LITTÉRATURE AU XVIe SIECLE Agrippa d'Aubigné.jpg Pierre de Ronsard Joachim Du Bellay (1522-1560) ClementMarot.jpg Francois Rabelais - Portrait.jpg 250px-Marguerite_d%27Angoul%C3%AAme_by_Jean_Clouet Statue de Michel de Montaigne, Esplanade des Quinconces à Bordeaux. Statue en marbre blanc réalisée par le sculpteur Dominique Fortuné Maggesi, en 1858. 180px-Maurice_Sc%C3%A8ve Theodore-de-Beze-2.jpg « Un siècle en mouvement » •L’idée que la Renaissance ouvre les temps moderne est née au XIXe siècle. • •L’Humanisme et la Renaissance sont caractérisés des plusieurs points de vue: – littéraire – religieux – géographique et économique – technique •Point de vue littéraire: – réappropriation de l’héritage antique – constitution des littératures nationales •Point de vue religieux: – la Réforme – la contestation du pouvoir politique dogmatique de la Rome pontificale •Point de vue géographique et économique: – l’ouverture du monde •Point de vue technique: – invention de la typographie • • •L’humanisme renaissant commence par s’appuyer sur l’humanisme médiéval et les lettres (humaniores litterae) – textes à l’ancien (romans médiévaux, chroniques…) – textes « modernes » (réforme poétique et théâtrale) – liaison des philologie, encyclopédisme, connaissance de soi-même •Erasme (1468-1536) •Guillaume Budé (1468-1540) •Jacques Lefèvre d’Etaples (v. 1430-1537) • • ERASME Le « prince de l’humanisme »: Erasme (1468-1536) •naît à Rotterdam la même année que Guillaume Budé •d’origine modeste, à devenir une des plus grandes figures de son temps •diverses écoles Frères de la Vie Commune • Desiderius Erasmus, peinture de Hans Holbein le Jeune •Desiserius Erasmus Roterodamus (erasmos signifiant en grec « l’aimé ») •une vie monastique •nommé prêtre à vingt-cinq ans •de longs voyages •il publie les Adages et le Manuel du Soldat Chrétien •traduction du Nouveau Testament •Thomas More •Éloge de la Folie •François Ier, fasciné par cette figure hors du commun, cherche à l’attirer à la Cour, mais Érasme veut avant tout rester indépendant et refuse toutes ses invitations. •la querelle avec Luther •la dernière année de sa vie à Bâle • •CITATIONS •Suivant la définition des stoïciens, la sagesse consiste à prendre la raison pour guide; la folie, au contraire, à obéir à ses passions; mais pour que la vie des hommes ne soit pas tout à fait triste et maussade, Jupiter leur a donné bien plus de passions que de raison. Éloge de la Folie Guillaume Budé (1468-1540) La philologie: Guillaume Budé (1468-1540) •études de droit, mais fasciné par la littérature •Il apprend en même temps le grec, les mathématiques, les sciences naturelles, la philosophie, l'histoire, la théologie, le droit et la médecine •Budé représente un nouveau type d'écrivain, autodidacte et laïc • 225px-Guillaume_Bud%C3%A9_by_Jean_Clouet •Collège des Trois- Langues (le futur Collège de France); 1530 •Budé est lié avec Érasme mais aussi avec Thomas More, Rabeais, Dolet •Bibliothèque de Fontainebleau qui sera plus tard transportée à Paris pour devenir la Bibliothèque nationale •« maître de la librairie du Roy » •Il pense que le savoir mène à la sagesse et conçoit l'étude comme une voie de salut et de sainteté. •OEUVRES PRINCIPALES •De studio literarum recte et commode instituendo, •De Asse, •De Transitu hellenismi ad christianismum, •De Philologia • Jacques Lefèvre d’Etaples (v. 1430-1537) Jacques Lefèvre d’Etaples (v. 1430-1537) •Jacobus Faber (Stapulensis) •aristotélisme (Padoue) •platonisme (Florence) •travail de fond sur le texte aristotélicien •traduction française de la Bible: les Evangiles et l’Ancien Testament • 180px-FaberStapulensis Les Grands Rhétoriqueurs Les Grands Rhétoriqueurs •Le terme grands rhétoriqueurs (ou grands rhéteurs) a été inventé au XIXe siècle pour désigner péjorativement des poètes de langue française de la fin du XVe siècle. Le terme fait également allusion aux « rhétoriqueurs » du Moyen Âge. • •« seconde rhétorique » codifiant la poésie •ils ne forment pas une école •ils ont adopté des principes d'écriture comparables •vivent dans des cours princières ou royale •ils sont payés pour montrer leur virtuosité, mais aussi pour louer le mécène qui les nourrit. •virtuosité technique : –développent des métaphores –multiplient les jeux poétiques (acrostiches, palindromes, rimes équivoquées, fatras, coq-à-l'âne...) •Georges Chastellain •Jean Meschinot •Olivier de la Marche •Jean Molinet •Guillaume Cretin •Jean Marot •Octovien de Saint-Gelais •André de la Vigne •Jean Bouchet •Clément Marot Clément Marot 1496-1544 Clément Marot 1496-1544 •compose en 1515 le poème allégorique le Temple de Cupido et devient valet de chambre et secrétaire de Marguerite d'Alençon, sœur du roi •épitres, ballades, rondeaux • Clément Marot •emprisonné sur dénonciation d'avoir mangé « lard en carême » et transféré du Châtelet qu'il décrira dans son Enfer de 1539 •en 1527, il est arrêté à nouveau •affaire des placards •Marguerite de Navarre, Renée de France •traduit les Psaumes en vers français (49 sur 150) •Son Enfer est un catalogue mythologique plein de réminiscences virgiliennes. •Il adapte Roman de la Rose dans son Temple de Cupido • et il édite Villon en 1533 •le Partement d'Anne - poète de l'amour, homme du monde, exprime avec l'emphase nécessaire la beauté de la grande amie, et la ferveur d'un sentiment idéal et platonique •« Épître au Roi pour Marot malade à Paris fut écrite lorsque Marot, en avril 1531, était atteint de la peste. Son valet de chambre venait de lui voler l'argent donné par le roi. Jamais il ne s'est montré conteur plus vif, inattendu, plaisant, que dans le récit de ses mésaventures. Jamais personne n'a si bien su voiler, sous le rire et la fantaisie, une mélancolie profonde. Jamais aussi on n'a mêlé à l'expression d'une telle mélancolie le badinage subtil qui amène adroitement une prosaïque demande d'argent. » L’Adolescence clementine •les pièces sont classées par genres •une nouvelle poétique •un immense succès •épigramme, rondeau, épitre maro2 •François Ier radicalise sa politique •Les Psaumes sont mis à l’index •refuge à Genève avant de mourir à Turin •écarté par La Pléiade •ressuscité par Voltaire et par La Fontaine Marguerite de Navarre (1492-1549) Marguerite de Navarre (1492-1549) • •Le Débat d’amour MargueriteAnnePisseleu •Marguerite de Navarre ou Marguerite d’Angoulême. Elle est née le 11 avril 1492 à Angoulême •sœur de François Ier •diplomatie •défend des écrivains suspects • • • Fichier:Marguerite de Navarre.jpg • •Dialogue en forme de vision nocturne • •Miroir de l’âme pécheresse • •Chansons spirituelles • •Marguerite de la Marguerite des princesses • •Heptameron • 9782070401567FS ·L’Heptaméron, recueil de 72 nouvelles racontées en 7 jours. •l'imitation du Décaméron •la mort empêcha Marguerite de terminer son œuvre •les ruses et les tromperies de l'amour •Dix voyageurs sont réunis dans une abbaye, alors qu'un violent orage a coupé toute communication. Pour passer le temps, cette société écoute des histoires "vraies" dans des registres divers. La Querelle des Amies La Querelle des Amies •Bertrand de la Broderie: L’Amye de Court – portrait cynique de la femme → origine d’une querelle •Antoine Héroët lui répond avec La Parfaicte Amye; éros platonicien: L’Androgyne de Platon •Contr’Amye de court de Charles Fontaine → institution chrétienne du mariage •Louise Labé – autre image de la femme affirmant sa liberté dans l’amour et dans l’esprit ECOLE LYONNAISE Sandro Botticelli - Portrait de Dante petrarque6 portrait_presumed_clement_mar_hi Pierre-de-Ronsard Lyon au début du XVIe siècle •véritable capitale de la Renaissance française •centre du commerce international •ville cosmopolite et ouverte •porte de l'Italie •accueillit chaque année toute la cour du roi François 1er •C'est à cette époque qu'est née l'école lyonnaise de poésie qui peut être considérée comme la première école française de poésie, si l'on excepte, au Moyen-Age, la poésie lyrique des troubadours (langue d'oc) et des trouvères (langue d'oïl). •En France, la poésie de la Renaissance concerne une période assez courte, 1530-1560. •Elle évoluera assez vite vers le baroque. •L'idée maîtresse : •faire revivre la culture antique tout en mettant en valeur les langues nationales trois phases principales : •1) autour de Clément Marot •2) l'Ecole lyonnaise avec Maurice Scève, Pernette du Guillet et surtout Louise Labé •3) la Pléiade l'école lyonnaise de poésie •De 1540 à 1560 •chef - Maurice Scève •indépendance et liberté d'écriture •inspiration pétrarquiste et néoplatoniste •motif de l'amoureux souffrant •Louise Labé •Pernette du Guillet •travail des imprimeurs → de nombreux textes de l'Antiquité grecque et latine •Tout bourgeois lyonnais se doit de faire apprendre au moins une langue ancienne à ses enfants •la médecine avec les recherches de Symphorien Champier qui fut aussi philosophe et le passage de Rabelais •→ fut médecin à l’Hôtel Dieu, il écrivit Pantagruel Louise Labé (1524-1566) •Louise Labé •(1524-1566) •est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon • 260000534X LOUISE LABE •Née à Lyon, Louïze Charly, surnommé Labé est la fille d'un riche artisan cordier •ce sera également la profession de son mari, Ennemond Perrin, épousé vers 1543, d'où son surnom de «Belle Cordière» •une bonne éducation «à l'italienne» •latin, italien, musique, équitation en sont les principales disciplines; elle fut instruite aussi au maniement des armes •l'œuvre poétique brève : vingt-quatre «sonnets» et trois «Élégies» •très jeune Louise Labé vit un amour malheureux, dont elle reste profondément marquée et qui nourrit son œuvre poétique Caractéristique de sa poésie: •Loin d'imiter Pétrarque •décrit avec sincérité son échec amoureux •ses poèmes se distinguent des œuvres contemporaines par leur ardeur, leur spontanéité et la sincérité des sentiments exprimés •On ne sait rien de ses amours, hormis sa passion pour le poète Olivier de Magny •Poète «féministe» à l'image d'autres femmes de lettres du XVIe siècle, Louise Labé revendique pour la femme l'indépendance de pensée, la liberté de parole et le droit à l'éducation. •l'épître dédicatoire à «M.C.D.B.L.» (Clémence de Bourges, jeune poétesse de grande famille) •considéré comme un des premiers manifestes féministes, Louise pose fermement les questions essentielles de la condition des femmes (leur éducation, leur droit à la culture, etc.) •Tant que mes yeux pourront répandre des larmes, En regrettant notre bonheur passé : Et que ma voix pourra résister aux larmes Et aux sanglots, et un peu se faire entendre : Tant que ma main pourra tendre les cordes Du luth mignon, pour chanter tes grâces : Tant que mon esprit voudra se contenter De ne rien vouloir sauf te contenir : Je ne souhaite pas encore mourir. Mais quand je sentirai que mes yeux tarissent Que ma voix se casse, et que ma main est impuissante, Et que mon esprit en ce mortel séjour Ne peut plus montrer qu'il aime : Je prierai la Mort de noircir mon jour le plus clair. • •Débat de Folie et d’Amour •24 sonnets • 180px-Louise_Lab%C3%A9 Pernette du Guillet (1520 – 1545) Pernette du Guillet (1520 – 1545) •Née à Lyon en 1520 •éducation soignée •parlait l’italien et l’espagnol •à seize ans, elle est l’élève de Maurice Scève et l’inspiratrice de son recueil poétique "Délie, objet de plus haute vertu" •l’amour entre eux se révèle impossible •meurt à 25 ans •ses poésies éditées peu après sa mort •À qui plus est un Amant obligé : Ou à Amour, ou vraiment à sa Dame ? Car son service est par eux rédigé Au rang de ceux qui aiment lauds, et fame. • pernette-de-guillet-01-191x300 per000 Maurice Scève (ou Sève) (1501-1564) Maurice Scève (ou Sève) (1501-1564) •né à Lyon •suit la voie ouverte par Clément Marot •La Délie, object de plus haute vertu → 449 dizaine et 50 emblèmes •« l’idée » •Pernette du Guillet • 180px-Maurice_Sc%C3%A8ve La Brigade et La Pléiade (1550-1575) •rencontre de Peletier du Mans, Ronsard et Du Bellay •l'helléniste Jean Dorat •la Brigade → la Pléiade en 1556 •sept poètes d’Alexandrie au IIIe siècle •Deffense et illustration de la langue française (1549) → de nombreux débats poétiques • •P. instaure une nouvelle image du poète inspiré du néoplatonisme •l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures •Les membres de la Pléiade constatent cependant que la langue française est pauvre et non adaptée à l’expression poétique et décident donc d’enrichir la langue par la création de néologismes issus du latin, du grec et des langues régionales. •Ils défendent en même temps l’imitation des auteurs gréco-latins dans le but de s’en inspirer pour pouvoir les dépasser. •abordent les quatre principaux thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature. •La Pléiade participe au développement et à la standardisation du français et joue un grand rôle dans l’œuvre de « l’illustration de la langue française » et de la renaissance littéraire. • • PIERRE DE RONSARD (1524-1585) PIERRE DE RONSARD (1524-1585) •né au château de la Possonnière •collège de Navarre •résultats était catastrophiques •à l'âge de douze ans : page à la cour de France → •du dauphin François •Charles d'Orléans La Possonnière, fief de la famille Ronsard, construit par Louys de Ronsard, père du prince des poète Pierre de Ronsard. •Madeleine de France •il la suit en Écosse •devenu à moitié sourd •il fait la connaissance de Paul Duc qui lui fera découvrir Virgile et Horace •En 1543, il reçoit la tonsure de clerc (il ne sera cependant jamais prêtre) •entre temps, Ronsard devient admiratif des œuvres littéraires de Clément Marot • •la première ode parue de Ronsard intitulée L'Ode à Peletier du Mans se trouve dans l'ouvrage de cet ami en 1547 •en 1547, il descend à Paris, au collège de Coqueret •C'est là qu'il trouvera tous ceux qui formeront avec lui la Brigade puis - par la suite - la Pléiade. Il s'agit de Joachim du Bellay, Etienne Jodelle, Jacques Peletier du Mans, Pontus de Tyard, Dorat, Jean Antoine de Baïf et Rémi Belleau. • •Les ouvrages: • Les Amours •La Continuation des Amours •La Nouvelle Continuation des Amours •sont l'inspiration que Ronsard trouva auprès de ses deux muses - deux jeunes filles qu'il rencontra – •Cassandre Salviati et Marie l'Angevine. Portrait de Pierre de Ronsard illustrant la première édition des Amours (en 1552). Vous pouvez trouver l'original de cet ouvrage à la Bibliothèque Nationale de Paris. •Ses œuvres eurent un succès notable car même le roi Charles IX devint son protecteur et le nomma poète officiel de la Cour de France • •Ronsard est alors surnommé le "prince des poètes" (entre 1550 et 1558) • Portrait de Cassandre Salviati, l'une des deux muses qui inspira Pierre de Ronsard dans son oeuvre des Amours. •1553, la Brigade fête le succès de la Cléopâtre captive de Jodelle •A l'automne, arrive l'épidémie de peste sur Paris •Ronsard quitte précipitamment cette ville pour une cure dans la région de Meaux •guerres de religions •Discours de la Misère de ce Temps (en 1562-1563) •la Remontrance au Peuple de France, il exprime ses idées en faveur de la politique royale lutte contre les huguenots •En réponse à de nombreux avis contraire au sien, il écrira ses Réponses aux injures •C'est en 1572 qu'il se met à écrire son œuvre La Franciade, épopée pompeuse dont il n'écrira que les quatre premiers chants sur les douze prévus au départ. •il fera la connaissance de sa belle et jeune Hélène de Surgères pour qui il écrira 130 sonnets lui déclarant son amour. Ce sont les fameux Sonnets à Hélène •Entre 1578 et 1583, il reste dans sa campagne natale. •Prenant de l'âge, le poète souffre de goutte et d'insomnie. •Il dicte ses derniers vers qui reflètent la douleur qu'il ressent et la mort qu'il voit s'approcher à grands pas. •Il meurt peu après Noël 1585 dans son prieuré de Saint Cosme près de Tours. • • • • • •Prieuré Saint Cosme en l'Isle Prieuré de Saint Cosme en l'île Chambre de Ronsard au Prieuré Saint Cosme en l'île. Tombe du Poète Pierre de Ronsard au Prieuré Saint Cosme en l'île. Résumé: RENAISSANCE ÉCOLES POETIQUES DU XVIe SIÈCLE 220px-Bnf059 220px-Bnf059 L’école des Grands Rhétoriqueur se forme à trois cours: •française •bourguignonne •Flandre •parmi les adeptes, il y a des poètes courtisans – humanistes éclairés, érudits, sensibles aux modèles de la nouvelle poésie venue d’Italie, admirateurs surtout de la poésie antique •précurseur •règles définies en 1521 par Pierre FABRI dans Grand et vray art de pleine rhétorique •le représentant le plus important est Clément MAROT, considéré comme père fondateur de la poésie française moderne post-1-1216970665 lyon4 9782213024646 9782081218529 Postulats poétiques des Grands Rhétoriqueurs: • •donner de la musique aux vers •ciseler l’expression fondée sur le rythme et le son •rechercher des formes fixes •étudier le lexique et l’étymologie •La rime au centre d’intérêts de l’école des Grands Rhétoriqueurs qui inventent, classifient et définissent de nombreuses rimes. •Ils comprennent la rime en tant que le système de l’association des mots considérés comme sons et n’hésitent pas à forger des néologismes pour satisfaire leurs recherches du vocabulaire •rime équivoquée formée du mot et de ses dérivés qui riment •rime écho où une partie des mots qui riment est la même (p.ex. « à sa corde – s’accorde ») •rime annexée •rime batelée – répétition à la césure du vers suivant •rime renforcée – rimes des césures entre elles Thèmes: •la vie quotidienne •grands problèmes de l’époque •les femmes ne sont plus idéalisées •l’amour est traité d’une façon audacieuse •le seigneur sage et érudit •la paix confessionnelle •la justice pour le peuple Ecole lyonnaise •Dans son caractère, elle diffère de l’école des Grands Rhétoriques •Elle ne se forme pas à une cour •Les poètes lyonnais ne créent pas d’œuvres de circonstance pour satisfaire les mécènes aisés •Mise en valeur des sentiments de l’homme et de ses besoins spirituels •Inspirations: platonisme et pétrarquisme •Idées: •idéal de la femme et de l’amour •l’amour et la femme comme vertus •représentantes et représentants: •Louise Labé •Pernette de Guillet •Maurice Scève 9782213617657 9782070322527 744795_2876232 img_1208443641897 La Pléiade •école poétique la plus importante du XVIe siècle •L’existence officielle du groupe commence par la publication du Manifeste intitulé Défense et illustration de la langue française en 1549, auteur Joachim du Bellay rdu4e25-pleiade2 •sept membres du groupe: •Pierre de Ronsard •J. Du Bellay •Rémy Belleau •Etienne Jodelle •Jean Dorat •Jean Antoine de Baïf •Pontus de Thiard (ou Thyard) •Jacques Peletiers du Mans • • ronsard dubellay3 Etienne_Jodelle belleau Jean Dorat, detail of a drawing by an unknown artist; in the Bibliothèque Nationale, Paris. [Credits : Giraudon/Art Resource, New York] baif Tyard peletier Doctrine poétique de la Pléiade: •nécessité de suivre l’exemple de l’Antiquité •nécessité de créer la grande littérature en langue nationale •nécessité d’inventer les formes littéraires •nécessité d’enrichir la langue L’artiste peut alors: •faire recours aux vieux mots •faire recours aux mots latins et grecs •emprunter aux dialectes provinciaux (Montaigne) •faire recours aux néologismes • Formes poétiques du XVIe siècle: •ballade – poème composé de 3 strophes égales et symétriques et d’un couplet appelé « envoi », chacune de ces 4 parties étant terminée par le même vers •blason – poésie de l’amour, popularisé par l’école lyonnaise •élégie – poème lyrique dont le ton est le plus souvent tendre et triste •épigramme – petite pièce de vers qui se termine par un trait piquant, malin •épître – lettre en vers sur des sujets variés •hymne – poème en honneur des dieux, des héros, des personnages nobles •ode – poème lyrique, divisé en strophes, destiné soit à célébrer des grands événements ou de hauts personnages •rondeau – petit poème à forme fixe, sur 2 rimes avec des répétitions obligatoires •virelais – petit poèmes sur 2 rimes et à refrain •Ecole poétique = ensemble d’écrivains qu’on peut rapprocher par leur origine et par leur style. Ils partagent les même goût esthétiques, s’inspirent des mêmes sources, puisent dans les mêmes traditions littéraires. FIN DE LA PREMIERE PARTIE • rosier-pierreronsard-meilland2 Pierre de Ronsard