|8l MARI A >a Contacts with Mesopotamia. Available data make it quite clear that, during the I'd null. M was a major pobtical power, which controlled the eaitern - i i i..... of the Iranian Plateau and acted as an intermediary between Mesopotamia and I.lam in (he west and Mcluhha in the east- The earliest references to M. (excluding here its mention in an apocryphal Kit of Lug a I anne-mundu". a Pre-Sargonir ruler of Adab) come from the inscriptions of Sar-gon. During the campaign in Flam, which was probably confined to the Susuna, Sar-gon defeated an army of M . led by Dagu, brother of the lung of M. (In this tonnec-don, note the mention of M. in the so-called "Geography of Sargon," and the "omen of Sargon who marched to the land of M. and (to whom) I star appeared in a burst (>) of light;" see B.Lewis, The Legend of Sargon [1984.I i)9-140 •*>• *••) The conflict with M. continued under Rimui, and involved the king of M. named Abalgamas and his grneral Sidgau. who were aided by the for-crs of Zahara. I lam. Kupin (Gupm*) and Mt-lnlilu Rimus emerged victorious from ■his war. He states that "he lore out the roots of M. from Flam." thereby implying lhai he put an end to M.'s political influence in Flam The name of M reappears in ihe inscriptions of Narim-Sin. One such source designates the border of M as the easternmost point of Naram-Sin's empire. M. it also implicated in the Great Revolt against NaranvSin, descriptions of which survive in OB and later quasi-historical sources. The name of the then king of M. is variously given as Hupsumkipi, |...]•*■, and Tissenki For the Sargonic contacts with M.. also noteworthy is the statement in the "Curse of Akkade." (Lao) that, under Sargon, M. "was put back on the (tribute*) tablets * This reference may, however, be anachronistic, as the restoration of relations with M. would fit better the conditions of the Ur III period. A new phase of contacts with M. began in the iSth year of Sulgi. when Sulgi's daughter Uwwir-mittaiu was given in marriage to an unnamed king of M. During the reigns of Amar-Sin. Su-Sin, and Ibbi-Sin. envoys of the kings of M. (Arwikikpi and lapanukia- pas*) frequently journeyed to Mesopotamia, and even Hayed there for extended periods of time. An inscription of Ibbt-S*n records ihe gill nl an exolic animal, which was brought from M and presented to Ibbi Sin. apparently by one of those envoys Ur III texts also mention detachments of soldiers from M. serving in Mesopotamia as elite troops. Following the Ur III period, we have only two certain references to M. One is found in an inscription of llum-muttabbjl of Dir. who claims to have defeated ihe armies of Ansan, Elam. and Simaski. and to have been an ally of M. The other reference stems from the formula of Hammurabi's toth year, recording his victory over the armies of Elam that have risen "from (as far as) the border of M." In addition. M. is mentioned, probably anadironisttcally. in an inscription of Kungaliu II, commemorating his campaign against Susa and Elam. Later historical sources do not mention M. This probably indicates rither that M. ceased to exist as a political and territorial unit or that Me topotamia no longer maintained contacts with it. For a recent exhaustive discussion of M , citing earlier literature, see P. Steinkeller. ZA 71 (19**) *J7-**$. P. Stfinkrllrt Ma.. A Philologisch. S i La prnod* 1**01 A*ae*. - j a. Man el lata -'. ■ I . i-• -ir '. . ; . i- -., Mir n>.M n la lllr dynaiúr ďUr. - J j. Man' Ur III -J4. Man n J.y- Li* - Jy. Mart suw. - 11. Min n>ui 1 i. - S% Man «i>ríi /.mn I .m J 1. La periodě avant Agadé. Les origi nes les plus lointaines de la ville. dont, sauf exceptions, le nom s'ecril Afarl* depuis Tepoque protodynastsque jusqu'au debut du lile mill, et M*-riu aux époques ultérieures. commencenl ä ětre con nu et II sem b If que la cité ail été une ville neuve. fonder a I'aubr des Dynasties archaiqucs, et qu'ellc ail oc-cupé děs les premiers lemps une vaste superfine (cf. J. Margueron. MARI 5 (1987) 496-40ti). Pour la periodě protodynastique. la liste royale suménenne en registre une dy- MARI A naslir de M . la Xe aprcs le Deluge (AS 11. 101). ce qui signific selon lei conventions que M. aurait rxerce alors la tuprematie sut I'enscmblc de la Mrsopotamie Celle dvnas-tie aurail com pie six rois, qui regnercnl en tout i ui ant Le premier portr le nom d'Ilum-pü' (ou Ilsu, lu souveni Ansud); les autres noms torn perdus ou mutiles. Ess revanche. Fannaium de lagas rapporte avoir soumis M, apres KÜ et Akiak (ESdlbcr ger. CIRPL Fan. 1 vi ai); on sail que la ville de Lagas ne figure pas dans la liste royale. A M. meine, des mscripcions votives sur des itatues. redigeci dans une langue semiti-que qui present* de fortes affimtes avec celle d'Ebla (I J Gelb, in: (*d. L Cagni) La lingua di Fbla [1981] *t), nous livrent les noms de plusicurs rois, dont nous ignorons I'ordre de succession. lku(t) Samigan*. Saba (voir M.Krebernik. ZA 74 [1984) 167). Iblul-ll* (MAM III : -,st . cf. IRSA 88-90) et LAMgi-Mari* (RA )i (i9)4J 140s). Une statue entree iadis au British Museum avant les fouilles est inscrtle au nom de lku(s)-&a-mas (SAK 170, X). Sur un vase conserve dans une collection privee. on relcvc le nom dlkum-Man iMAKI 1 (1984} 169s.). lAMgi-Mari. dont le nom doit peui-etre se lire llqi-Mari (Krebernik, /. r. 164). et (ku(l)-Samai se qualifient lous deux de •grand vicaire (ensi-gal) d*Enlil>, un litre ■ imperial- qui sera repris plus tard par Lu-galzagesi et let souvcrains d'Agade. Un* perl* de lapiilazuli, retrouvee dans une larre enfouie dam le iol du dernier pa-lais protodynauique, conlient le nom de Mes-anne-pada, roi d'Ur. dam un contexie difficile ä interpreter et qui a fait lobtet de controverses; selon les dernicrrs rcchrrches, cette inscription n'offrirail aucun tynchro-nisme avec les rois de Mari (cf. J. Borte. ZA 68 [1978]*-»). De I'cpoque protodynastique provieni aussi un petit lot de documents comptablrs (D.Charpin, RA 76 (1982} 3-4), qui interes-sent notammcnl le domaine religicul (cf. D.O.Edzard, CRRA 15 [1967] <3-5°>-L'lrapoetance des monummts architeciu-raiix. - temples et palais, - la qualitc rl rabondance du materiel recueilli, etabhssenl » Süffisance que M. elaii alors un grand cen- tre politique, culiurel et commercial, act if et prosper*, qui devait jouer dčiá un role de retail entie la Babylon if el la Syri* L« formes rxtérieurcs d« sa cárilisation étaient ralquces sur cellei du pays de Sumer, mail sa population devail ětre sémitiqur ďune fa Con predominant*. I*. Mari *l Ebla. La riche documenta tion decouverte a I'M a nous foumil de nou velles donnces sur V elle nous permrt en paruculier de dr*ss*r une lisle de sept noim royaux, soil dans lordrc' Saumu. Ištup-Sar. Iblul-II. Nin. Enna-Dagán. Iku-IŠar et Hida'ar (A-Archi. MARI 4 (1981] 47-49). qui son! appclés untót en. lantót lugal le plus souvent Seul le nom d'lblulll se re-trout* parmi ceua qui ont été mentionnés plui haul Les referent es a M. sonl nombreuset dans les irxtes Jl Mi. mais riles ne nous auion senl pas encore á suivre de prěi Irnsioirr politique dr la ville Un de ses rois, Enna-Dagán, a adressé a son collcguc d'Ebla une tongue lettre ou. d'aprcs I'ctudc recenle d* Fd-zard (SEb. 4 11981) 89-97). il relale tes propers succes miliiaires et ceux de ses prede-cesteurs. Malhcurcusemrnt. la plupart des toponymes évoqués ne tom pas identifies. Cependant. il apparait qu'litup-Sar te scrait empire d'lmar. sur 1'Euphrate, et ou'Iblul-ll aurail poussé iusqu'a Gasur, au-dela du Ti-gre, c* qui en dirait long sur I'raicnsion de la puissance de M. á celíc époque. Une tablelle d'Ebla est date* de la snort du roi de M. (Ar-chi. MARI 4. 64). Les deux villes entrctirn-neni des rapports frequenU. Files r^roceoent notam men 1 á des échanges de mélaux pré-cieux qui portent parfoti sur del montants considerables (cf. Archi. SEb 4, 129-inn; MARI 1 Touiefois, le laconism* des lextes empěche souvent de reconnaitre la direction des envois et leui.motivation II y a rgalrment des relations cullurclles enlre les deux cites. Dans deux lex let d'f-Ma. on lil la phrase suivanle: -quand les apprentis scribes vinreni de M.- (G.Pettinato, Akkadica 2 I1977I 22). De mem*, les archives d'Ebla font plusieurs fois allusion á des chanteurs de M. (Pettinato, /oc. fit at). II est clair ausn que M don avoir sem ďintermédiaire entrc Ebla el le mondc sumerien 4oo MARI. B Q_K) 20 30m Fig. J. L* palaii royal dt Ziniri-lin (MAM Il.t) 9S8 (MAM II: Le palais). Dam cel ensemble de plus de i hectares '/, (icox 110 m) et de quclque joo pieces ct courj, Margueron a reconnu des sccteurs bien définis el leur relation (/i>. f). L'entree principále, au nord. apres une petite salle. donnait accěs á unc cour ou une salle couverte, puis, par des passages en chicane, a la grande cour iji qui comandail touie* les nitres parties du palais. Dans son mur sud, mail pas en son milieu, s'ouvrait MARI. B 401 unc petite sallc icctangulaire (112) surélevéc et précédéc ďun escalier semi-circulairc dc trois marches construitcs en briques cuites incurvées. Au (ond de la salle. un podium bat sallc d'audience pour Parrot (Man, cap. fab.. 114). ehapellc pour Margueron (Re-iherches, 332). hypothese renforcée par le sujet riluel de la fresquc trouvce en micttes dans les debris et remontée avee minutie (cf. $6). Le secteur au sud de la cour 131, qui re-couvre .I'enccinlc sacréc- anténeure, paraít bien č t re reslée zone sacrée, reserve* ä des sanctuaires. A ľouest dc la cour 131, mais sans communication directe, la cour 106, fa-mcuse pour ses pcinlures ct qui, plutôt que la cour 131 (Parrot. Mari, cap. fab., 1 if), sc-rait la -salle au palmier- des tabtettcs de Marí (Al Khalesi. The Court of the Palms (1978). - Margueron, Du nouveau sur la cour du palmier (MARI $, 463-481). - Cf. D.Charpin, MARI 2, 211-214). Sous la cour 131 - qui correspond 1 la cour [V du palais precedent - une construction rectangulaire de 5.36X 1 m, en briques cuites dc ľépoque dc Zimri-Lim. a été déga-géc en partie cn 1974, flanqucc de 8 contrr-forts intérieura délimitant huit espaces. Parrot >• a vu une tomb* royale violet (Syria 52, 6-9: tombe 671). Le dégagement repris en ľ.Vi par Margueron, a donne les dimensions intérieures: 4.63 x2,34 m et une hauteur dc lfi7 m sous voúte en encorbcllemcnt, interrompuc dans un angle. Toute la paroi intérieure éiait recouverte de bilumc, cc qui laisse penser qu'il i'agit ďunc citernc ct non ď unc tombe (MARI s, 3í-(6>- A cause de la faiblc contenance, Margueron pense qu'il s'agit d'un reservoir approvisionné quoii-diennement durant les derniers temps du palais. Le côte sud dc la cour 106 était percé d'un grand passage central donnant sur la longue salle 64 munie, face au passage dc la cour. d'un podium en briques recouvert d'un sol peínt en faux marbre: CC podium était flan-qué de deux excaliers latéraux de 3 marches et adossé ä une peinturc en quatre rcgiitres entičremcnt délruite par le feu (Le palais. I. 104SS.). Au pied dc ľescalier ouest du podium gisait le corps brisé de la dcesse au vase jaillissant. Lntrc 1982 et 1984, Margueron a rctrouvé ľévidence d'un portique cou-Í..H...I0* áti A>»ookn« Ml/f.* vert a 4 colonnes parallelcs au mur méndio-nal de la cour 106, donnant accěs ä la sallc 64 (MARI 3.469-480). Ce portique avan^ail d'au moins 4.50 m ct ľauvent s'clevait ä environ 6 m dc hauteur, protégeant les pcintures du mur sud, ainsi que celieš des mura est et ouest sur une largeur de 5 m. Contigiie ä la salle 64, la salle 65, elle aussi rectangulairc. mais plus large, était accessible par six passages aux extrémités des trois murs nord, ouest et sud. Elle communiquait ä ľest avec une tribune, surelevée d'unc dizaine de marches dans une baie élargic de redans, au picd de laquelle se trouvait couchéc la statue ďlštup-ilum. Contre le petit mur face ä la tribune, une dalle marquaii 1'cmplaccmcnt ďun trône. C.cue zone, qui oceupe la partie s.-o. du palais, a été dénommée •maison du roi- par Margueron. tandis que la panic n.-on -secondc maison- aurait etc réservec aux femmes, ou a un intendant. Margueron a eu le méríte dc déeeler un premier ctagc sur certains scctcurs (Recher-ches, 288-109), ce qui n'avait été qucpiso-diqucmcnt envisage précédcmment. II con-clut que -I'étage occupc pratiquemcnt au minimum la mo i lie dc la supcrficie comprehensible du bátiment- (p. 309). Dc merne le probléme dc prises dc In m it- í c dans les parties oú les pieces sont couvertes a égalcment etc pose, avec des propositions de solution (pp. 309-119.1, ainsi que la circulation d'unc zone ä I'autre. On comprend mieux maintenanl que lecroulemcnt d'un étage, consécutif au violent incendic qui a ravage Ic palais de Zimri-Lim. ait post de sérieux problcmes dc localisation aux fouilleurs, en particulier lorsqu'il s'agissait de pcintures des appartement- du premier étage. Margueron a mon-tré que le palais avail été sysiématiquemcnt vidé par les vainqueurs avant d'etre finale-ment brôlé (Les derniers moments du palais dc Mari. Art fir Fact 3 (1984] Liege 41-44). La muraillc qui entourait Ic palais est irrc-guliére et incomplete. Avcc ses contreforts massifs, elle n'est apparue complete que sur la face ouest et nord-ouest, puis formant une grande courbe au s.-e.. portion ou elle mesure 3,50 m ďépaisieur de briques, sur fondation de picrrc par endroits. Parrot, MAM II: L* palais. 1 (1958); Mari. tap fab. 11 a- 14a. - Margueron. Krchci rlwt. 109- |lo 402 MAK] li I s - U píUil del šjl Iu (J Marrueroo. M.un,-. M.-rv-f B-r..i p. 1,1) S »1-1 /Will del Uii ..... A ito metres j ľest de la terra ste de Da-gän. un grand bálimem en coun de dégagr-mení depuis 1979 est interprets par Mirguf ron com m c un palats du lemps -dci lakkt-matku- qui, d'aprčs la superposition de trots sols différents, a subi de* rcmanirmcnts au dl des temps {Fit A) Trots šalieš rcctangulairei som cntouréei de pieces de formats divers. La plus grande (XVI). a vec ses passages aui eatrémités des longs côtes, donne sur une petite piece sure-levée (XXVII) i laquelle on accede par un eseaher de quatre marches en bhques cuites. decentré par rapport au petit côté el large de I m. Contre le petit côté n.-o. de la salte, le sol de platre en bon éut s'eiplique par un piedestál pour un tróne, entouré de Irous de i$ ä 2$ cm de diamétre destines ä des po-teaui soutenant un baldaquin (MAKI :. II si.). La comparaison avec la salle du tróne 6$ du naliis de 7imn-Lim s'est imposée iu fouilleur (MARI 4. iiH. Fíg.j). Une decou-verte remarquablc consiste en debris de lor-eJiis portant des emprcintes de cordes. de poutres et de nanes, interprete* comme les restes ďun plafond a caissons (MARI (. 14-i4). Au nord de cette salle. un appartement comportait une cuisine avec un évicr et un four et une salle de bains conienail dan* un angle des w.c a la turquc et dans un autre angle une cheminée avec sa hotte en place (MARI j. jo. Fig. 11-13). Rappelons que I'usage des chemínécs s'etait répandu au lie millénairr á Suse du temps des sukkalmah. comme en témoignenl de beaux cxcmplaircs du niveau XIV (R.Ghirshman. Arts Asiati-que* 15 [196*) 6«, Fif.7-9. - H.Gasche. Melanges M-j Steve [1986] 83-109). Sous les salles I et XVI avaient été con-struites deui grandes tornbet. Celle de la salle XVI avail occasion né un effondrement MARI B 403 du sol Retrouvee en iu8t. elle etait, comme celle de la salle I. rectangulairr, mais elle renfermait trots chambres au lieu de deux, couvertes en encorbellrment avec un dro-mos d'acces, couvert de grandrs dalles de pierre (, j.$>. Si la fin de 9> UJ 41. 13-15)- D'autres torn bes irouvecs dans lei communs du palais (Syria 41. 5-6) et dam le quartier nord de la iiqqurat (Syria 19, 188; 31, 190; 41. 17-19). Ces lombes sonl soil en pleine terre (donl 6 sonl plitrees). soil formees de deux Mi-'- couchces. orifice contre onfice. Dans les premieres, les corps (hommrs, femmes el enfants) sonl allonges sur le dos ou sur le 404 MARI B cöie drOJI ou gauche ei Orientes est-oucsl Dam lei lccondcs. Ic corps est allonge sur le dos ou sur le cöri en position flcchtr. Cer-taines de ces lombn renfertnent un nchr mobiher de bijoux (bronze, or. lapis lazuli), de erramiques. notamment des recipients el des penis masques en frilte vernitsrr (tom-bes medtoassyn*nn*s) et des coquillages II faut ausn signaler des bonbonnieret en al-bätre el en bois. L'ensemblc des tombes at-syriennes a (ait l'objet d'une elude de J. Mallet. Les tombes selcuodei tont irrt rvombreu ses. Eilet tont constitutes soil par deux jar-res accolces. moins allongees que les jarres assyriennes, toit par une icule jarre dorn une pamc a rte decouprr pour iniroduire le corps, pun remise en place, toil encore par unc cuve de Ceramique avee couverclc en forme de •coquille de noix». Une necropolc importante a ete mite au jour dans le quar tier noed de la ziqqurat (Syria 19. 1861.). Lc corps, enveloppe dun hnceul, csi couche tur le cole en position flcchie, enlourc dun rich* mobilier commc un bracelet de bronze 1 t*t*t de serpents affrontrs. Let tombet d'une autre necropolc (Syria Ja. 189t., 195) oni egalemcnl fourni un richc mobilier et sur la poitrinc d'une femme te trouvail un petil panier de paille tress** retourn* tur un coffm de boil (Man, cap. fab, 1541.). Ceti« trouvaille a etc etudiee i nouveau par Margue-ron (MARI 3,171-17».). D'aulrcs tombei se-leucidct ont etc trouveei par Parrot (Syria »9. "74; 4«. »7> et par Beyer (MARI 1,41t-): diet tonl generalcmenl pauvres. Dei lombes monumentales ont ete trou-vees a M Lcs plus b*ll*t *i les plus complr trt ont et* degageet tout lc sol du palats o*t Ui*MH ton det dernier*! campagnet. I-a pfemicrr tc trouvait sous I* tot dc la sail* I (Margucron, MARI a, 13; 3, 197-115). Ell* sc compos* d* drux chambers; la premier*, de plan can*, etl bitie en bnqurs cui-les avee voüie en encorbellement cl pilien contr* let murs intcrieurs. Au milieu est creutrr une fosse (0^5 m de large, 1,10 m de long). Cette premiere chambrc communique par un pattage triangulair* are* une te-condc chambrc, rectangulaire, qui servati probahlement d'antichambre. I« mur mi-loyen ctt en briquet cuitrs, lei troit autret en moellons el dalles de gyps*. On irouve des p.'n n dam l*s murs ct la voile est en encorbellement. L ensemble était noy* dans unc mast* d* i*rr* homogen* ct rapport** la hauteur était dc 4 m. En 1985, sous la partie rffondr** au centre dc la tallc du trónc (XVI), a été r*Irouvě*, a 1 m tout I* sol, un* lombc royal* monumentale, rectangulaire com po nan I iron petitct chambrrs couvenes en encorbellement, tandis qu'un dromos ctl couven dc grand*! dalles en KYP** Děs la premiere Campagne, parmi d'autrrs tomb*s, Parrot a trouvé deux lombes de 1'époquc dynastique archaique, accolécs el voüleri de dalles dc gyps* (Syria 16, 9 et PI. IL4). Dam let couchn profond*i du templ* ďittar, tout la cour du niveau c t* trouvait une t roi tie me tombr monumcnlale. isolcc. egalemcnl comtruile cn belles dalles de gyps* et voúlée en *rKorbell*m*nt (Syria 19, 4 et PI II. MAM I. 10s.). Bicn que viol** commc l*t d*ux aulres, la tomb* itol*e rcn-fermaii encore un rich* mobilirr de bronzes, ccramiquei (doni deux jarret -scarlet warr-cf. 9.1.1), bi)Oux (prctoraux d'or). D* crt lombft monumenlalcs on prut rapprochcr les lombes construiles en briquet suites, trouvérs ä pluiicun exemplaires. gé-něralrmrnl en trěs mauvais étal el pi lie* s Tou tes n'onl pat ctě publice*. Une lombc rectangulaire était ä moitié détruite (Syria 52, 190). Dans Telat oú 1* trouvent cet tombet, il cil impossible de dir* ti rllct ětaienl ou nou voůtěcs. Toulrt, trlon Margueroo, appartienncnt, tauf prul-ětrr la drrniěrr, ä 1'époque des takkanakku PairoL Min. dont une perie au nom de Met-ann*-pada. roi d"Ur. avairnt rtě rnfouirt troit sialurtlrs dc femme nue. une en bronze et deux en ivoire. La figurine de bronze (11,3 cm), qui sc present* lcs brai en avam, étonne auiant par la finesse d* sa taille et dc ses jambet que par ton visage pointu, ses win ronds inerustés, sa chcvclurr cn argent ďoú émcrgeni deux petites cornes, mainle-nue par un cerd* d'or tervant d* band*au. II s'agit probable ment d'une ceuvre synenne (A Moongal/U. Moongai-Correns, Iraq 36 [ 1974] US"*)- P*r centre les deux figurines d'ivoire (8^ et 3.7 cm) sont proches d'ivoires du temple G d'lstar ä Assur. Lcs main! join-lcs, dies portaient I* bandeau sur lei dtr-vrux rt le chignon terrr dans une rětille. pcints en iioir (Spyckct, La ilaluaire, 80 rt 117)- % 4.1. La ttatuaire dr ľépoque d'Akkad n'est pat mieux representee ä Mari qu* I'ar-chitectur*. Apret Parrot (Mari. cap. fab.. 9)1.), nous lui avons aitribuě let busies dc 406 MARI It deux norlcur» de chevrcau (La tlatuaire, 161 s.). Celui qui a conserve sa těle pone la meme toilfe a bandeau que le iakkttiutkkf Isiup-ilum et ta barbe carrée en dcux rangs de měchei bouclées ew auiii traitre de La měrné (aeon $4-J. Lei touveraim de Man portant le litre de iakktnakku se iont luccédé durant pluiieun lícclcs. de la lile dynaitie d'Ur aux dynasties d'lsin et de Lana. tam que leur succession soil aisurée. Troii ďentrc eui oni laitsč leur statue, toutei trois en p«erre noire, mail ďune faclure different* h phis anoenne est probablcment celle ďlttup-ilum en basalte, haute d' i .< Bui <* J'\mrw 0f*4) 7J-*i. •!«-"«». "»»- 1 5. La sculpture iur pierre. Par rappon aui autrcs techniquci, la sculpture sur pierre a cte peu retrouvec: quclques fragments dc plaques et de steles et des vases sculpbrt. S j.i. U tilt mMntur. Deui petiu fragments de plaquei perfo-rcei presargoniquei en gypie provienncnt du quanier des pretres du temple d'litar au niveau a, le plus recent. Toui deux montrenl I'homme assii en kaunakes. assute d'un i*r-viteur, dans la tradition mesopotamiennc du banquet ntuel (MAM I 123-114). B*en me- 4o8 MARI B Fi| i I rifu-r i( «1« plaque Mulpúr ľ'" »;'•'■ (Snu 4i. pixiv.it topotamicns ausu soul les elements en regis-itri d'unr autre plaque perforce doni j. Boete a propose une rcconstilulion (Altme-sopotamische Wcihplaiien f 1971J 90-96. PI. XXVI-XXV1I). en partant dc fragments epars dans le palais Pi (Fig.9). On y voil le he rot nu. barbu, a chcvelure bouclee, (etc dc face, mailman! deux taurcaux androcepha-let, ainti que I'aigle leoniocephale lunt deux bouquctin* (Syria 41, PI. XIV, 1), lei qu'on le trouve tur une matte d'armei d'Enannalum (Parrot, Tello[ 1948] Fig.ii f) ou tur le vate d'argent d'Lnlcmcna. Sur un autre fragment, lc heros nu, imberbe. tele dc profit, cheveux au vent, mattrise deux cerft (Syria 44, PI. IV, 1). Dc roe me provenance ion! dc* per-Mnnagcs tenant une hampc, dont il ne reste qu'un buite, un corpt acephale et un tone, ainsi qu'une tcene militaire gravee tur une petite plaque, av« un archer et un fantattin o8. PI. IV,8) et jusqu'a Tepe Jahja (C. CLamberg-Karlovsky. Exc. at Tepe Yahya, Iran (1970J PI. 16 H) ou I'aielier de taille de terpentine lémoigne de la fabrication, sinon de la conception de cet va*ct, dont la date a été maintrs fot* ditcutée. I-a demtere phase du 11 \ voire le debut d'Akkad, temble maintenant vrai*emblable (P. de Miro-tched|i. CahDAFI 3 (i97»l 9-79. pl« H*-(lalemenl 15-16). J j.i. 1-T lit millénsirr. Du palait de Zimri-Lim est *orti un mor-ceau de stele en gypse, ftulptée recto-veno; il t"agit du registre inférieur, tret erode de chaquc côté' tur une face, scene mythologi-que avec deetse de face levant let bras en geste d atlante et mise ä mort ďun animal par un dieu agenouillé; de ľaulre côté. partie inféneure de deux pertonnage* pattam ä droíie (MAM U/3. 17-30. PI. XIV Louvre) Deux petitet sculptures méritcnl d'etre notées: une ptaquelte en gypse, gardant les traces ďun placage ďargent qui repréiente une déet*e de prolil, les mains levees (MAM U/J. 1}-»$. PI XV. Louvre), luivant un théme touvent lUustré en terre cuite. t on-trairemeni á Parrot qui y voyait une -déetse respiranl le parfum ďune Ueur-. ä cause ďun petit morceau de fritte incrusté entre la main gauche et le visage, on conlinuerait a y voir une Lama (Spycket, RA 34 [i960] 73SS; Fíg. 10). Ľautre objet est un fragment de matte ďarmet (Spycket. La statue de culte [1968] 11, PI. III, 3). scuLpté de troit divinilés, dont une déette au vase iaillitsant et un dieu au butle de profil émergeant de la montagne comme la statue Cabanr. ľirrocMAM 1 111-117. ■ iľt-ifli II/|.*7-J*X Min. rap (ah, j?-** f*-*©. lOfc-iol. IJf. $6. La peinturc. Les peinturc* murales du palaii de Zirari-Lim, méme si certainet ďenlre elles remon-lent i set prédéccsseun. forment un ensemble qui peut diffiolemenl avoir résiité plu- (MAM 11/1, nXV). sicurs siéclet el qui doit appartenír au debut du lle milí. Pour le lile mill., on ne peut ngnaler qu'un panneau mural ďune chapclle du temple présargomque de Ninhursag (Syna II. 18-10, Fig. 14; 31, 1955. 2°9. P1-XX). mala droilemeni peinl de silhouenes humainet et animales en noir et ocre rouge. Le palais du líc mill. a fourni le plu* grand ensemble connu de peinture* muralet. puisque 16 coun et chambres peinte* ont été dénombrée* (B.Pierre. MARI 3, llj). Les pcintures soni toit posées directemeni sur un enduit de boue recouvrant le* mur* de briques cruci, text sur une couche de platre ou de chaux plus ou moins épaisse. touioun teche. Lc plut touvent le dessin est tracé en noir. Les couleun les plut utilitéei tont 4io MARI B locre rouge cl faune, le bku de cobali. le nou et \i blanc. II y avjíit des orncmcntations purcmcnt détorali ves, en pamculier la Ufm dc diffé-remes toulců n dani la cour u (MAM II i-)) et des Lindu paralkka juilaposées (mí, i t 15-19) ou dn lijutci (foartn-qun nd . m. man tes scenes figuralivcs toni I" plui nombrcusn Ln scénn cultuclki et mylhologiques qui □rnaient la chapellc 1 32. ouvrant tur la cour mi rempiisusesu 40«) regíHm inrgaui doM mltmrni deu* oni jn. étrr rcconsti-luč*, séparés par do bandes d* kgnes ondu-lén mm cm de loaassgn rossgn cl blanci tur fond noir (MAM II: 70-I1. PLE et XVl-XXI). I 1 pcinlurc riécutc* dsrecte-ment sur I enduil de bouř n uiilitc quc lotr*. Ir noir cl k Linu En haul. lliar aisis* dc profil a drotir. dei armci utruni dc sn épauks. accucillc unc décisc qui lui présente wnc coupe kmi un grand sokd aua rayons ondulci Demére Iilar. wnc dčette Lama Sur la partie droite. unc décsie lan face a un penonnage doni il nc reste quc Ir bal dc la robe-, puii dam la dirrction opposrr, drui hommei 1 avancent ven un Iroiučme. tous iron pnvéi du haul du corps Deui animaux mythologiques ailéi cncadraicnl ks scénn. ■on en kw toxrmaM k (lot. c*hs» dc drotte čtanl un laurcau arsdrocéphak Au registre ■nférscur. b scene se pauc cn patli* uir la monlagne. faitr ďimbncatiom oerc d blan-■ in 1 crrnéei dc mur. un grand laurrau paiic a tiii.Kr. tou man I Ir doi a un dmi assis ven la droilr, 1 1 'i' mi un cromanl dc lunc tur la cosffe baaac; il acctacilk dc la nuáa gauchc un mi cosffe dun* Uare ovotde Wanche qui faii unc LI.mou égakmcnl dc la ■na gau-raW. U.Scadl a iiamque In ges«n dc la «um gauchc par Ir fait quc Parrot aurail rriiriuř Ic reven dc la prinrurc lom bér face contrr iriir alon qtTcn réahté rllr drvrail čtrc invence (PKG 14 (1975) I 1 n* " ■■ faul toutefots rrmarqwcr au'en gryptiqu*. le» gn-In dc gauchc nutní lonque lei personna ge* aoesi i gauchc d unc scén* iciuti.»n ďcn němu Toul In penonnagn počteni dn »i icmenti bordéi dr friioni. Ic motif dc bou-quetim dmiéi dc part et ďaulrc ďun ar bulle tur la muniagne (id. iK) ni éfalemrni illuilré 1 Mari lur dei moulci rn terrr cuile 0 9-4). Grice ani dcrnaěrn découvertn, on tail maintenant que lei peiniurci étaieni protegee 1 par un portiqwe a hauln colonnei do ani k mur lud et particllcment doani lei mun nl et ounl'' 3.2), or qui ni important pour la localisation dn Ktnn A tet égard. lei cludei de D. Parayrr (MARI 1. 11-78) ei B.Pierre (MARI J, ííi toni ďun grand iniéret. Le panneau dr 1'InveiUlure ni le tcul qui ait été retrowW m utu dani la cour 106. tmt le mur aud. a drode du patagr ven la lallr ďaudiente 64 ISiblié dél 1917. un an apen ta déoMverie (Syna íí. )J<-J4*) rt řtudtr cn délail par M lh ll.rrcl.t (Studia Mafiána (i?(o) v■ i0. il a été KMiveni Kruté par dn archéologun et décni dam 1'ankle Malére. (R1A VII 28'-1001 Scéně tra^tfao--nclle du cull* babyiooten qui tonuMe a nu gmficr la royauté dc droil divin. le rot /unri -Lm refoti dn maiai ďlkar fuernere. de- MARI B 411 houl. un pted Mir un bon couch*, lei inujnci du pouvotr. cercle et baguelir. tel mmi con irmporain Hammurabi qui In recnail de Samai t*r la stele du Cod* Ln denies au vase laillissanl el In denici lama son! cRa kment traottJOneHei, taasdci quc In animaui mylhologiqurt el lei arbrci dreiséi auiiiur du cadre central iont plui ongmaui Bscn que I'ocre rouge, orange, k blanc el k noir loicnl ki i.-ni dominant!, du brun, du ■........ du rose, du bku et du vert oni été uiiliséi ei In figure) son! iracén ä la pointe Dam k quartier de la cour 106. il faul si gnakr rétonname décoratioa en faul mar brc du podium de la talk 64 (MAM II/2. ■»■«9. PIXV) Sur le dnsui. nim dun rectangk de 1 /»o * o.yo m ocre rouge clair. huil i' im,, in , imiiairni kl vcinci du marbre en ocre rouge, ocre laune. bleu-vert, enlou-rét ďuoe bordure de ipiraln ä enroulemcni sani fin. analogue i celk qui encadran cn noir sur fond ocre rouge Ic panneau de I'ln-veililure lei elle étail blanche ou ocre nunc lur fond ocre rouge sombre C* decor en irompeToeil etan ég a lernen i ulilm cn plin-thc dam U cour 31 (MAM II 1. 1*) t± Le decor pnM de la talk 220 (MAM ll/i. • l-ic*. PL pi Syria 44 li9*7l M KU avail ustruruc Parrot en ce qu'd etan diffé rent dc celu 1 des autrn parties du palaii. Le peu qui cn tubsiiiaii éiait ďun grand inúrět et iiii.it appel á la gamme reilreinle de cou-leun: ocre rouge, bleu de coball. blanc el ">"i 11 y avail en partKulier dn etoaki blan-chci ■ in branch*! cernén de noir iur fond bleu et lurtoui dn hommei en robe lesion nn comme dam la cove 1O6. dorn ccrtaim de type negroide Le plul lurprcnani étail la presence de cn débra dans une psčor qui avaH servi ďentrepót de larrei dam ce quartier dc magaum (MAM IL 1. 194) J Mar gurron a nsoniré que In fragments dc prin-lure ne pouvaienl appartenir ä la chambrr 220 -en raison dc leur position ilraligraphi qur dam kl éboulii> (Rechenhei iur In pa-Uli. r! dccoeaienl en réaliié une cham bre du ier ctage . id . 513) doni reffrondre-menl eiplique egakmcni ks poulm caki-astn et lat noma reut morceaui de «alles irouvn sur k so! de 220. Lonque Parrot publia en In pcinlu-rrs du palaii. d tignala deui couránu, k hiéralisme et k naturalisme (MAM ll/a, VIII), una il n'envisageaii pai ďépoquei différrntn et cn 1974 ú écnvait ■losat re-monte aua XIXe-XVlIk taédn m )-Q.. (Mari, cap fab. iu). En 1964. pun «n 19*7, Moortgai ful k premier ä proposer unc chronologie del icenes, allanl dc la HL dy-nailie d'Ur pour la piece 132, a cauie des analogies a vre la stek ďUr-Nammu (Die Kunti, 7T-79). lutqu'i Zimn-Ijm. doni l'U vesiiture »'est contntec par personne. II a aiinbué In auim scessei dc la cour 106 i fasmah Adad autsi que In pemium du lec-M n.w». reserve aut damn de la cour (14. 46) 'ni S?-t9) Y Tcssssabcchi (Sumer t« [ iuSo) 1411 i a pense quc la peiniurc en 112 étail due á un prcdécctseur dc /imriW H i I —*i ..«■). S>mn (mH) ari-ali - M Ta aWrrtrt. IW ntrnnír* 4r b mm Kat du mU» «V vi... M-d., MananatiMDtu-ii • A MoortgM Dm *H-S|f«ih>r 1-1 PaUst ■ Man ms4 >hn hi ilormK* I nutdlnunj. BtghM i i i-x-i"* Die KUmM des Akra MrinfUi—u- Ta-^u. $m - V ScnIL PKG 14 (197D t > . . - Y.To-Vill pjiminii Ind nrUird l) Ln depots dc fond anon du lempk ďlstar mm constiiués par un enorme clou dc cuivre lache dans un anneau plat dc mime metal, tcmi-circulairr rt muni dune tige Cn ob-ids ďun potdi conudcrabk • (usqu'i sepl kilos - se retrouveni. de diflerenie» uilks. au -massif rouge- et au palaii présargoni que Sosu La Ilk dynasta* ďVi. In depot! dc fondalion son! constilues par un clou en-(once dans une plaque dc beoavxe Cn* k cat dans k temple dc Ninhuisag (Syn* 412 MARI. B 6s, PI.II) Dei depots de (ondinon rtn-latent autsi inm fonnc de grande* nun dr broo/t dim le palai* presargontque (Syria 4*. 157»-). Dcs lot* d obrctt de bron/e oni ete trou-ves en divert poinu du tile Au tcmplr d litai (MAM I i " . les tomlx ■ .....ii n urn) dei i Ion*, det '«de% [ii.ui, i-ir dri tern de lancet, une petite lance votive, de* poignardt. de grand* glaive*, del herminct-tes, des bathes plates, bunnt. ratlo*rs, cow team amu ijue de* parurei tellei que brace tecs, baguei. anneau*. plaque de ccsnturr. couvre-teini I* plui belle trouvaille de bron/et pro*..... de la ■maiioii rouge- ou, au cours dr la toe campagnc (Syria it, iut, P1.XVI-XVII). parmi dei obieta varies lattei. plateau*, coupe*, scrpctte*. barn e^cn*. boon, hachctiei) te trou*ait un lot de vaies wiKnti une laiic alt rt one petite coupe au nom 6* de*» files de NarinvSat, ainsi qu'un gooelet au nom dc Dabala. scribe l.e palait de Zimri-I.im rcnfrrman des ii., i J.....une hachc fenestrec, des ou- tils et dei -.....n» de bronie (MAM 11 i I t 95) ainsi qu'un good de porte et dei revetc-mcntt de beonrr pour porte* ou poutrei (Syria 17. 17). Les toanbes assynennes on( egalcmcnt livre de nombreus biroui de bronie De ram objeU en fer conmUient en dous dans le temple d'lsur. hamcc,on, . h»! netle. bracelets, baguev dans lei lombes at-tyriennci Si Ton en crott les teites en u me ram lei quantilet de metaui precteui livret aui artisans, bijoui el orfevrcs. txavaillani au palais de Ziran Um (J M Durand, MARI 1, 111-IJ9. H. I imrl. MARI 4. yCW-Jlt). CM me Uui ne manouaicnt pas a M. hi on en a relrouv* relabventcM peu. car ds pronen ncnt en matonte de tombes qui ont souvent etc pilleei des I'antiquite. II rcsUK des frag-menu ana* lie* aux placages el rrvetemenls d'or el d'argent qui omaienl des obtcts ou dei itatuct II (aut noter, dans certains dr pots dr londatMm, la presence d'une petite feu die de peupuer en or. urntotgnagc de la valcur accordee a ce metil. Parmi let btfoua qui son! parvenui plui ou momi inucts. on pcut retenir ceui prove -nant dr luiiibci presargoniqurt boucln doreillc* et bagun en or (tombes sous lei maisoni du quartier ä Test du temple d'litar. Syria 17. Mi. pec tonu* circulairei en or im excrotssancei au repousse, demi-frontal en or l.i. rosaces au repousse, debris de pectoral d argent, perics et anneaui d'or (dans la lomhe monumentale, Syna 19.6. PI II. 3). 1* -tresor- d'Ur renfrrmail des bifout (pendenlif en or. lapit laruli et argent, bracelets d'argrnt et de cuivre. éptngles ďar-gen*, d'or et ďargcM. iron etoues ďargent. MAM IV 14-19) De ľepoque -de» i*kk***kku - (couche entre le palait Vi et le palais de Zimn-I-im proviennenl un annrau de nrz en or maiiif orné de Imaiigrt filigranes et un element de ceinture(*> en or au decor filigrane (Syria 44. li) Une tombe en jarre du ckaniier septentrional. B. a donne, en 19*0, outre un cylindre au nom ďun fill ďlddm ilum, deus epingles en argent • »tc anneaui d'or et de bronie. des boucles ďoretlle ou de ner en argent, ainii que deuv coupet en bronrr (Margueron. MARI 4, lA. PI.V). U palan de Zimri-ltm a livré des débrit d'or et deux braceleu ďor (MAM 11/j, 97). Les tombe* aiv> nenne* degagéei loes de la troisičmr Campagne ont li*ré de beaus bi loui (Syna il. »: •* PI. XV): pantre en lortilloni ďor a vec coulants de lapal latuli. dr päte bleue et de cornaline (lombe i2f), 11 disquei d'or et une rosace en or á pétales cernés ďun fil ďor (tombe 1 (.t); i bouclei ďoreillei en or et parures de pierres diverses parfois serues ďor (tombe isn). Parm. HAM I iio .i*. II/1.i4 Ill ia-ľD - H Inn. Teatr* tdmummimi reUud mt uui 1- ARM XXV. •<*•*>) J. M Arnard (I. La glyptique. Si ľoa conudére la nchesse de M dans lei dom a 1 net de I'architrcturr et de la sculpture, ľapport de la glyplique n'est pas numénqur-ment Ires considerable, mats eile présentc un miffii certain et d'une grande originálne Généraiensent de facture locale, son x ono graphic est sou* la double influence de la Métopotaaúc du sod et de la Syne A cote de tres beau* cyundre* sceaua, de tre* nom breuse* empreintei ont etc dérouléei tur des MARÍ B 4' í tabletles. des bouchoni de larrr* et de* f ex me turn de portes Lei cybndres ďépoque anhaique peonen-nent en maionté du temple d'Iilar Certain* plus ancient, au décor géomélnque (hmcadr Style), oni dú remonter de coueltet plut pro-fonde* If cylindres du D A I et II repeé-vcnirnt en maionlé de* scene* de combats entre hommes et animaui dresséi * e rum*, de belie facture (dont trou inscnls). peuvrnt étre des pteces importéet (MAM I 1R9-191, PI. LXV) D'autret, plus nsédiocrrs. doivent étre eruvm locale t II faut noter un tré* cu-rieui cylindre en os (D. A. II) au décor inté-reliant (MAM I 1*71. PI.LXV: 119): a côcé d'animauK cabrét et croiiét, un grand masque ďhomme, ä come* et oreillet dr bovidé, lurnsonté d'une tete de hon de face, en bas, une (rite de tétev dc lions. II i'agrt d'une ceuvrr Ucale. le raasque isolé indiquani une influente lyrtenne (/ig./i). Du D A III provient une série de cylindre*, dani ľen-lemble pauvrenseni graves. Le décoe pré-senie, en plus mediocre, de* thémei ďinspi-ration mésopotamienne combati ďanimaui, scénr* dr banquets, dieu bateau, rt auisi scenes ďélevage. Le ■tresor ďUr- a livrŕ qua-toeie cylindre* de stytci Fara. lérr dtnastie dl r tombe* royales ďUr (MAM l\ ■. PIXV1II-XX) De Tepoque dAkkad. on peut retenir deui beaui cyhndres. Sur ľun. le combat de deus. hero* mythique* contrr un hon rt un taureau Ľautre figure le dieu Anu asm sur une mo n tag ne ďou lailhssent deui fleuves crachés par des tétes de monitrei De ces floti nansent deui déeise* entourée* de feuillages Derriére Tunc ďellri. un dieu guemer enfooce sa lance dani le mJ. ce qui denote vase influence iyneone, ďapeés P. Am»et (Le* Jouieri, Man, 67 et fag p 66). Les cylindrei-Keaua de ľépoque -des " kanéklm* s'apparrnlcnt ä ecus dr ľŕpoque néo-iuménenne. Au cours des ne et 14c campagnes, Margueron a trouvé dani b couche 1 du palais des Ukkmnskkm un lot imponant ďempreinte* provenant de scelle-menu de portes (Beyer. MARI 4, 1 < Bim que f rag menia 1 m. rlle* oni permu de reconstitucr Ticonographie des cylindres de cetu époque. Les scenes figureev parfon incompletes en raison de fetal fragmentairr Fíg 11 Ctlt«d" en 01 prŕiirti>nH|u< (MAMI. PI LXV). de 1'ohn 1 *oni det scenes de presentation a un dieu atut d'un tidele introduit par une deesse. de* scenei de libation devant un dieu assts par un fidele sum d'une deesse limi. des scenes Jh^mmirr d'un fidele, mams levees devant une divinilc, une scene erotique (•). Parfms dans le champ, des tymbolei attraui Hutieun in*cnptkms ont ete con servees. au nom de wmtrun de Pururlltar et dr son tucceiseur Hillal-Em. D'une tombe du chantier tcptcninonal. B. provtent un cylindrr figurant une deevir Lama face a un homme qui peul etre le per sonnagc j la masse d'amses (Margueron. MARI l. «4 - Beyer. MARI 4. it)). Une nv scnption mentionne Iddin-llum, nskkm de Man. Un autre cyhndre scrau au nom d'lddin-Dagan, scrvitrur d'lddin ilum, d'un tret beau ttyle, finure une deesse asti*e. vetue du kaunakes avec une tortr dr camail qui lui couvre les deui epaules; die rreon rbomtnagr d'un fidele. une main levee dam le gette de la pnere, I'autre appuyee tur une cannc, ce qui est une potitton eiceplion nelle, derrierr lui. une deesse Lama (Bever. MARI 4. 117s.). I * peesnsere dynaitK babylonienne a livre de nombreux sceaus, generalement sou* forme d'rmpreintes. provenant en maiontc du palait de Zimnlim (Barrelet/Parrot, MAM Wy ihi-14") Plusieun fragmrnti d'une meme empreinie ont permit de recon-stituer le vceau qui a seen a les unpnmer C*ett ainu que Beyer a, «f aprr* trot* em preinte* tur tablet lev retrouve le kcsu de Kab. Adad. Ms dAsqudum. fonctumnaire 4M MARI B de ZimnLim (MARI \. 155, s.): ä c&té d'un schéma mésopotamien (déeue I im ■ face au diev i U nuiM ďaramet), Ir goút "inu ■'obser** dani b composition i deui regittret qui se in-i*c de pan rl ďautre de la some principále, Irs rcgisires sonl séparéi par une iresse el dans chacun des regittres se Irou-vent deui persoeataget affroniét deesse Lama, sphinx, adoranls portanl un recipient ä anse. personnages aux bras formes par une ailc D'auiret cmprcirttcs ont permu de recon-stituer un see j u representant u n dieu guerrser foulanl du pied un ennemi á terre; de mere une deesse lama, on von une déesse syrienne dont la robe écartée laisse voir le sexe 1 \miei. Syna 17. 1 to). Par la suite, le cylindre correspondanl á ces empreintes a été acquit dans le commerce el il rsi conserve au musée du louvre (Parrot, Syria 4), JJJ). Stir un autre cyiiadre, e'ett le rot qui est figure (oulant set ennemřt. Reconstitué égalemenl d'aprct det empretrates, le tceau d'lluri. Kini. serviteur de Zimri-Lim. repre-sente le dieu det eaui sur un balrau forme de floti. det floes d"eau lailtissent de vases teout par de peúlei derives, par un kerns au dress* drum le daru el par une grande déesse debout dernere lui (Amid, MARI 4, 484). Dans I'ensemble, la production de celie epoque refléte b tradition el le tfyie qui uraciénsctM b gfypuquc de b lére dy na sue babytmůenne. tout en gardanl une onginalilé propre ä M et en integrant des elements d'origine lyriennc. Let lom bes médio-atsynennes n'unt pas b vré de cylindre*, aaaas on y a trotrW det ba-guetcacheu de coqwllage dont le (Kaloň grave, en gěttéral de motifs geornetrsques, a pu étre utilise comme sceau. Sur deux d'entre elles figure une scene: taureaui af-frontés et raaílre des animaux (Beyer. MARI s, 170) Da** une toaabe a«o-asayrsetMte de femme, a cóte d un tret petit cyiindir d'am-bre, te irouvaieni cinq cylindres porlanl les themes habituels de la glyptiquc du ler mill. (Parrot. Syria 41. it, PI.V,iL Partus. MAM I il--i*n • M TV BarrvuVA Parrot. HAM IVy 14* it* • CP011 1, I*|'*4«< art eaqweuMH, MAM H/| 111-117. - ' Ni>tri iui Ir rrpcrloiir ■ unogiaphique dr Mm ä ľépoqu* du pilin. Syria |T (l9*o) 111-111. La givMMM 4* Man a fly if i r da paiar* Nou addi . ..rrrllr. M| |l qur d« Man fin J* U quemo«, MAXI 4, 475-481. - D. Bey**. Dm Mos^a-Lnplwau j- Lnratan lacneli d* Ii I.0 du II« mdlŕnurr. MARI 1, it* i>9. Nowreaui documrnii Konogriphiouei de "ŕppque dri íhakkanakkí! .1. Min. MARI 4. 17)- S 9 La lerre cuilc. J M.Aymrd I ' terre cuitr rnglobe Irs figurines: 91, la vaisselle: 9.1. les maqueites architeciurales 9 J. let mouses 9-4. J9.1. .'i-'.,--.'..- 1 . 1 ■ 1 manifesiation annanale essenlielle-menl popubire aurail dú tubir I'influence tMtopotamienne pour let epoques ovi eUes etaieni utihséet. e'est-a-dire depuis Akkad Or 11 la production est plus netiemenl marquee par ('influence lyrienne au llle mill rt babvlonienne au lie mill, e'est le prut tou vesu une originalitě locale qui t est affirm** J 9.1.1. I.f moJrUft 1 lies sonl probablement bs plus ancien-net. mais elles datent vraiiemblableraeni de la fin du llle- mill Elles forment plusieun types rrtrouvés autour des Irmples d'lilar, 1**1 laral et de •NINNIZAZA. mais aussi dans Ir pabu du He mill 1 ImiH n Koniam w om le mi pmr rt In .»«1 en in, - Jr cade pi ■■ail I rt (win om In KimK*i —cis. It fcai 4n jiuin >• %- ■• • ■' tur aa fiat Mck cm*. Im brai arrorrdii rl In aunt i ptM Mr l*rilo*aa<, U lét* rw ravadrr* ď append**! prrfoni de um irons MMjMMjfc hk paeíoit a* chig n.— M rumu*1 — ooaVn au nuaaé Me mu klade aaaaala mi dareaieaMM ut to itm. dewx lotienei MM éiaifel M In doi Lc Kul rumpliin Ifnimni iomp'l t •'• ln>»v» dam to urtme du •aiaiuf mpi (MAM I MB. PI LXVIII |o) mil dn I rat u* ali tc m-ji i« ni duil lei aabruuoai tpiiici 4m leatfli dika* I MAM I 1. 1 . PI LXVIII «77. 440, Ml 4l(- 17a, luvai é*m U mm ém tra.pl* de "NINNI-2AZA om duu lni mimu mjmjmjmj to umpto ďlluiai (MAM III iMt 1. I" LXXV1II i7«é, uc» i}**}, duu ke palui éa II* au* (MAM II 1. *t«, l-r IffJ i(«A 1(11) lat) Kofliatei a* soM immi qac pu d*i buMcs a barW ., (MAM I aoi. n.LXVUl: j7j. 17«. MAM III I <■ too 1111 n4|) mi la uwibé Ml*e-neai* da corpí (1 nadře, Les ftgmruui laifcrof bmm-pk*V 17*», jf-41. P» XXVDlí I*. v*ai *o (•»•• café de cr» hfanaei 10M parMulun i Man. cepe* duu earlawri *i*au4*i tpan ra MM étř Irumei. i llanaa ',:>■ PI XXXV.4). Milku (Id. Pí XXXVI.II. Seb.hah.re (Id, PI XXXIX, 1. a, *. XUIl74.77.79.t4) MARI B 4M (ji -Luuue Ir plus (ownni *■ Svnc eua IWd om uuu juiiM a iroa onaual, I etuue ImJmjmj , Man m eira raMudunn a MM eifadeiajai mm apeaea. u*i !«■**• rMMaM tae mm Wat* *•»•*» |H»W I toaa. PI I XVIII ff% t>|L Mt mm «U... ».r U (MAM Hi »11. Fig jk 74*. PI XXVIII 71) - Bad**, lee. ..1. utl, I'l XXVI.*, - Le :r~-i' r. ..nil 8 a lr*rc ea iw aa . j»r a kaM crd ft paan* ia*iae< e/u parte, ea gawie bus mm In iriai. rpoaiaat to gaaW de rat mi rai rairr to bned *t la parue da pkas grand dUMrtr* (M<*|w*roM. MARI 1. all, PI y 5-4) La Uruifara boa n'rii pai precitr*. am «a ia>e de Inrau inalo (u*. dam Ir col eu d'aa iiglr aai adet rploveri el d'aa hararar knaal In Wat. tt (n>a>i-Innr. tela d'une longur rue>c i;n-i- *a rig rag |um|u'i urn boidure rn lungr lerticale au mveiu dn oSevillei. 1 rte retromr a ploiicurs rirmplaim dam dn pucn 4a palu. 4e Zaun lata (MAM II' v «4-4*. PI XXVIII mmx. to?*, 1411. im ilici - Penr-aag* MaWfW 4e fata, caufk 4mm acta aea «a> omragr. an 4*mu rukr degageattl rtpaak* droile I* brai droit dtutml Ir long du turpi, irmni horitonialtmtni un mamhr dt hachf U lam* d*o*e itunae 1 aagkt droH. la ruin gawtu UUM par faia Me la mhuuw ua ■!■<** utrauwat 4*ua uneaa (MAM 11/V us «4. PI XXVIIIp La* 4uau. i r.*-fllirei penTuaaeM 4a paUry aaau «m> 4n laiiiasu 4a irmri. dlkarai (MAM III 1*4», PI LXV1II) - MuiHxni nm. I-.....111 ou (cram*! Itnini un kiih (MAM 11/1. PI XXIX 711. Bad 1*. 17«. 41. PI XXMII) om mm (a*Mo»r» (MAM If v. PI XXIX 7*1.9*» Bade*. 179« t*-*©. PL XXIX) - Prrto-aagn puun I MAM W\. PI XXIX 744. ant, ,0-1. MAM III PI I Will i-m - SeM tatmplaim dr drwi homnvi rn iup* d< kauaakaa. dt pari rt d'awlrt d'un* luaieJ* UHtadr* ■wrtnunlte d'aa croniani Iwnaue. qu'ili a 4n» aira (MAM 11/v. PL XXIX-XXX > - Ua reluf momto mm mm sorte 4r rupurr uab»W pat u* pud ea avaut. scuku* f aakncUipai aa* dtnae araaee. de face, drile at uir aa koa 4* prarTd. COM hi. *n llintju** dr d*ui Knonri la pnLn. Hit ■•allri 1 . . da aniear rrpe. «• p*nM lace, uule b danu a In puut 4* peofd (M PW1 4 <. ,."d MVhl . 1.., i-1., I i.m.r iu i I.iH.i-i *. ,1 i !— in-ii d'uVaufm aa (ragranu uowre anurmimneM Parmi let figurines ammales. modrléri pour la plupart. quadrupedrs et oneaux. se dél ache un lion pastani. la qurue remontant le long de b croupe (MAM !! ;. 76. PI XXXI)- Parroc. MAM I aoi-un. MAM ll/j. \t -m. Ill 1I1-1S7 - Barr*In. Farannn n irWh en terre ■ ii.ir de la \1 ru.p.«11«i* .nii.|iir (iiaSI) «) i»i LBadra. In lajannn anihi^mnorpkn ea urre cmh ä riaje da Brnau* en S»ru ■ <* ana-ity - M PWI Ttygaad. Um Uttt cmu pro-* nam dr Man lapiraM I. 4Wiw luViar. MARI a. 101-109 S 11 La cr'njMurur «11. fLat tuiiieúV Lc class*mení de b téramiquc du Mir null, i M eit facilité par les deux eludes de M Lebeau dans MARI 4 Ei» I95J. dans une fouille profonde tout le lemplc de Samal. Parroi signalail b dé-couvene en Ire 7 et 7,90 m. niveau du sol vserge. de deux vases gns á decor incise de type NiiMue V (Syria ji. itja. Fig. 7; Man, cap. fab, 17, Fig. J). Cette céramique, carac-ténttique du D. A. I a été repérée dans le sondage stratigraphique du chantier B. au bo r d nord du tell, dans let couches 10 rt 11. appartenanl ä b preatarr* phase du O.A. (lebeau, MARI 4. 94 rt iid>). Du niveau 9 ;>i... ..m un lesson -Kariet ware- dont une tombe conitruitr en dalles de pierre contemn deux vases parmi un certain nombre ď a utrrs rŕoptrnu qui semblerat barn du DA. I .Svna 19. 4.*. 11 II 4» Let larret á pent bee oblique du DA III (MAM I not.. PL LXX; MAM III 189, Eigjos) ont été trouvéei dans les couches 4-5 du chantier B (Lebeau. MAR] 4. PI. LX-XI). et let coupes ä paed (MAM ! 111-217). et» B 4 et t. Pour let period*i du D. A. rt d*Akkad. Lebeau a indiqué les rapprochemenu évidents avec la céramique de la Dijab, du llamrin, de Kit et ď Abu SaUbih et aussi, ce qui est normal, de b v alle« du Moyen Euphrate rt Mtqu'i Hama. mais il faul souhgner que les fouilles en Sumer n'ont pas, dans le patsé. tenu suffisamment compte le plus touveni de la céramique couránu, pnvint ainti les M Mtl. B 'ogues de points de comparaison avrc de la Mrsopolamir r 1« Mr null. It palais a donnc unr de quantilr dr grandet jarrcs avec ou ■nsei rt parfois !>i« verseur. de* bou et dei flacont, de* plais et dei coupes que des supports (MAM 11/(. 119-Les p<-111 % Macon* prints dr lignes nor verticalcs ci obliques du ivpe -Km Ke* (MAM II : ■ >-''■'■■ ■ 001 etr retrouvet non srulement a Inn, mais dans loutr la BabyItmie dr la (in du lilt rl du dr-but du lie mill (Ayoub, Die Kcramik in Me-topotamien und in den Nachbargcbicten, ei 95: Nippur. Tall Harmal, Tall al-Dcr). la prinluro noire du col rt de la base dr ccs (la-cons est aussi appliqurr iur drui grandrs iarres peintes d unc roue a 8 rayons (MAM II/}, i}is.). Le type print dit du -rjabur-est egalemenl illustre (Id., in*) Pwtm. *4AM I sot-aii. MAM 11/% 114-141. MAM III iM-SOft - M Latwau. Rapport prrtai mi '■• -'i'i.i. .,-1 1. ..... du (hinder B dr Man (lllr mill >. MAR1 4. «|-HT; Rapport prelim tui b erramiqur du Broare Aacara IVa drrru » •Palari pnwfomiqpii 1- d* Man. MARI 4, u-- J 9-1-1. Lti - hurcturi-. Parrot a dcsigne de ce nom de* reciptenii cultucls, Ir plus souvent ovalcs, rnfouii au pied dr quclqucs tnun des cellar de* divert niveau* du irmplr d'liiar (MAM I 58-65). d'Mstarai el de •N1NNI-ZAZA (MAM III Sou., 1611.). de Samai (Syria Ji, 1061.) rt de Ninfoursag (Id.. 109). done du lllr mill., •inn qur det recipienii ovalci. recueilhs dam le palaii de Zimri-Lian. Les brciUfi du temple d'lstar sont en majorite a (ond arrondi mcauranl rntre 15 et )5 an dr long. Certain" d enue elles etaieni en bronze. I*s barcastes du palais sont a fond plai rt parou vrrticales. Ellrs mesurenl en moyenne 39" 12cm et 6,5 can de haul (MAM II 1. 188-191; Hi. 141). Lrs pieces 14 et 15 ou riles ont etr rrcurillirs, dans la partie est du palais. ont etr interprctees par Parrot cotntnc des ccolet et il voyait dans ces no-pirnts des ecriioires destines a I'argile des ta-bletlrs pour le* apprentis-scribes (Man, cap. fab.. 117s.). Au lerme dune analyse minu-tieuse, Margueron (Recherchei sur Irs pa- lais, m H'j: a n (me crtte identification rt drduii drs pruts toquillagrs trouvrs dans la plupart do barcassrs qu'ils servairni ä complabilisrr Irs rntrrrs rt Irs sortirs dr dcnréct slockŕri sur lrs banqurttrs des pieces. (y.) £e« "i ,,n. 'u.', .'iirj.. les deux maqurttcs, A rt B. dr maison rondr retrouvée* par Parrot dans unr rur mrnant du temple de 'NINN1-ZAZA ä une /one d'habitaiion* rt dans crtte méme zone (MAM 111 29)-106) rtairnt en terre mal cui-le. rrcouierte pour A d'une mince couche de chaui. La maison A (PI. LXXX-LXXXII) mcsurait 51 cm dr diamine sur 26 cm dr haul rt coraportait une piece car-ree au centre aux murs plus hauls que le mur circulaire delimit an t quatre pieces rrctan-gulatres et quatre petiles pieces triangular res. II n'y avail qu'une seule rntrŕr ä mon-tanis et lintcau dans ľenceinte rondr. alors qur la chambrr centrále avail quatrr portes légěrrmrnt cm trées. A 5 cm du haul des murs. dans Irs quatrr coins, une prtilr traverse prul avoir servi de supports pour un couvcnle non retrouvé qui priverail la piece de loutr lumiérr alors qu'on y aurail plutôl vu une c (hi r assurant le jour aux pieces en.: ronnantes. Aucun edifice rond n'a lusqu'ä present été dŕcouvert ä M. Ľexrmplaire A avail ŕlŕ prolégŕ par des murrts dr briqurs erues qui le maintenaicnt rn place sous le niveau - présargonique - le plus ancien de la (m II avail élé empli de pelits recipients qui bloquairnl aussi I entrée, unr trenuine en tout, doni certains pourraient étre du débul de ľépoque d'Akkad. situant ľobjel ä la limite du Dynastiqur Archaique ei d'Akkad. 19.4. Lei momJfí. Les 49 moules ornés (Syria 18,75-77). destines aux mets de la table royale. cut. ä I'exception de drm excmplaires, été irouvés dans une seule talk (77) du sud-ou e si du palais parmi drs debris architeduraux attestant, d'apret Parrot ■I'effondremrnt d'une terrasvr. sinon d'un premier rtage- (MAM II/l. 122). L'exislence d'un premier éuge dans crtte partie du palais a été confirmee par Margueron (Recherchrs sur les palais, 297 •.). il est done probable que les moules y MARI B 417 rag. li. 'ufr-.il fmoquUI* (MAM L PI I AY etaient rntrrposes lis soni en majorile cir-culaires. d'un diamctre allani de 20 a 28 cm; peu profnnds. ill eiaienl sculptes en crrux de moulurrs concrntriques rnveloppant un decor central, trl que des bouquetins affrontes dc part el d'aulre d'un arbrc. det animaux passant ou formani un mouvemenl circulaire. Un rxrmplairr mom re une rondr dr quatre hommes se tenant par la main (MAM II/j. 56. Pl.XVII). Les moules rectangulaircs soni plus pro-fonds. a decor aniinalier chaise au cerf. Iton couche. poisson. Plusieun exernplaires pre-sentent une femme nue assise de face, mains soulenant Irs teint, coiffee d'un volumineux Urban. Cette scrie de redpienls dale en touie vraisemblance des drrniers irmps du palais de Zimri-Lim. Paw. MAM >i-S7. , 10. Let mosaiqurt. i 10.1 /.'-'- miUen*irr Motsiqmet -> co- Les elements laillés dans la coquille - ou 1'ivoirr - rt destinét a incruster drs pan-neaux de bois remplis de bitumr. sont analogues a II trndard- ou aux devanis le lyre du cimeiirrr royal d'llr. Let tilhouclics dr-(oupées étairnl desiinérs a plusirurs types de scenes donl certaines oni pu étre recon-stiluées, rncadrées de motifs losangiques en 1 ale aire rouge, schiste ou lapit laruli. 1« temple de šamai a livré une scene cul-turlle d'immolation d'un bélier (Syria 11, 163, Pl.XV, XVIII-X1X; D.Beyer, in; Au Payt de Baal el d'Atiarte [198s] n* 101). Au irmplc de Dagin. ce soni surtoui des fem-mes coiffées du polos qui soni en activiié (Syria (9. 161.-169. P1.XI-XII; Man. cap. ' i1- Fig. 18). Ce soni plus généralemeni drs scenes de guerre qui tool representees, avrc des guerners et des files de pnsonnien le -chef de guerre- pasianl a droitr. casque cl armé d'une hache et d'un boomerang doil étre un ros (fig II) Volé a M. il a été ra-chelé .1 un marchand (MAM I 115 s., PI. LV. Ht. 10 cm. louvre). Le chignon du caique, la barbe et 1'étole étaicni évidés pour unc in-crustation Un buslr rxactemenl semblable a élé ramassr, perdu dans le sol du cimrtiére royal d'Ur (UWoollcy. UE IV (1956) 174. pi ity Le panneau de la guerre du temple d'litar ■ 1 ni distribué en rcgistres comme I'l.ten-dard d'Ur. Parrot en a propose des rrcontli-tulions (MAM l Pl.LVl; Man. cap fab. plXIII) un peu différentes á iS arts d'mier-valle, landis que P.Calmeyer rn exposaii une autre en 1966 (Zur Rrkonstruktion drr - Standartě- von Man. CRRA XV 11967] 161-169. Abb.6). R.Dolce, dans une elude d'enscmblc. a Irailé des divrrses hypotheses dc reoociililuiion (Gli inlarsi mesopotamsci I (1978] 27*-279) et dale le panneau ďUr I. Troil groupes de personnagrs y figuraient: des >dignitaircs* barbus ou rases portant un couvre-chef bas, pointu devant el děrné re. analogue a celui que porte un porte-ensigne rn gypse Irouvé dans Ir palais prrtargomque (Syria 44, PI. IV, 2) el qui rapprlle celui d'un personnage de Kii iur un relief en pierre 4.8 MA Kl - MARI' (Calmeyer, loc. cil-. Abb. 5). Ces dignitairei soni tetut de rupet a fringe luneute et por-Irtil une etole clou lee, (oul commr In sol-dats casques, doni une plaque gravee trou-vee dans Ir palais presargoniquc avail donnc un exemplc ($ f.i). ( - troisieme groupc nt forme pat In pmonnien nut, U crane rate, In bras lies a la ceinlurc (MAM I 117. UJ)-Ut debout ou i dfrm agenouillet. commr c'nl le tat pour deux d'cnirc eux, trouves dam le temple de "NINSI/A/A. qui exccptionnellcment poitcnl une epaitse chevclure el un mince bandeau (MAM 111 tin, PI. LXIV). D'autiet scenes de guerre *e trouvaient dans le pilau presargonique (Syria 46. joi-106. P1.XV-XV1). ou Ton voil let M*-rt-i' Ur% imimin!m iu m%Di-m*-*I-qt, Sab'a Stele 19. E.Unger. PKOM II (1916) Taf II lM TM wmiqt. Tall al Rimih Stele 7. S. Dalley. Iraq 30 (1968) 141 f- 'M U wintrn «. M. is clearly a transcription of Aramaic ■sire" lord' or of mJrl "my lord*. Ivories from Anlan Taj and Nimrud inscribed Imt'n kit for our lord Harael'. show the term was applied to Aramean rulers (F.Thureau-Dan-gin etdl. ArslanTash [ t91'l 1 KAI nr 131; M.E.LMallowan, Nimrud and its Remains 11966] 598). The proposal that Assyrian scribes misundcritood this common Aramaic term as a proper name, after the close contacts with Aramean states during the ninth century is not acceptable {peer A. L. Oppenheim. RHA 3 [i9J9l 111-2, following R. de V'aux. RB 41I19J4J J" J)- The suggestion that M. U a hypocoristic for Mari'-Hadad or some similar name is attractive but raises problems of identity (W. F. Albright, BASOR 87 [1941I 18 n.16). Adad-nirari's subjugation of Damascus has long been associated with the Eponym Chronicle's entries for 803-803 concerning north Syrian places, but reconsideration in the light of the Tall al-Rimah stele has led to preference for linking that event with the entry foe 796. "against Mansuate'. Harael MARIJANM 419 ruled Damascus from e. 843 and his son Btd ion jr-l ■ 1 - - ' - ■ r o( I I.. A R MdUrd Mariiannu Hurt riefen hnung einer politisch-militärischen Oberschiclit in Syrien und Mittanni. Zunächst wohl vor allem durch den Besitz und Gebrauch des zweirädrigen Streitwagens definiert, wurde m zumindest in Ugarit und Alala|) zu einem sozialen Status. J 1. Sprachliche Herkunft, m. wurde zuerst von F.C.Andreas (49W H.\Tinckier. OLZ 1910. 291. 297. 300) mit altindisch mär-' 1 .junger Mann* in einen Zusammenhang gebracht, der von der Forschung weithin akzeptiert worden 1«, zuletzt von E. Laroche (GLH [1980) 168) und - mit leichter Einschränkung - von M Mayrhofer (Gdschr. H Kronitter (19B1] 76 Anm 24) Der Zusammenhang ist bestritten worden von A Kammenhuber. Aner (1968) 121 f; I. M. Diakonoff apud Kammenhuber, Arier 123; Humsch und Urartlitch (1971) 76; Or 41 (1972) HAU IM. Diakonoff/S. A.Staro stin. Hurro-Urartian as an Easlern Cauca-sian Languagc (1986) zi (mit kaukat. Etymologie). Gegen die von Kammenhuber und Diako-noff gesammelten Argumente sind inzwi-tchen einige Finwendungen zu machen: Das Dement -nni in m. ist zwar nicht der Artikel ig. "f muß aber dnhalb nicht summhaft sein. Ftlr ein .assoziatives" -nni vgl. F.1*". Bush. AOAT 21 (i97)> J9-Jt; "gl auch l^roche. Or. f 2 (1983) 114. Die wenigen bekannten Formen von Kollektivs auf -ardi (vgl. zuletzt Wilhelm. Or. 54 (i9«fj 49U unten % ie) enthalten kein sicheres weiteres Beispiel für eine «nfi-Ablcuung von einem Nomen mit -nm-Suffix. Die Analyse von .■ -■■!"i'.i: ist unsicher. Es gibt aber andere Worrbildungssuffixe, die vor Abstrakla und Kollekliva bildenden Suffixen erhalten blei-ben^r-W'-r*'. „Adel" (zu 'fit- .losen*, vgl Wilhelm. ZA 7) [(9*)) 97; Fi. W.LMoran (1989], mit Wortbildungssuffix ';. ramii HSS 19. 41: 3 .Sklaverei" (zu pum-mr .Sklave* - urart- pnri .Skla.e". cf. Diako-noff. Hurr. und Urart. 77). - Der Zusammenhang von «. mit urart. "aM-ri-GI iDia-konoff. Urartskie pis'ma i dokumenty 1 i ;1 Nr. 11 Vs.9) und l'l"-u-ti Ai (ebd Nr. if Vs.41 ist mit M.Salvini, Ft. E.Laroche (1979) J09. nicht gesichert, da der soziale Status der Personengruppe aus dem Kontext nicht bestimmbar ist. - Das bereits früh von A.Gustavs, ZA 36 (1925) 197-302, vorgebrachte und von Diakonoff/Slarosiin, Lc, wieder aufgegriffene Argument, die meist hurr. Namen von m. sprachen gegen indo-antche Herkunft des Wortes, ist nur tragfa-hig gegenüber der Vorstellung von einer di-slinkten Gruppenexistenz der Indo-Arier in der Gesellschaft des Mittanni-Rcichn und seiner syr. Vasallenstaaten noch in der Zeit der Belege von «.-Namen (vom spaten tf. Jh. an). Die Annahme einer weitgehenden Integration in der hurr. Majorität bereits wahrend der ersten Generationen (im 16. Jh.?) ist iedoch wahrscheinlicher. - Einer Ableitung von -1 aut altind minm- stehen demnach keine gewichtigen hurritologi-schen Bedenken entgegen. Ein strikter Beweit kann allcrdingt beim gegenwärtigen MARI A I i . W' de M a 1* fin dr li periodě a etř -pn'buic von a l-ugalaageii*. toil i un iou-vrtJin d'Agadr. qui 4ur.ii! pii. par la meine OOiiH.n. mrttrr un trrmr lu loviumí á*t bia. nu" I* qurstion n'cM pit encore rt-kJuí (ef. Archi, MARI 4. 49-50) C 1 La periodě d'Agade CH, irmble-ťil. („Mement documeniée i M . par qudqun w.u«-c*lindrft (Syria 41 |i9*í) «*> « deui bott en bron/r inicriti au nom de fillci it Narim-Sin (Syna (2 [ iV5í] I9S Cl pl. XVI 1 rt a). En revanche. Sirgon parle de M i pkilieun renntet. Dani Jrui de lei inscriptions, il reliie qu'il te pro«craa a Tuttul devanl Dagán, á la luiie de quoi Ir dieu lui accorda le -payi lupertcur-, c'eil-1-dirr M,Jannuti rt Ebla, jutqu'i la Forřt d* Cědm el aua Monu ďArgenl lAfO 10 [1961) « 49) II n'eil pat queition explr chrmeni ďune conquěte violente. man on se voit pas commcni li vil Ir de M. qui pa-mi tin li puniante ä I'rpoqur precedente, le •era it mel měr tpontanéinenl drvant Sargon Par ailleurs, cclui-ci affirmr dans dru* autrri inscription* qur M. n 1'Elam se te-■aient drvant lui (/ í i6 rt 4t). er qui impli-qur un* soumisiion complčie. Un nora ďan nrr ďrpoque agadrenne rapprllr la destruction de M. (RGTC 1 117); il appartient vrai-lemblablement au regne de Sargon. On pourraii se dem ander si Narlm-Sin n'rut pat a nrconquřnr la nlle plus tard Jusqu'u 1. ellr n rit pas mcniiunncc dans »r» proprei inscriptions, alori qu'F.bla y figure, mail dani le rícit hiltorico-lirtéraire de I'insurrection generale contre Narám-Sin. on trouve parmí let advenairei du souvrrain un roi dr M. appelř Migir-Dagan (RA 7011976] 111) Or il parait raisonnable de tenir compte de a teile dans not re reconstruction de lilii-E« revanche, le nom dr Migir-Dagin n'apparail pai dam la hör dri iiifcuuM. de M. irlle qu'elle vient d'etre reconstitute j»'JM. Durand (MARI 4, i;iii). Si cettr 'H correct* et les donněci authenli-°»«. I* premier Ukkaxakk*. Ididii. srrait ■»nie lur le trůne de M. del avant Tavené-jnrnt de Narim-Sin. Selon Ihypothěie de ^Hiiind (Lt. irg), Ididii aurait etř nommé **«w»*H cen i dire •gouvrmrur mih-P" un íouverain ďArad*. et Ir titrr mail rrstr tradionnrllrmrnt en usage ■ M. mrmr aprei que m princei ir soient a) franchii dr la tutellr aaadcrnnr. au momeni d* 1 ■■■■■■ -. guternnc rt dr I'rcroulrmeni de Irmpirr fonde par Sargon $4. La fin du 111« mill, el la Hie dy-naitir d'Ur. La lute des Miktuiia eii longur ellr comport* prrs dr vmgt norm I couvrr don< pluiirun ncein, noui condunant lusqu'au debut du lie millcnairr Pour Ir Irmps de la lllc dynailic dTJr, la question est disco tee le Moyen-Euphrai* a -1 : i 'ii mcoepori dam Ir royaume d'i <■ Dam Irun intcnptioni. Irs prince* de M contJnucnt de se qualifier de Ukkanakkn. mail ill te conduiieni apparrmmrnt commr des louverains indepcndanti III ne font 111 cunt allusion a un rirnturl tu/rram. et un teatc provenant d'Ur donnr meme au lakh* nakhu Apil-kin Ir litre de roi dr Man (RA 56 (i96*| Hi) D'autre part, si Ton s'en rr fere a la documrntation eustantr. lei ron d*Ur n'oni lamais fan campagnc a 1'ourst. Lr srul indicr qui laissrrait suppoirr unr citrn-sion de leur domainr dam cetle direction eit la mention d'un enii de Byblot (AfO 19 [i959yi96o| tao-111). toutelon. le ml u-trr d'emi donne a un prince riranjrr suffu-il a (aire admetlie ta dependant* a lcg.nl J I r- II faudrait auiii ngnalrr drua men tions dr M dam dri coniritn ambigui. Tun* dam unr Irttre d'Aradmu a Sulgi (P.Michalowiki. Ihe Royal Correipon-drncr of Ur [Dill. 1976I 17)). Tautre dam unr inscription dr Si Sin (M.Civil. JCS at {1967) }7) Unr chow rat certain*. r/cM qur 1« drui villei entrrtenaient dri rrlauoni suiviri: on a rctrouve a M. dcu* lablettes ty-piquei qui attestent la pretence de gens d'Ur (Durand. MARI . 157). et In trite* dTJr font dr frrquentn allusions a dri prrsonnrt originairei dr M. (RGTC II 12B-129; JCS I( [1981) ii8-2 M. (cf. A.We-Menholr. BiOr. u (1978) 160-166). Aucune solution dr continuity n'apparail rntre cui rt lei archivn de Jahdun-Lim; celt done ce dernier qu'il faut tenir pour reipomablc de la -babyIonisation- qur Ton obsrrvc dr ion $6. Mari ioui Jahdun-Lim Du pere de Jahdun-Lim*, Jaggid-Lim. on ne poisřdr qu'un itul document contrmporain. le iceau. acquit dam le commrrce, ďun leribr qui ir prodáme ion irrvitrur (AfO 18 iS] Hj). Aucun témoignaKe datant dc ion rřgne n'a tit recucilli i M. Dam mi imcriptiom, lahdun I im ic dit ion fill, man um lui it tribuer on trtre. Cependant, il ruit dr 11 a la trte d'un royaume dam une lettre adrnsee k son dieu. Jasma(pAdad rrlatr qur son grand-pere lla-kabkabu rt Jaggid-Um avairnt rchangř autrefois dei irrmmti »0-Irnnrl.. man Jaggtd Lin viola sa parole, j |a luitr dr quoi llakabkabů dřtruuu la íorte reise (ARM I n't: 8-16). M.Anbai a pro pose de voir dam Tcrqa le lirgc dr la royautř dr Jagg.d Lim (JOS j (197)] 4-7». II CH trat qur Ton offre i Tcrqa un rrpai fu-nérairr aui minci de Jah- Noui pouvom recomutuer lei grands faiu du rrgnr de Jahdun-Lim grace k deua inicriptioni monumcntalei (IRSA 244-148). aua remeignementi coavoyei par In noou ďannéei (G Dossin, Studia Mariana [1950] 51; CRAI 1965, 11 et aui alluiiom conte-nun dam la correspondance ulterieure de /imn I im (Anbar. IOS t. ij). On compte aussi dn docuroenti d'arrJhrres: drua Irtcrn (ARM I n" i et 2) et pluiieun centainei dr teaiei adminittratifs. A I'interieur, le louve-rain impose solidement la domination aua Haneeni et pacific son pays. II ouvrr dei ca-nau». bátit let rernparti de M. et dc Tcrqa et fonde en un lieu desert unc ville i laquclle il donne ion nom: Dürja()dun-Lim. II clčve i Samaí un grand lanctuairc dont iculci In imcnptioni de fondation nous iont partc-nun Son royaume i'etend le long dri nvet de TEuphrate, certainement juiqu'ä Imar* en amonl, et du B1M1 II exerce auui sa mainmise au moim lur une partie dc ITda-■urai (cf. J -R. Küpper. MARI 5. %ty). Da dc sei viiiaui regne lur un domaine qui borde la rive orientate de I'Euphrate en Haute Mriopotamie. I.'empreinte d'un iceau inicrit au nom d'une de iei filln a etc retrouvée a Acenihoyuk, prrs d'Akiaray, au corur de I'Anatolic (N Öigue. dam E.Po- (86 MARi A rada. éd. Ancient An m Seali I1980I 65 rt pi. Ill }a-b) Lui-méme lance un* ripcdi lion »rn ľoucsl nisqu'a b Méditerranée. ľentrcprise reste r a sans lendcmain, rnais lui permct d* ramencr Ji • -Montagnes dr Cč-drrs rt dr Buit- unc précieusc cargaison de boil. A son rrtour, il dííait unc coalition dc roiielets riverains de ľF.uphraie. auaqucls s'ŕtait |Oint un contingent cnvoyé par Ir roi dr Jamhad, Sumu- Lpuh II est manifeste que M. était devenue de son temps la capitate ďun royaumc puissant et étcndu. D aprés le nombre de ses noms d'années relevéi jutqua present, Jalydun-Lim doit avoir régné une quinzainc d'années. Nous ne connaissons pas les causes de sa disparition Peut-étre esl-clle dur á une rivalite avec Šamši-Adad, car les deui souve-rains devaient nécessairement entrrr en conflit cn Hautc Mésopoiamie, ou (ous drú 1 avaient des viséet lerritonales. Un engagement rut lieu notamment ä Nagar (RA 61 11967I une ville siluée enire Kjlm et Qatluaán Une défaite mdilairr est done ä enviiagrr, qui aurail mis fin au rrgne dr Jah-dun I.im (cf. Charpin/Durand. MARI 4, -9Í-197). Pourtant, ce n'est pas Samii-Adad qui monta ensuite sur le tróne de M ; le pouvoir passa ďahord entre les mains ďun crrtain Sumu-jamam. Nous ignorons quels liens pouvaient ciitter entre lui et son prédéces-seur. II appartenait apparrmment á la dynastie legitime puisqu'il affirme, selon la formule consacrée, qu'il -est entré dans la mai-son de son pere-. La transition entre les deui regnes ne semblc pai avoir été brutale, car on ne consute point ďhiatus dans les cadres de ľad ministration (Charpin/Durand, o.c, 198). Le rrgne de Sumu jamám fut tur t seuls trois noms d'années sont conserves (Dossin. Studia Mariana, 51-53; RA 64 (i97o| 19) D'apres la lettre que Jasmah-Adad adresse ä son dieu pour lui rapporter les événements précédant ľarrivée de Samši-Adad ä M. Sumu-iamam aurait été assassiné par ses propres scrviteurs (ARM 1 n* 3: 1 ť-11'). $7. Mari sous šamli-Adad. On n'a aucune information stir les círtonstances de la eonquéte de M par Samíi-Adad. qui suc- céda alors a Sumu-iamam Dans une inscrip tion votive, il pro* I a me que e'est Itúr-Mír. le dieu protect cur dc la ville, qui lui donna -le pays de M. ct Irs bards dc I'Luphrat*-(MARI 3, 41), mais sans faire allusion a une viaoire par Irs armes. F.n tout cas, a cn juger par 1'inventairr drs trésors, le palais ne fut pas saccagé (Charpin, MARI 1 (1983] 111-114). FJIs d'lla-kabkabu, auquel il avail suc-cédé sur le tróne ďtkallatum (cf Charpin, Melanges M Birot (i9*f,J 6o), Samti-Adad avail déja usurp* le pouvoir á Assur quand il etendit sa dominatioo sur M vers 1800 avant J.-C. (cf. K. R. Veenhof, MARI 4,107; Birot, ibid 115); il utilise? d'aillcurs le corn-put assyrien des avant ďoecuper la capilalc du M1.1y.11 I iiphr.nr Auparavanl, ion avance avail menace un vassal dc Jahdun-Lim établi rn Haute Mesopoumir (ARM I n* 1) el, on I'a vu, il s'etail heuri* a Jahdun-Lim lui-měme. Ces even*menu s'etaimi done déroulés avant le rcgnc de Sumu-iamam. Šamši-Adad s'etail ainsi forge pro-g res ti vemeni un vasic empire qui couvran toule la Haule Mésopotamie, des chalncs du Zagros a I'Luphrale, osi il bordait le royaumc ďAlep. Pour mieui en assurer reorganisation ct la defense, il insialla ses deux fil( sur les fbnes de son domaine, faíné. Išmc-Dagán, a Ekallaium, dans la vallée du Tigre, et I'auirc, Jasmah-Adad, a M. avec pour mission particuliére de surveillrr le pays alcpin el les mouvemcnis drs nomades de la steppe syrienne. Pour faire piece au souverain ďAlep. avec Sequel ses relations étaient tendues, il rut recours á une alliance matrimonial* Jasmah-Adad rpousa la fille dlihi Adad, roi de Qalna (Charpin. MARI ). '°9> M. n'est plus désormais qu'un chef-lieu de province, tout au plus Ic siege d'unr vice-royaulé, et la ville a perdu son role dc eapi-lale ďun étal indépendani. Le centre ncr veux de I'cmpire. e'est Samti-Adad en per-sonnc, qui se déplace constammenl et reside de preference, non a Auur. mais á Šulu: F.nlil. dont on a propose en dernier lieu I'ldem.Uation avec Tall In lan (Lelan". Tell), dans la partir orirnule du trianglr du Habur (cf H.Weiss. MARI 4, 171-175)- Le •grand roi-, corn me on I'appelle parfois (cf. Charpin'Durand, MARI 4. 301), se réservr MARI A ('administration trnnirale et conserve un contrôlr strict sur Irs mesures pnses dans les provinces. C'est pourquoi les lellres qu'il échangr avec son fils á M ne trailent pas seulement de haute polittqur, mais s'intéret-scnl aussi ä des aflaires ďun registre moms ŕleve. iitmme la nomination dc foncuonnai-res, le passage dc messagers. les mouvemrnts des nomades ou I'envoi de provisions. Toute initiative n'est cependant pas refuser ä Jasmah-Adad. qui doit par exrmplr pourvoir lui-mémr au rrmplacrment du gouvrrnrur de Trrqa (ARM I n* 9). L'adminiUraiion rtl d'aillcurs soigneuscment organise* el it sem-blr bien que les fonclionnaires suivaienl unc véntable earn*re (cf. A.Manal. JNES 30 (1971] 113-116). Malheurrusement. Jasmah-Adad paraii avoir été laiMe de carat-trre et. comme en témoignenl les rrmoniran-ces qu'il lui prodigue dans sa correspon-dancc, son per* nc le jugrait pas ä la hauteur dc sa tithe, aussi prit-il som ďélablír ä ses côtéa des conseillers qui avaient sa tonfiance (CAH' kVl [I97S] »-4) Quant á ľhistoirr de M ä ecu* époque, elle se confond a«*c cell* dc I'empirr dc Šamši-Adad Une telle histoire est d'aillcurs encore malaise* á écrire ďunc maniere sui-vie. Les Irttret de M. nous font tonnaíire un certain nombrr ďévŕnrmenls, noiammcnt des campagnrs miliiaircs, mais nous ignorons ďordinairc leur ordre chronologiqu* Comme les documents administrates sont dales ďaprés le systéme assyrien des épo-nymes, nous n* disposons pas de la source précieuse que représentenl les noms d'années dans la pratique babylonícnne. Les -chroniqucs assyriennes de Man- publiées récemment par Birot (MARI 4.1191s.) n* !■• vrení que pcu ďinformaiions directemeni ulilisablrs cl elles conccrncnl surtout la partie de la earner* dc Saraši-Adad aniérieure ä la eonquéte de M. Ľadoplion du systéme dc ľéponymat ne doit pas faire illusion. EUe est b seule trace visible ďune évcntuellc influence assyrienne tur M Le calendrier d'Assur n'est pas employe ä M. dans les tcxies coniemporains de Samši-Adad; on y utilise ta n lôt, pour Irs pieces ad mín i strati ves, le calendrier local, tri qu'il se présenlail déjá sous Jahdun-Lim, tantót, pour les lettres, un calrndricr parlicu- »87 her du d* Stadl Adad. qui est aussi en usaa* a Sagar Baiir et a Tall Rimah (cf Charpi MARI 4. 144-147)- Les fonclionnaires assy, nens n'oni apparemmeni aucune pan dans ľadministraiion dc M. D'ongine éirangŕre en ľocturrence amurrite, Šamli-Adad (ut un usurpaieur. Uni ä Assur qu'ä M Cesi pour-quoi il est abusif de parier de domination assyrienne i M. Ce regime dura une vmgiaine d'années; A semblc bien, en effet, que (es quelques pre-tendus noms d'années retrouves dans In archive* n* doivent pas étre pns en considé-raiion (cf. Charpin. MARI 4. 1*1-153). Jusqu'ici. on estimaii généralrmem que Jas. mah-Adad s'etail maintrnu au pouvoir pendant plusieurs annéei apres la mori de son pere, événcmenl qui a donne son ňom á b 5* annec du régnr d'Ibal-pi-EI II d'F.inunna. Mais les analyses dc Charpin rl Durand ten-dent a montrrr que b dispantion de üamii-Adad fut suivie, i pcu prés immédiatemcnt. par ('installation dc /imri-Iim i Man (MARI 4, 304 si). Samsi-Adad est prut-étre mort au combat; il avail du certainrment mener une lutir épuisanle sur deui fronts, contrc les royaumcs ďAlep ri d'f.inunna. Jasmah-Adad quitta précipitammcnt M ou en fut expulsé. abandonnant son harem en-ire les mams du vainqueur (cf. Durand, MARI 4, 389); son son ullérieur nous échappe Les primes de la Haule Mésopotamie en profilércnl pour secouer le joug. el Isme-Dagin ne put sauver dc la debacle que I'Assyrie propre }S. Mari sout Zimri-Lim. Le nouveau souverain. Zimri-Lim. affirme élre nionte tur le tróne de son pere et il sc dil ďordi-naire fill de Jarjdun-Lim. Cependant. selon u«r cmpreinte de sceau isoléc. il terail (r «'» ďun certain Hatni-Addu, donl nous igno-ront loul; ľhypothésc a été avancée qu'il **" rait rn réalilé un filt ou un ťrére dejahdun-Lim (cf. Charpin/Durand, MARÍ 4. )57-338). Tradilionncllemcni, on considčre q"' Zimri-Lim avail passé ses années ďeail ab cour du roi ďAlep, donl il épousa b f«« Šibiu. Touiefois, aucun lexlc nc confirme ton tésour dans la nsétropolc tyrienne. et ■ paraít bien qu'il n'épousa Sibtu qu'un certain laps de temps aprés ton enlrée a M. (Char- MARI. A *n/Durand. iW 333-334)- Fn revanche. I.rim-Um d'Alep laid a certamcment dam ies enterprises *' t'u' '"'-memc balaillcr fermc pour asseoir son pouvoir. Lc royaume que Zimri-Lim parvinl a rc-prendrc en main rctrouvak a pcu prcs les li-miic qu'il avait du Icmpt de Jahdun-Lim. II eil con«iioe essentiellemcnt par la vallee moyenne dc I'Euphrate el par celle du Ha-bor, avec une zone d'influencc asscz mou-vanic en Hauie Mesopoiamic; certains terri-loires *ont sourois directement a M., d'autre* sont confie* a des princes vassaux, dont plusieurs onl epousc des fillcs dc Zimri-Lim (cf. Charpin/Durand. ibid. 335). Le royaume proprcmcnt dit est divise en districts, appeles habu, tels ccux de M„ de Terqa. de Sagaralum ct de Qaitunan; its sont administres par des gouvcrncurs nom-mes par le roi et qui appartiennent a up cadre regulier de fonctionnaires. Ces gouvcrncurs represented le sou vera in dans leurs districts respectifs, mais leur initiative est fori limitee. Cependant. ils ont a nrglcr nom-bre de problemes, comme le mainticn de Tordre, la levee des hommes pour la guerre 011 les corvees. I'cm relic n du rcscau d'irriga-tion et des bailments publics, la rcntree des impots. ('exploitation des tcrres domanialei et racheminement des produits reclames par le palais. Dans la capilalc. e'est le person-nage charge de dinger les services du palais qui administre en meme temps la villc ei le district; comme les autrcs gouvemeurs, il pone le litre de iapifum. A la tele des simples localites (igurrnt des ■!'>■'.■)■■ et des futunnu. Le roi centralise tous les pouvoirs entre ses mains. Neanmoins. il s'entoure de grands commis auxquels il confie des missions sou-vent ponctuclles ct dont les attributions gar-dent un certain flou. II dispose egalcmcnt d un personnel specialise, occupe aux services de la chancellerie et dc la compiabiliic. H exisie aussi un secteur qu'on pourrait qualifier d'industriel. adonne a la production des biens materiels; ce secteur, siluc scion toule apparence hors du palais. emploic une mam-d'aruvre abondante, surtout feminine dans les ateliers textiles. L'administration consacre une partie de *** efforts aux non-sedentaires, dont clle doit surveiller les mouvements saisonnicrs et les evcntucllcs activites ill kites. En effet. la population du royaume est mixte. A cote des sedentaires ctablis dans les villes ct les bourgades. on trouve des semi-nomades qui circulent temporairemcnl cn bordure des tenes culiivees. II ne s'agit pas de veritablcs nomades, mais bien de pasteurs dc moutons, qui doivent procurer des paturages a leurs iroupeaux. Certains pratiquent (agriculture, mais tout cn s'ctant fixes, ils n'oublient pas leur origine nomade. Parmi ces pasteurs, il faut citcr surtout les Jaminites (Jamin*), ap-partcnant a une puissante confederation forte de plusieurs tribus, et les rjancens, dont nous connaissons une seric de clans. Les Jaminites donnent apparemment plus de soucis aux autorites que du temps dc Samsi-Adad; quant aux Hanccns, ils paraissent plus completcmeni intcgres et foumissent a I'armce royale ses plus gros contingents. D'aillcurs, la dynastie etait elle-memc dc souche haneenne • compris de hauts fonctionnaires ct, bien sur. la famillc regnante elle-meme. Quant aux I lurrites, leur role est negligeablc (cf. Kup-per, RHA 36 (1978] 117-m). A en jugcr par I'ctcnduc du palais dont on a relevc les ruincs, par I'abondance des ob-jets prccieux qu'evoqucnt les archives et par la place qu'occupe Ic royaume parmi les grandes puissances du moment, la prosperile de M. doit etre grande; sans dappreciables rcntrccs. Ic palais ne pourrait fairc (ace a ses multiples depenses. Les rcssources agricoles sont insuffisantes; a plusieurs reprises, des bateaux amencnt a M. des cargaisons dc grain cn provenance de la Syrie ou de la Haute Mesopoiamic. En rcalite. cette prosperite, M la doit esscniiellement 2 sa situation favorable sur les rives de I'Euphrate, la grande voie commerciale qui relie le golfe Pcrsiquc a la Meditcrranee. C'est par la villc MARL A 1*9 I que passcnl en direction de la Babylonic les produits du Uban et de I'Amanus. tels le bois et les produits résineu*. ceux de Syrie. Ic vin et I'huile d'olive. et meme parfois I'un ou I'autre objet expedic de Crete. L'etain y transite, arrivant du sud-cst pour etre ache-mine ensuite vers les principaux centres de I'ouest. Le palais doil tirer profit dc diffé-rentes facons de ir 1r.1tn; en tout cas, des droits de péagc sont levés au passage sur les man handlit i (cf. M.L. Burke, Syria 41 [1964] 68-103). ' J c" *>ussi une plaque tournantc dans les relations internationalcs: c'est ainsi qu'on enregistre I'arrivce dc mcs-sagen babyloniens revenant de Hazor cn Galilee (ARM V] n°78: 13-16), de messa-gers d'Alep cl de Qatna se rendant a Baby-lone (ARM VI n' 14: 7->6i o* >5: 6-"). « d'Elamites passant en direction de Qatna (ARM VI n» 19: 4-9). Zimri-Lim participe ďunc maničre active a la vie politique el diplomatique de son temps. 11 est mélé á dc nombreux conflits, mais il reste constamment fidčle a ses alliances avec Babylone ct Alep, qui lui garan-tissent la prosperitě économique. C'csi á cel effet qu'il envoic des troupes a Hammurapi pour I'aider á conquérir le royaume rival de Larsa. LTiistoire dc son rěgne ne peut encore ětrc reconstituéc qu'en partie, grace surtout á la série des noms ďannées. Au total, on disposait dc u ou 36 noms ďannées, mais leur nombre a pu ctre réduit considéra-blement par elimination des noms doubles ct des noms provisoíres, si bien que les rc-chcrchcs récentes postulent un maximum dc quinze ans (cf. Anbar, IOS 9 |i979) >-8; Veenhof, MARI 4, 191). I* regne de Zimri-Lim set end rait ainsi approximativement de 177j a 1760 avant J.-C. Au nombre des évé-nements mémorablcs, il faut signaler une victoire marquante sur les Jaminites dans la vallce du Hiiliiii. la prise dc deux villcs de la Haute Mésopotamie, Kahai, au site actuel dc Tall Barri sur le Caggaga, et Ailakki, rorganisalion d'un recensement general. I'envoi dc troupes de secours a l'Elam et I'aidc accordéc a Hammurapi de Babylone. C'est pcu dc temps aprčs ce dernier episode (cf. Birot, Syria 55 [1978J 337) que If souvc-rain babylonicn. aprčs avoir unifié á son avantagc la Basse Mesopoiamic, provoqua lui-mčmc la rupture avec Zimri-Lim, dési-rcux sans douic d'exercer ä son profit le conlrôlc du trafic sur i'F.uphratc. Les cir-consiances particuliéres dc la rupture nous échappent. Nous savons sculcment qu'en ľan 31 de son regne, Hammurapi rcmpona une victoire sur M. et qu'en ľan 34, il détrui-lit les murs de la cite. Si I'on suit J. Margue-ron (Art & Faa 3 [1984) 4'"44). Hammu-rapi aurait oceupé M. dčs sa victoire initiate; deux ans plus lard, aprcs avoir vide le palais et en avoir invenlorié les archives, il ľaurait demoli systématiquement, cn merne lemps que les rcmparts. Quant ä Zimri-Lim, nous ignorons quel sort lui fut reserve. $ 9. Mari aprčs Zimri-Lim. La chute dc la dynastie et la ruine du palais sonnčrent Ic glas pour M^ qui ne se relcva jamais dc sa défaiie. La ville survécui cependant. Ellc est mentionnée dans une lettrc datant dc la fin de la Ire dynastie de Babylone (AbB II n* 88: iO'); clle devait fairc partie alors du petit royaume dc Hana*, qui s'était constitué dans la vallee dc I'Euphrate et avail pour centre Terqa, a 70km en amont de la capitate déchue. Vers Ic milieu du He null., M est évoqucc bricvement dans les textes de Nuzí (E. R. Lacheman. BASOR 78 [1940] 11). Dans la seconde moitié du 13c siecle, le conqucrant assyricn Tukulti-Ninurla ler soumet le pays de M., de Hana et de Rapiqu et en recoil tribui (ARI I 119). Vers la mčme époque. une lettrc recueMlie ä Ugarit invo-quc -les grands dieux du pays dc Man-(S. Lackenbacher. MARI 3, 185-189). Une lettre provenant de Dúr-Kurigalzu nomme les pays de Suiiu et de M. dans un conicxtc lacuncux (O.Gumey, Iraq 11 {1949] 148 11" 10: 24). Dans le courant du lie siecle, un souverain babylonicn reprime une revolte á M. et en expulse son roi (C.Walker, Zikir šumim « Ps. F.R.Kraus [1982] 400-401). Ullérieuremenl, un certain Tukulti-Mer, qui sc dit roi de Hana dans une inscription votive (ARI II 60), rcapparaii probablcmcni dans un fragment de texte annalistiquc sous Ic titre de roi du pays de M. (ARI II 49); il scrait conlemporain d'Assur-bel-kala (cf. E.Weidncr, AnOr. it [193s] 336-338), qui vecul dans la premiére moilié du ne siecle. Tukulti-Ninurta II et Assur-nasir-apal II ne MARI B MARI B J9i font plui illusion ä M. Ion de leurs campagncs Ir long de l'Luphraic deux saědcs plui Urd Fn revanche, un gouverneur du payi de Suhu ei de M noenmé Samaš-rěs-usur noui a laute une siele qu'on a reirou-vée. emportec comme bulin de guerre, dani le palait de Babylone (WVDOG 4 [ 1903) 9-11). Le penonnage set! fail représenler tur la stele et il parle pratiquement en souverain indépendant. la date du monument est difficile ä préciser. on peut penser ä une periodě de faiblesse de l'Assyrie. pcul-čtre la premiere moitié du 8e siécle Une nécropole atteste que Ic sile était toujours habite i 1'époque séleucide (A. Parrot, Syria 19 (19J1J 186-187; "(19551 »»9-»90). M.Anbar. Le debut J„ .<,n, ■ dat, Le "i-»'i.r..™ rotíc let rotí de Man « let roil ďf Mi au lile mdltnaire, MAR1 4 (19ti) 17-51: •■>, Let rapport 1 poliiMfiiei cl écooomiqDei cn Ire Ebb et Mari, MARI 4 (19*5) íl-83. - M Bt-rot. Donoéet aouaclei toe La ihronotofK du refned« rinnl.Hn Syna JJ (197«) |)i-ui: Let throaiquf i •mynnwn- de Mari. MARI 4 (i**5> II*-!*' - D • hu pin Inienptioni votivci d'epoqw iiiymm*. MARI 1 (19I4) 41-ti. ad. Let arttitvet ďrpoqor -aiiyncitne- dam Ir palm de Mari. MARI 4 if»Sl 1*4-1** . Id.'J M Du raaad, La prtte du poovo« pai /nun I im. MARI 4 i'ü - La cirAtaUon de Man - CRRA i| |.9»7) - C.Dom**. Lei norm ďannret • i d rponyrnct dint In -Archives de Mari». Studu Mariana ii.ui 5t-4t- - ) -M Durand. La niua ii.-n hitlonqur det Sakfcanakku: nou t* Iii »p prodkt. MARI 4 11,«,. I47-I7L - \ fiatrt, Iii auit.fiir. localri dam Ii royiumc de Man, Akka die. 14 < • l.t synthese des rechcrehct ne peut etre que provisoire puisque les fouilles sont en cours. Cependant en 198) le dcmi-siecle de recherches a Mari. celeb re par un colloque a Strasbourg, a permit de (aire le point en de nombreuses communications panics en 1985 (MARI 4 -A propos d'un cinquantenaire: Mari. bilan ct perspectives*). * 1. Hitwriqur drt louilln (J.-M Aynard). - 11. [v.. ■ ct dune 4« utr - * ) ('»-, Kur, iurr |.i: Lei icntpln, . 11«* palait; 1 I Let remparti. 1.4; Lai habuiiioai (A Spvtkei); j-j: Let tonWi ij SI *miiJi - J4. La tuiuair* - J j La imlp-ture »ur pieere. \o I ■ pruMun (A Spy. ket -I 7- le«Mtal - || U gtypuaajefJ-M Aynard) -19- La mm cuiu ,1 let ' 1 .-. ■ Li «1 nuque. «-| Let aiaqoeeirii ini.:r 94 Let moulfi - 1 10. Lei otoiaiqurt (A Spyc 1*0 $ 1. Historique des fouilles. En j.nil 19)3. des bedouins deterrent une statue d'hontme acephale en creusant une tombe. lis avertissent le lieutenant francais E-Cabane. inspecleur pour la region d'Abu Kemil. qui alerte les autorites competentes et la nouvelle parvienl a Paris en octobre. Rene Dussaud. Conscrvateur des Antiquitet Orientales au Musee du louvre, demande a A. Parrot, qui a foville a TeH6 et a I arsa. de te rendre sur place. Ayant reuni son equipe. Parrot arrive le 14 decembre a Tall Hariri et commence sa premiere campagne. Apres quelques sondages au centre du tell, a Femplacement de la -statue Cabane>. un chanticr est ouvert en Janvier 1934 a la li-siere ocridentale de la ville qui fait appa-rattre le temple d'litar et de nombreuses statuettes votives (Ebilj-il. Iddi(n)-NJrum), noumment celle du roi "Lamgi-Mari (llqi-Mari), roi de M . dont ('inscription pennct I'identification du site avec la ville de M. Le degagement du temple d'lstar s'est poursuivi lusqu'a la ae campagne. Des la le campagne (dec. 1934-avril 1933), deua nouveaus chan-liers sont ouvcrts; quartier d'habitations pies du temple et. au centre du tell, decouverte du palais dc Zimri-lJm dont <■>> cours et chambret ton! deblayees. Iiberant 16OO ta- i blettes. confiees ä G. Doswn, éptgraphisie de la mission. I.e dégagement du pilau \e pour-tuii durint les trots campagncs suivantcs, enlre 1933 et 1937. La moisson esl considerable: un ensemble architectural de 300 chambres et cours, des milliers de ubieties, de nombreuses statues (deessc au vmc iailhs-sani. lít up i'um i. let peinturei de la cour 106 et de la talle d'audience; dans les cours ton et 131 du palais en ruinc, une nécropole assy nenne intacte. Deua autres chantiers sont owverts ä pro limite du palais lors de la ae campagne: gurat et temple de Dagän du lie mill, avec ses liont gardiens en bronze. Ieur déblaie-menl ainsi que celui du temple de Ninhursag continue durant les fe et 6e campagnes; cctte derniere s'acfievf le 31 décembre 1938. Le chanticr de M. ne rouvnra qu'en 1951 apres .la teconde guerre mondiale. En novembre 1951. Parrot revieni ä M. pour la 7c campagne et il en měne tu autres jusqu'en 1904. avec arret enlre decembre 1954 et février i960. Ces sept campagnes toni en matoritc coosacrees a la nggurat, iu -massif rouge-, au* temples de Samai, d"IUarai et de «NINN1-ZAZA (decouverls en 193z). Sous une vatic esplanade, au nord de la ziggurat se irotivait le sanctuaire de Dzgin (lie camp. 1961). Les objeti décou-verts sont nombreux: statues, mosaiqucs en coquille de nacre, ubieties peésargoniques En 1964. lors dc la 14c campagne, ä ('occasion d'un tondage stratigraphiqur dans Tangle s.-e. de la cour 131 du palais de Zimn-Lim. apeiarait le palait presargonique des rois de M. Les sia caoipagnes suivantes (13 a i: 1963-1971) sont consacrces au dé-blaiemeni de ce palais dont Parrot s'apercoit děs la i <,e campagne qu'il y en a deux superposes qu'il appelle P l et P i. Parnu les ob-jets recueillis ie trouve la jarre renfermant le •tresor .11:- (1963). La aie et demiere campagne, en 1974, te portage entre le palais de Zimri-l.im et lei palais présargoniques. Let fouilles rcprrnnent en 1979 sous la direction de J.Margueron. qui met en place pour la lie campagne, un carroyage strict pour faciliter Ic reperage des different! chanuers. Treis nouveaui chanliers sont ou-verts: A ä Fest de la ziggurat; B. sur le bord septentrional du tell; C. sur Ic petit tell du s -e. en bordure du rcmpart Ces trois chanliers sont agrandis au cours des 13c (au-tomne 1980). 14c (printemps 1981) et 23c (automne 1984) campagncs En 1980 let fouilles du palait presargonique reprenncnt et sont poursuivics durant chaque campagne. tandis que deux nouveaux chantiers, D ft E torn ou verts en 1982 et 1984. Le chanticr A a fait apparaitre un palait de lepoquc -des sakkanakku- qui finit in cendie par Hammurabi au lie mill, apeet des penodes successives d'abandon ct dc re-occupation. Deux grandes tombes construi-tes ont etc retrouvees sous deux sallet. Le chantier B a permit d'atteindre le sol vierge. avec des insullalions pauvrei remontant a la premiere phase du Dynjttiqur Archaique, niveau probable de la fondation de la rille II a etc d'autre pari prouve que la limite nord du tell ntuel esl due a lerosion et que la ville s'etendait au-delä vers le nord. Ce chanticr a etc ferine ä la fin de la 13c campagne en 1984. le chantier C etudie les rem-parts. Ie chantier D est destine a I elude de la stratigraphie Undit que E, ouvert dani la ville haute a revele un grand bitimeni en court de degagement depuit 19S4. Toutes let campagnes de M. ont fait I'ob-yet de rapports preliminaires dans Syria (Parrot) et MARI (Margueron). Les ob-jets pmvenant des fouilles sont conserves dans les musees de Damas, d'Alep et pour quelques-uni au Louvre. Sur place, larchi-lecture en bnques cruet se dcteriorant par suite des in tempertet, i ('initiative de Parrot, une toilure en dur a ete posee au dessus des muri de -renceinte sacrte- des paint pre-targoniques, grace aux fonds fourais par I'as-tociatxw -Sauvegarde de Man-. A.Parrot-- ie caoapaajM (I9)|-U>. Syria :■■■*:< t-18; 117-140 - u ca—p (<9)4-t5>> Vi« 17 (H»*) l-Ji. - >eea-ap (i9Jl-M>). Syria il(i9I7) U-t« \ -.<-11. .r-.-.T-..ii ini»r'"i" Syria iv (191I) 1-1» - 1« can»p (*9X7>- Syria 10 O»»* i-aa. - «e eataap- (*9t*>. Sym 11 (1940) i-ll. - 7« camp. (1931-11). Syria 19 (1951) toy - U amp (1931L Syria »0 (1933) lyS-m. -9t camp (i»tj>. Syria )i (I914> fjt-t» - ice 'a«p (1934). Syria u (1933) ■f-WI. - He P (i96o)/iie limp (loti). Syria 39 (1961) 131-179 - 1 J*o»t*u> (19*1*. Syria 41 (19*4) »-»" - 14« cawap (19*4*. Syna 41 (1963) 1-14. - i(e camp, il- Syria 41 (19*3) c-aat - t*e caanp. (is** Syria 44 (19*7) '-a* - .7» cirap (it-MI). Syni 46 (lt*«) 191-aOl - lie MARI li 391 is--, Svrui 4T 0*7« «1-U» - '9* tat** (i»7i). Srrv* ,« (i*TO 1*1-170 - «* <"-P (1971). Srn* 4* It*'*) iit-»o*- *ir t»i»p (1974». V"» 1» <•»?»*. l ir camp Owflo). MARI 1 (1981) f-19. -;,■ Camp (l«ll|. MARI 1 (1984) 7-»» " M* c*mp. (19*4). MARI » (1987) ,-,6. - lor «np »«tu e, Irs iron »«un r»t*n*uet de l> coarr kweai rru femes á I ■ fiterAr «rot» palasttes mtaa gubitrt. Undii que le mur nord řtail eg ale-ment flanqué a Iraténrur de irois pibiir*t correspond ani á irui de la cour 1 'angle sud ru de la cour << ••• btturaé pour drainer leau evacuee par smi canal en pWrrei cou*«rt de dalles La cour. romane la cella, coalman des Kupenu ovales en lerre curtc - -batest MS- - au paed des man el du podium dr la cella Sous Ic sol. ptutacun fois rrplitr*. se rum.... i,i de gros clout de loodauon ca cui •re I i lunt en lerre det anneaui plali semi-i in "littet prolong*! par une longue lige el accoenpagaes de (ablrlles malhcureus*ment aneptgraphci en paevrrs diverses ou en ar gcnl Coatagu a Im tr trouvaat un bin mem de plan carrr. interpreti par Parrot commr 1'Kabiiaiion des prétres le niveau supérieur du temple (a) (/if at tubit d'importantes modilu suocu doal li pnnápal* est l"ad-aonctsoa d'une deuiarrar «ella a roue at de b premtere. construitr sui des foadatauni dc pirrtr nimmt Ic rette de led if «e á ir ni vcau 1 .....ii«m.iii il rt'v a aucune lommu nicalion avec la cella adjacentr et celle-ci ouiic au tud tur uae cour dallée dani la quelW furrat rrtrouvét, eatre aatres. les statuet de *l langi Mm. ďl luh-il. r*étradard> en motaique de coquillc n des v a vet en steatite brnči. I* long de» murt dc la icionde cella (il) tlaient adotséei des banquettet en Faj. a. L» i.„.,.(r ďlitar. n,.„, . (Tunea. l.'it.h.ir. ture iili(truw. II. p. 17). briqucs demi-cuilei dani lesquelles étaienl enfouis det bartatses, des clout de fonda boa ra cssivrc et aa depot de ttaiuettrt tas třes Malgré let dillérencet de pian enire le dcmici rtat du temple ct tet deua pliatet an-lérteuret, il nc semble pas qu'il se tou é toule ua grand lap* de Itsstps eatre rua. car les doví de foadataoa y toat tdettbques La drs-irsMtaon linale eexneade avec cclle det aul ret Icmplct prcsargoniquct ct (ut aussi vau-vage. peui-ětre touš let coupt dc Sargon ďAkkad au milieu du 14c siěde A. Parnas. MAMI UMa«*i<*Uu>lit«) -O .- Úroč****. I .**> M I« ■» - J Mniwrnta. MARI 4 o.tu «>ti , »1.1. TtrnpUá* 'N1NNI-ZAZA Drdw a uae dretae doat 1* aoaa mru pat atturé V.G.Utabtri MARI 4. 5J7). o> icmple illuttrc le parti de la cour carrée communiquanl ďun coté tur unc grande piet* retiangulaire comportant det imlalla-tiom cukuelles (crlla) et entouree de pctitet chambrrs tur deui autret cotés II étaat coa-tigu au n -c.. a un temple dc pian analogue man plut petit et momi toigné. dědic a la déesve 'litarat et quc Parrot peniaii légére-menl pottérieur l*i murs eiléneurt du temple de •NINNI-ZAZA étaienl flanqurt dc pdattrrt carrěs et sa cour iniéneurc qui meturait 11« 10 m. etan ornée de ptbifrei a rrdam i double décroeltement On y pěné-trail par 111 portei lig i)- Une allée larg* ■ 8_ to. Fi| I Utrmplr I* NINNI-ZAZA (Parrot. MAM III. Plil). dr 0,75 m, recouverte dc bitume, longcait lei J quaire muri doni dle íecartail d* *ocm. ct at faroiongcait lutqu aui d*ui portet lateta let de la cella Outr* les aotafcr*ut*t uaiw*t britřri r*trouv«*s dans la cour, un* ptrrrr bataltique cirtulairr i eitrémilě conique. haute de 1,50 m, gitait tur Ic tul Parrot l'a interprete* comme un bétyle drrtt* au mi-laeu d* la cour, vestáge ďua culte ourst tř mitaqur I 1 cella rectangulair* étaat en contrebat d* la cour Meturanl 14x5 m, dle était pourvue de banquettes en briquet cruet le long du mur eil et d'un podium au tud dam Icsoudi étaienl latoepoerrt d*t barcaiies *a plilrr L* caractérr tacré est rratorcé par le nombrc turprenant dc itatuct ollcrtrt *n n-voto et dé*ouv*rtři (racatté** unc quintain* de uaiu*t *t un* trrntain* d« (rag-. menu dam la cour, un* dnquantain* d* sta- tuet *t phii de cent-dnquante fragmentt dam la cella A Patná. MAM III Us st—é*. a lu-am r* «V N— 7..i - JatorWUtta. ZA •* ii-o aai in <1 of <■ »c i«> I , - M. MM<1 . ,-. ■ 5 5-t.t. /one iserre dm p*Un préwjomqne I et sanctuairtt tuperpotés. degagés soar* It pilau dt /irnti I im, frapp*at par test* M* mililud* d* plan a vre let templet dr •NINNI-ZAZA et d'Mitarat, en particular crlui du niveau Pi (Parrot, Man, cap fab. I ig 411. bum qu* ro*icMataoa a* sou pas la *a«W. Ua grand rspaor can* 1 \\\ I XXVII) de it. at dc cot*, que Margtttroa .n Irrptrt* commc une lalle couverte (MARI 4. t 3011.I. vi i 1 prrcée de huit paiiagcs lymctri- ques ä restrrmité drs cótři. communiquani avec de prtatrs patní a rottrst, au aord *t á 1'rst. les d*«ii passages du tud asrnrat á na* grand* salle rrctangulairr (XI VI1 ůr : i ■ 7,50 m, prolongéc i 1'cst par unr petit* pacce (XLV) dont 1'enttée esl rciterrřc par d*us pilastrrs pr*t*nianl ä reitrrteur un doubl* dec roc he ment II tagit manile t třmeni ďun* chapcUc a Ii» na nie a b crfta, car ua podium a bat tur fondauon de boqaaes cuatrs. plit re. a etc d*couv*n sous un* iup*rpotition dc trots autels dont I* tupértrur rvmontr au pa-lan dr Zimn lim. touhgnani I* caracterr r* ltgi*ux dr I'emplacemeiil a travers lei iiecles (Man. tap fab. PI XVIII. tot.). I'ensemble eta it emerrr sur l*s quatr* crX*s par d'ctroatt cr>mdors L'enrraat toaa aroorte par le maitr* (Toruvrc dr Pi u manifeste. lommc pour le temple d* 'NINNI-ZAZA, dam I,, pilaitret del murs eiiericurs. dans 1*1 pilai-ir*t rt let nichrs a rrdam qui drcorrni let h--.ii itiieneurt nord. esl et tud dr b coaar XXVl-XXvlI U ami. un* all** t>.turner courait parall*l*m*nt am murs ci drs lysir-mei d'ccoulcmcni d'eau torn m*nag*s par d*t dallci munt*t d'un* rigolc, par d«t bar-caisrs *n platr* *t rn brona*. par un battin ct troas utrrrs dc bronre cntrrrres Dc noat-brcui dcpoti d* foodaiion. du typ* du ciou d* cuivr* tti hint en trrr* drt anneaui plats rmmatches, rtaarai accompagncrs dr tablrt-trs dr parrrr rt d'argrni 1 — 1,1 inscntrs Dour* 1 off res crrutct dam I* sol tout In pattagrs dr la crlla XI.V1 vers 1* comdor tud eta tent entteremrni «idei (Syria 49.193-19* PI XV). On prut tr demand*t avec P. Arnaet ('Ait pays d* Baal rt d"Auarte- [19(4) *\) ** ** mention du temple du dieu Ama-ulumgal (— Dumuri) imcnte sur un tort* mauuhn dfcouvrrt en 1965 dans cette zonr du pabis pofvarjonKju* nr dettgnr pat la divmilt a b-quelle Lr lanctuairc etail drdae (Syrsa .-114; PI XIIL 4 - Eva Braua Holiiager. Iruhdyn BetcrsUlueiten [1977J 7. Parrot a precise que Pi n'avait pasrte incendir. commr Ir fut severe-men! I* 1 et il ne comprenait pas la raison qui avait fait remplacer Pi par Pi (Mari, cap. fab. 87). Dans leiai aciuel des fouilles, il est seulenseni possible de signaler les hypotheses et de reprendre la question, $ \ 1 . a propos drs palais prrsargoniques et de -I'en-ceinte tacree- {Fit.4 Pure*, Man, (apiialr Uhulruie (1974) ?|-M. -MnKi1.-11.1i Reekrrtiwi iur 1« pilm mrtopoii aw*ai At r*gcd-iot> - Tuaca. op mi- (Re.hr rebel. 105) Parnu. Syna a*. nuj-iu*. 47. U7-ia* - I--. <■ ou tfM - Mafgurnm. Racket ■Sirs, 101-10* Trtmpk air Madaaraaf La phase final* du tcmplr d* Nmriunaf prcientait unr pact* rn large (environ I.Sonn^om). complete* pai one petite chambre laterale Une grandr tour, lompoetant deui colonnrs doni ceulei lei barn de paerre riistaient encore, y don-nait aeon a traven ant poetad renforce de deui epan pilailrcs Soul lei quatre anglrs de I edifice, un e off rage de fondation contc-nail un clow de beotuc enfooc* dam un* plaque de bronre. cette foil in sent*, idenii fiant la divinil* honor**: -Nrsvar-Me*. lak-• de Man, a báti le (cmple de Nin- rturug-. L attribution par Parrot de cet cut du iraaple a la 111« dynastie J't r Concorde avec let bstei d> nautquei recernrnrnt pu Iilieei qui litucnl Nisvar-Mír (ou Núr Mír) a I'epoque de Gudca -J M Durand. MARI 4. »**>- Pane*. Syna a.. 1-«, Man can fab. T-toy -SUT-ro* MARI 4. **•» Trmpíe tie IU/j* Le dernier cut du temple de Dagan (ou temple aui bom), accotr par ton long mur nord a la figgural - ou haute terrasse- Margueron. MARI 4, 305 -. i* prétente tomme un bailment en lonnueur. a mun ciceptmnnrllcment épan - Ir mur lud avail peel de 4 m ďepanaeur - eaaacrrant une piece ďewnrou 1; ■ - m. dam laquclle on pénélrait par un élroit passage. I* mur du fond, auquel était adoss* un autcl á p.In trei ct a niches, étaát pecce a un ntrémiléi dr deua paiiagei condunant a deui peiitei pteort interprctces tomme del sacnitiet ! > banquetlei ou auteli, cgalrmrnl décorés de nichei, éuicnt adotséi au mur nord " a fangle i -e Sue le coté aud de rentree. 1 I in lerieur. ae trouvaient -a peu pres in iirw (Syna 19. 23). deua protomei dr lion |ueule ouverte, en bronae, gardirni du uasttuairc Divenei insullaiioes cultueUn. comme de grandei pirrrei percéct cl dci lupporti, \e (rouvaienl a 1'eiténcur mr une eiplanade de formě srs*guh*re qui létendaM dcvani l* templ*, avec une tone dr portique (Man. cap fab. 105, Fsg.37) La dáte de conilructaon de ce tctnple n'eii pai aasurée D'aprět dei formulei ďannécs de /imn 1 im. Iri Immu oni rte inlroduiti p*t Ic rot. ce qui mdique qu'rf a été en irrvke jusqua la rume de la villc Mail ďaprét lei depot« de fondataon trouvéi daru trou dei quaire anglei, la (on«ruttio*t rvi altnbuce au .ikk*nskkn lt|up-ilum, fill ďlšmc-Da-gln qui >a conitruit le temple du R01 du pn« - quc I tomu a idriiiilir avet le dicu Dagln (Syna 11 (1940] 1*1-1*9). ce qu* conteite maintenanl J.-M l>urand (MARI 4, 149). Si lt|up-ilum est tontemporain ďUr III (Spythet, La itatuaire du Prodie-Oneul ancien [19I1) jous I, vcurr de Gwdéa (Du-rand, MARI 4, 1 3*), le temple en á datrr dei dernien ucclei du lile mdl L'mcenitud* dam laquellr noui lommn encoe* a propoi det játbtaiata (ď d-dessus, A. J.-R Kup per, $ 3) noui oblig* a laiiier le probléme en suspens, toul en fanant un rapprothemcni de pian avet la lalle 11: du palaii de 7%mn Lam, •denCjfiec avet une chapcllc par Margueron (MARI 4, 4V7*.). I* décor piciural dc cetlc ulic 1;: avec mi icěnei ntuellei ($*) a été daté par A Moongai de la lile dynastie ďUr (Die Kunu dei Allen M,... potamien. I Sumer und Akkad (iuSi] i lilii). Paiioc Syna ■* IHR II. tt-afc Mu. .ap (afc k» iot - Marr-r*^ MARI «, «95« Du irmpJt dr Sama/ du debut du líc malL dani lequel Parrot a retrouvé les 9 bnquci dc fondataon dr Jahdun Ijm (Syna 31, 139ti.), autun pian na pu řtre établi (cl Margueron. MARI 4. 491-4*4) 1 e remaiV J !>u\ dctruil quelquei uéctct plui fot. íui rebáu ct il eintart a nou.nu au templ dc /min I jih. mail ll 11 .1. 1 peu préi rien, unon un pum en briquct cui-1*1 qui avak trávené la cour 13 et coaatenan dn fragmenti de Uatun en diorřle (Parrot, MAM I. 41-47). MARI B IV9 Ln rrgroupanl lei plant dei templri de M. on prut diKcrncr Iron group** 1) Un* cour came eiourec de paecn. donl une trlla en long, dominant au Dynai-tique Arthaiquc 'NINNI-ZAZA, MUarat. rone lacree del palan preiargoniquei, -enceinte lacree-. Une Irlle conception ie re irourr dam le temple cam? d'Abu a Teal /A»-mar. en Sin Vlll/X a Hafagi et peui etre a Fira (Tunca. op. cil.. Fig to. 40-42.67). I) Un plan ramaitc avet une cour el une cellai liiar, Ninhunag, -Templei anony-mei» 3) Un lanctuairr unique en long: Dagan aui lioni. lalle 112 du palan, chapelle dei -templei anonymn- Margueron ammile le temple de Dagan a un temple a antei de Sy-rie du Nord (A propoi dn templet de Syrie du Nord. .1 Sanctuairei et clcrget (tu86] 11 - 3S < • fig. 9 «* p »o). II n'ril pat vraiment etonnant de ne trou-ver dn paralleiVi rnewipotamicni qu'au Dy-naitique Archaique Inriqur M. etail toui I'lnfluence lumerienne, commc en trmoi-gn*nl In divenn foemn dc rart_ A partir de la dynaitie d'Akkad, I architecture prend ton autonomic et affirm* ion caracter* lynen M.iiLnn.r-. Qh*mjimi nmaruuel mr In irmnlei de Man. MARI 4 ■ .Ml 4I7-107 (3.1-/41 auiaii S V2.i Amur fmyml La permanence de remplaccmcnt du pa-laii royal k M. eit remarquablc, depun le milieu du lllc mill lutqu'a la destruction finale aw milieu du il lactic. Ce toot au moim quatre edifice* qui ie com mcced* avec on remanlements phn ou motni importaMa a linicriruf dr chacun deui. II y a lieu de dn-tinguer In etati du D A (palan preiargoni-qun). de la fm du lllc mill (palan d'Akkad/ Or III), et le palan amonle du He mill I* preUfmt aln pal an prnargotuqun a d*|i etc abordc a propoi dn lemptei /, 3.1). Du plui ancien. P |, on nc connait qu'un pan de mur tout le mur lud de la cour XXVII. L'etat Pi en Umile juiqu'a present i la rone lacree. etudaee ci-deuui L'etat Ic mieui connu eat P1. dotal Ir de-gagcmenl a etc one re par Parrot et pounum par Margueron au nord-oucst. mail in limi- tn échappenl encore. 1. entrée pnm 1 pale w trouvait vranemblablemcnt au nord. comme dam le palan du lie nul Cnt au n -0 qua partir de 19*0 a été mne au rour une grande lalle avec tat pmen rectanculaim en bn quel cruei, ditpotň en deui rangen n.-i. et ornéi dr redani cl de nichei du cóté «Ü ilt ic font via á-vit. Une tuccnuon de petitei puren menaieni á une grande cour carrée (IV). retrouvé* dél 1964 (Syria 41 (i9*l) 1*11. PLI-II), ion angle 1 •*. était rehauii* par un podium plátré a deua manhn et double dr crochement tonduiianl á un paiugr au centre dwqucl étail dreitéc unr colonnr en bon de cedre du 1 iban dont il ne reiiait qu'unr base . al.mee De | on Klenn: la rone aac-réc St. comme le peme Tunca (ci-dmui. \ Iii. il n'« a eu elf ecu vemen t qu'un palan préiargoniqur Pi - incendié par Sargon • ■IVn.iinte lacree- if'Akkad/Ur III, qui nr peui étre nolé* et taní conteite. doat le rai-ti.1.1 r ä dn rlemrtid du palan de měrné époqu* Or Margu«ron attnbuc la talie aui mlieri du n -o á répoque d'Akkad (Ln Domen; Mari (19*41 •> l'analyic de la céramique collettéc dani uoii piétn intrr rnédiairei rntrc la lalle aui pilum et la cour IV a conduit M. Leóeau i la dater du debut ou du milieu de la mřmr époqu* (MARI 4. 117-1)5). D'autre pan In proponioni de\ 111 piliert de la talie du n.-o et dn deua pi hen de •1'enceinte tatrée- 1 \X\ li iont trei prochei. méme 11 leur décor dc redani vane. I nf in comme il a été tignalé plui haul. I* pecnu** aute! de la ihapellc XL V en Pi .lrw.it étre ä dater d'Akkad Dani I eUI ac -luel dei réiuluts nc peut-on emnagrr quunc partie de Pi eU ä agréger 1 Pi. Un di) que pour une autre pan - qu'il convírn drait de prétiacr wi le terrain - il appartieni á une reconitructaon poMéneure á la dn miction par Sargon' Parnu, Srna 41 dl*t> »-14. i9*-an. 44 0**1 9-1*, 4» m-aral, 47 (1970) yp4|| i" 1 ' ■ " i.' ■■" 4* 1 '■' 11 1 i* 1 :-». fl (1*7)) V-il . Maitueeon. R».kerekri. •fc-k*. MARI l 17-1». UAIU i »i-lt. MAM i. 17-» Ie palan du lie mill, a fait lobiet ďune etud* appeofondie de la pan de J Margue ion (Recherchn, 209-3S0, Ftg 14Á-13A), aprét lei onic carnpagnei qu'y a menéei Par -