienveillance et dans la crainte qu'un des fiers Phéaciens, …………… rencontrant, ne
      …………… adressât des paroles blessantes et ne …………… demandât son nom. Au moment où …………… allait
entrer dans l'aimable ville, la déesse aux yeux brillants vint à sa rencontre sous les traits d'une
                                                                   petite fille portant une cruche.

                                (Homère, l'Odyssée, chant VII, Ed. Garnier-Flammarion (trad. 1995).

                                                                                                  .

4/         Réécrire le texte suivant en remplaçant les mots entre parenthèses par des pronoms :

Dans la rue stationne une voiture. (Dans la voiture) se trouve une mystérieuse femme à lunettes
noires. (La femme) porte une robe rouge et un chapeau à fleurs. Je connais (ce chapeau à fleurs),
c'est (le chapeau) de ma grand-mère ; (ma grand-mère) le porte quand elle va au marché en été. Elle
va (au marché) le jeudi et j'accompagne (ma grand-mère) (au marché) quand je suis en vacances chez
(ma grand-mère). Je descends immédiatement dans la rue, je me précipite vers la voiture, j'ouvre la
porte et je m'enfuis avec le chapeau de ma grand-mère !


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