DEFENSE DU CONSOMMATEUR En amont de l’acte d’achat • La comparaison des biens et services et de leurs prix, et la capacité d’établir cette comparaison de manière simple. • D’éventuelles publicité mensongère ou trompeuse. Lors de l’acte d’achat • Le respect des procédures de vente : délais de rétractation, clauses abusives, etc. • La réalité des promotions annoncées (fausses soldes ou promotions) • Connaissance des techniques passives (musique, ordre des rayons et des produits, parfums, emballages) ou actives (vente flash, animations, intervention de vendeurs, etc.) d’incitation à la vente. • La connaissance des "vraies" bonnes affaires. • La justesse de l'étiquetage. • L'obligation d'information. Après l’acte d’achat • La qualité du produit ou service concerné, l’existence d'un vice caché (défaut, effet secondaire, etc.). • Le service après-vente (ses qualités, son coût) et les garanties en France, • La possibilité de résiliation des contrats de longue durée et abonnements dans des conditions acceptables, • Les clauses abusives contenues dans certains contrats. En France, au premier semestre 2008, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a enregistré plus de 70 000 plaintes (+6,7 % par rapport au semestre précédent). Les secteurs les plus concernés sont : • Communication et téléphonie : 28,3 % des plaintes • Produits non alimentaires : 23,5 % • Services à domicile, autres services : 12,2 % • Transport, véhicules : 10,8 % • Produits alimentaires : 5 % • Immobilier logement : 4,9 % • Hôtellerie, restauration, tourisme : 4,1 % Les principaux problèmes rencontrés sont : • inexécution de la prestation (totale ou partielle) ; • publicité mensongère ; • problème de livraison (délai, marchandise abîmée, ...) ; • problème de facturation (contestation du prix) ; • non prise en compte d'une demande de résiliation