Pavel est à la gare. Il est allé se renseigner pour savoir à quelle heure part le train pour Brest, et a décidé de prendre celui qui part à dix-huit heures trente.

Dans la matinée, il a téléphoné à l’hôtel du Port, pour réserver une chambre. La patronne était très gentille et lui a dit de prévoir un parapluie, car il ne fait pas très beau à Brest en ce moment.
Maintenant, Pavel est sur le quai, il attend son train. 
A quelques pas de lui, se trouvent de nombreux policiers. Pavel comprend qu’il se passe quelque chose : au milieu du quai, il y a une valise sans personne à côté. Il entend la police dire que c’est urgent, que c’est peut-être une bombe.
Heureusement, cinq minutes plus tard, un homme arrive sans se dépêcher et reprend sa valise : il était allé chercher un bouquet de fleurs juste en face du quai.

Courts dialogues : 

- Qu’est-ce qu’il y a là, sur le quai ?
- Je ne sais pas, une valise, je crois, mais il n’y a personne à côté !
- C’est peut-être une bombe ?
- Oui, peut-être, il faut appeler la police.

- Elle est à vous, cette valise ?
- Oui, pourquoi ?
- Eh bien, parce que nous avons cru que c’était une bombe. Vous savez, il faut faire attention 
dans les gares : il y a des risques avec les terroristes !
- Je suis désolé de vous avoir dérangé, mais je suis seulement allé acheter un bouquet de 
fleurs à quelques pas de là…