XV. L'EXPRESSION DE LA CAUSE 1) Remplacez le complément de cause par une subordonnée ou inversement: Parce qu’il est maladroit, il ne peut planter un clou correctement. – A cause de l’extinction de voix, il n'a pu faire sa conférence. – Comme son infirmière était gentille, le malade a repris courage. – Parce qu’il faisait humide, il a fallu repeindre les volets. – Comme il manquait de soins, l'accidenté est entré dans le coma sur le bord de la route. – Puisque cette mode a passé, le stock de jupes est resté sur les bras du marchand. – A force de long cuisson avec des herbes aromatiques, le coq au vin prend un goût relevé. – Prétendant que sa montre retardait, il n'arrivait jamais à l'heure. – Comme il était patient, il est venu à bout des travaux délicats. – Il dit qu'il n'ira jamais en Chine sous prétexte de ne pas en connaître la langue. – Parce que l'inspecteur doit venir la semaine prochaine, le comptable a mis ses livres à jour. – Parce qu’on a changé de directeur, il y a une réduction de personnel. – Puisque le détenu est mineur, il sera confié à un Centre de Redressement pour délinquants. – Magasin est fermé parce qu’on fait de l'inventaire. 3) Reliez les phrases par une tournure exprimant la cause: Parce qu’il était affaibli par le traitement, le malade a traversé la chambre en titubant. – Je vous connais bien car je suis votre voisin. – Le vol a été aisé parce que les propriétaires étaient absents depuis plusieurs jours. – Vous ne ferez pas cela puisque vous en auriez honte. – Rien ne lui plaît car il est difficile. – Il s'est rendu sur les lieux parce qu’il avait été convoqué par des experts. – Comme elle aime les animaux, elle a adopté un chat. – Puisque le coureur avait suivi un entraînement intensif, il a gagné le maillot jaune. – Je n'ai pas oublié un seul ingrédient mais je n'ai pas réussi mon gâteau parce que mon four ne marchait pas bien. – Le jugement est reporté à huitaine parce que nous ne possédons pas tous les éléments nécessaires et une preuve importante manque. 4) Remplacez la proposition subordonnée par un groupe préposition + nom ou préposition + infinitif, sans changer le sens de la phrase: – En ce moment il faut beaucoup arroser les plantes à cause de la chaleur . – Le matin le l4 juillet, la station Charles-de-Gaulle-Étoile est fermée, en raison du défilé sur les Champs-Elysées. – Grâce à un passant, l'aveugle a pu traverser la rue. – Étant donné le beau temps, tout le monde est sur la plage. – Faute de pain, nous avons mangé des biscots. – A force de lire toujours de trop près, tu vas t'abîmer les yeux. – A force d’ avoir beaucoup travaillé, il a obtenu un poste important dans son entreprise. – L'incendie a été éteint très vite grâce aux pompiers qui sont rapidement intervenus. 5) Complétez les phrases suivantes par les prépositions de cause: Les voitures roulent très lentement à cause du verglas. – Il a dû renoncer à ce voyage faute d’argent. – Grâce à ce nouveau médicament le malade a pu être sauvé. – Etant donné l'heure tardive, il vaut mieux que nous repartions. – Le spectacle en plein air n'a pas eu lieu à cause du mauvais temps. – A force de jouer avec des allumettes, tu vas mettre le feu à la maison. 6) Pour chacune de ces phrases, exprimez d'abord la cause apparente et ensuite la cause réelle. Utilisez les expressions: ce n'est pas que …c'est que; ce n'est pas parce que …c'est que; non que …mais parce que; non parce que … mais que: Si ce boulanger a dû fermer sa boutique ce n’est pas que son pain ait été plus mauvais que celui d'un autre, c’est qu’il n'était pas aimable avec les clients. – Je ne veux pas te prêter d'argent ; ce n’est pas parce que je n'ai pas confiance en toi, c’est que je crois que tu ne pourra jamais me le rendre. – Si le train est arrivé en retard, ce n’est pas parce qu’il n'était pas parti à l'heure, c’est qu’il y a eu un arrêt inattendu en pleine campagne pendant longtemps. – Michel ne regarde pas les matchs à la télé ; non qu’il ne soit pas sportif mais parce qu’il a l'impression d'être trop passif. – Je n'ai pas encore répondu à votre lettre ; non que je n'aie pas été heureux de la recevoir, mais seulement parce que j'ai été submergé de travail et (parce) que je n'ai pas encore trouvé le temps de le faire. – Ils ne partent pas en vacances non qu’ils ne veuillent pas se reposer mais qu’ils veulent profiter de ce temps libre pour repeindre leur appartement. – Non que j'aie voulu me mettre en avant, mais j'ai cru bien faire d'intervenir à la réunion car il fallait faire une mise au point. – Je vous dis carrément ce qui ne va pas non que je veuille vous faire de la peine mais parce que cela vous permettra de mieux vous organiser dans l'avenir. 7) Remplacez les propositions subordonnées par une forme verbale: La vieille dame s'est cassé la jambe ayant glissé sur le trottoir.– Freinant à temps, l'automobiliste a évité un accident. – Le petit Bruno s'est rendu malade pour avoir mangé trop de chocolat. – Il a brûlé une chemise l'ayant repassée avec un fer trop chaud. – Ayant descendu l'escalier quatre à quatre, il s'est tordu la cheville. 8) Remplacez les participes par une proposition subordonnée: Parce qu’il croyait qu'il allait pleuvoir, il a pris un parapluie. – Comme je sais que tu n'es pas là, j'ai laissé le paquet chez la concierge. – Puisqu’il connaît bien la peinture impressionniste, il emmène toujours ses amis de passage à Paris au musée d'Orsay.– Comme la date de l'examen approche, les étudiants travaillent beaucoup. – Parce que la vie est très chère à Paris, Jennifer travaille comme une «au pair». – Comme un touriste manquait à l'appel, le car a dû attendre pour repartir. 10) Traduisez : Comme ils sentaient (Sentant) que l’orage approchait, ils ont pressé le pas. – L’ascenseur (étant) en panne, j’ai dû monter onze étages à pied. – N’ayant pas réservé leur hébergement à temps, il ont été obligés de passer quinze jours sous la tente. – Comme vous êtes tellement intélligent vous avez pu trouver la solution tout seul. – Voyant son amie si triste, Marie sentait, elle aussi, les larmes lui monter aux yeux. – Sous prétexte de devoir me parler immédiatement, elle m‘a téléphoné plusieurs fois dans la journée.