WLA DEF FENCE, ET IL- L, VSTKsATIO N DE L*A Langue Franzoyje, Par I.D.B.A. Imprinted Paris pour Arnoull'Angdicr, tenat fa BouUc^aufecortdpUlLer : dcla grand'Cale da Palays- A VEC P Ri VI LEGE, Fae-similt; iu litre de 1.1 premiere edition. 'Itaxm/x A'jjsaro; (Jean Dorat) Etj oiuuo; api-rrijf iidivtafixt izipl ni7pr,{, "Ev 3i *Xeo; uty' api-7-ov acp.(ntr,p, L'aukur pryc !es Lecteurs dijjerer lew jttgcmenl jtiftjttes a Id fin tin Livre, el ue Ic condamncr fans, avoir pmiiieremenl biai veil, el examine fes raifons. Annuities et Devises de J. du Bcll.iv. A M0NSE1GNEUR LE REI'EREKDISSIME 'CARDINAL DU BELL AY, S. EU le pr.rsounage que tu joues an spectacle tie loutc I'Enropc, voire de tout le monde, en ce grand Theatre Romaiii, veil taut d'affaires, ct Ids que sad quasi In soutiens, 6 I'lionneur du sacre College, pecheroy'-je pas (eoiniiie dit le Pindare Latin) centre le bien public, si par longnes paroles j'empeschoy le temps que. in donnes an service de ton prince, an profit de la palrie et a I'accroisseinent de ton immortelle rawnunee ? Espianl done quclqttcs beures de ce pen de relais que tu prens pour respirer sons le jxsant fais des affaires Francoises (charge vraymenl digue de si robustes espanles, non mains que le ciel de celles du grand Hercule), ma muse a pris la hardiesse d'entrer an sacri cabinet de tcs saintes et studicuses occupations : et Id, entre tant de riches et excelkns vaeux de jour en jour dedie^ a 1'image de ta grandeur, pauire le. sien humble el petit, mais toutesfois bien henrenx s'il rencontre 4 CEDVRES LOMI'LI-TES DE J. DU BELLAV quelijite faveur dcvanl les yeux de ta bonle, semblablc a celle des Dieux immortels, qui n'out mains agreables les pattvrcs prisms d'un bien riche vouloir que les superbes ct umbilicuses offrandes. C'est, en effect, la Defense et 11lust ration de noslre long lie fraitcoisc, a I'enlreprise de laquelle rien nc m'a inditit que Vaffection naturellc envers ma patric, et a te la dedicr,- que la grandeur de ton nom : d Jin quelle se cache (comme sous le bmtclier d'Ajax) contre les traicts envenime^ de ccstc antique ennemic de vertu, sous 1'ombre de tcs ailes. De toy, di-je, dont i'lihomparabh scavoir, vertu et comluiie, tonics les plus grandes choses, de si long temps de tout le monde sont expcrimenlccs, que je ne les scauroy' plus au vif expriiner, que les convrant (suivant la ruse, de ce noble peintre. TitnanteJ sous le wile de silence. Pourcc que d'une si grande chose it vattt Irop mieux (comme de Carthage disoit T. Live) se taire du tout que d'en dire pen. Recoy done avec cesle accouslumec bonle, qui ne te rend mains aimable entre les piuspetits, que ta vertu el auctorite venerable entre les plus grands, les premiers fruicis, on, pour mieux dire, les premieres fairs du printemps de celuy qui en toute reverence et humilili baise les mains de ta R. S. Priaut le ciel le departir autant d'heureuse ct hmgue vie, et a Its battles enlreprises cstrc anlaut favorable, comme envers toy il a esie liberal, voire prodigue dc ses graces. Adieu, de. Paris, ce ij de fevricr, 1J49. ir Apr Poeti mt- AU LECTEUR Ce que lu liras icy, lecteur, escrit en ta faveur touchant la bonne part de ce qui appartient a l'art de la Ptiesie Krancoise, n'est autre chose qu'un tesmoignage tie ma bonne volume. Volunte