Terezie Matlochová. L’analyse du poème Dormeur du Val de Jean-Arthur Rimbaud L’introduction Je vais faire une analyse du poème très célèbre de Jean-Arthur Rimbaud appelé Dormeur du Val. C’est [DEL: un :DEL] [INS: le :INS] second[DEL: e :DEL] poème du second[DEL: e :DEL] Cahier de Douai, qui décrit doucement[UsW1] une scène avec un soldat mort allongé dans la nature. Premièrement, je vais décrire la versification du poème, spécifiquement le type du poème et la distribution des rimes selon les critères individuels. Deuxièmement, je parlerai de l’impact de la versification sur le sens de ce poème. Jean-Arthur Rimbaud (1854-1891) Dormeur du Val 1. C’est un trou de verdure où chante une rivière 2. Accrochant follement aux herbes des haillons 3. D’argent; où le soleil, de la montagne fière, 4. Luit; c’est un petit val qui mousse de rayons. 5. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, 6. Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, 7. Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, 8. Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. 9. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme 10. Sourirait un enfant malade, il fait un somme: 11. Nature, berce-le chaudement: il a froid. 12. Les parfums ne font pas frissonner sa narine; 13. Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine 14. Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. La versification Ce poème est un sonnet écrit dans une forme de dodécasyllabe - [DEL: dans :DEL] l’alexandrin. Comme c’est un sonnet, il y a 14 vers [INS: en :INS] [DEL: dans :DEL] 4 strophes, la première et la deuxième strophe sont organisés [INS: en :INS] [DEL: au :DEL] quatrains, la troisième et la quatrième [INS: en :INS] [DEL: au :DEL] tercets. Les vers sont divisés au [INS: milieu :INS] [DEL: moitié :DEL] par [INS: la :INS] [DEL: une :DEL] césure, et la plupart d’eux sont [DEL: divisés :DEL] [INS: structurés :INS] régulièrement. Seulement le [DEL: 5éme :DEL] [INS: 5^ème :INS] , [DEL: 10éme :DEL] [INS: 10^ème :INS] et le [DEL: 14éme :DEL] [INS: 14^ème :INS] sont différents, parce qu’ils sont coupés [INS: en :INS] [DEL: par le :DEL] trimètre[INS: s :INS] pour créer un rythme modifié. La disposition des rimes est [INS: la suivante :INS] [DEL: ceci :DEL] : les vers 1-8 sont dans un forme des rimes croisées, le schème est: ABAB CDCD. Les vers 9 et 10 sont aux rimes plates avec le schème EE, et les vers 11-14 sont aux rimes embrassées, le schème FGGF. Pour les autres aspects de la versification, on peut dire les choses suivantes: · L’auteur [INS: respecte :INS] [DEL: obéit :DEL] la loi de l’alternance des rimes masculines et féminines. · Sauf les vers 1 et 3 rivière - fière, qui sont les vers hétérométriques, tous les autres sont isométriques. · Les rimes sont presque tou[INS: te :INS] s suffisantes, mais les vers 11 et 14 froid-droit sont les vers riches. · Les terminaisons des vers coïncident avec les [INS: rimes :INS] [DEL: vers :DEL] masculines et féminines - les [INS: rimes :INS] [DEL: vers :DEL] masculines sont terminé[INS: e :INS] s par la voyelle et les [INS: rimes :INS] [DEL: vers :DEL] féminines sont terminé[INS: e :INS] s par une consonne. La seule différence se trouve dans les vers 5 et 7, parce que le vers nue - nue est féminine, mais terminé par une voyelle - le e muet ne suit pas une consonne comme d’habitude. Les significations de la versification Le raccordement le plus visible du thème et de la versification est la division de la description de la nature vivante dans la première strophe, et de la description d’un soldat mort dans les autres. Ce[INS: tte distribution forme :INS] [DEL: la marche comme :DEL] une structure fondamental[INS: e :INS] , et on voit clairement que comme la frontière entre les strophes, la frontière entre la vie et la mort est aussi très précis[INS: e :INS] et [INS: qu’ :INS] il n’y a [DEL: pas :DEL] rien entre [INS: les :INS] [DEL: ceux :DEL] deux. Les thèmes eux-mêmes ont indiqué par la versification l[INS: a :INS] [DEL: e :DEL] place où ils commencent et où ils finissent. Pour l[INS: e :INS] [DEL: a :DEL] thème de la nature, voyons cette strophe: C’est un trou/ de verdure// où chante une rivière Accrochant/ follement// aux herbes/ des haillons D’argent;/ où le soleil,// de la mon/tagne fière, Luit;/ c’est un petit val// qui mousse/ de rayons. Au début de cette strophe, une coupe manque dans le premier vers. [DEL: Alors m :DEL] [INS: M :INS] ême [INS: si :INS] [DEL: que :DEL] c’est seulement une nuance subtile, cette petite irrégularité cause qu’on est [INS: at :INS] tirés dedans la scène, même [INS: que :INS] comme la rivière afflue par le place où le soldat est allongé. Le mouvement est continuel, parce que le vers est continuel aussi, sans la coupe qui le diviserait. Puis on voit tou[INS: te :INS] s les choses[UsW2] mentionnés aux vers suivants, et finalement, le rythme s'accélère par un mètre de 5 syllabes, précédent l[INS: a :INS] [DEL: e :DEL] fin ralenti[INS: e :INS] . [DEL: Comme ça :DEL] [INS: Ainsi :INS] , on sort de la description préliminaire pour qu’on puisse plonger dans la seconde partie du poème. La deuxième partie est indiqué[INS: e :INS] un peu plus clairement. Ce[DEL: ux :DEL] sont les vers 5 et 14, les vers du début et du fin de cette partie: 15. Un soldat jeune,/ bouche ouverte,/ tête nue, 14. Tranquille./ Il a deux trous rouges/ au côté droit. Comme on peut voir ici, les vers ne sont pas coupés par la césure [INS: en :INS] [DEL: á :DEL] deux parties, mais ils sont coupés [INS: en :INS] [DEL: á :DEL] 3, [INS: selon :INS] [DEL: alors :DEL] le mètre appelé le trimètre[DEL: survient :DEL] . Le trimètre perturbe le rythme du poème, [DEL: alors :DEL] il est évident pour [INS: le :INS] [DEL: un :DEL] lecteur que quelque chose a changé. Le rythme est plus lent et [INS: il :INS] [DEL: ca :DEL] donne l’impression que la narration principale [INS: a :INS] [DEL: est :DEL] finalement commencé. Et de la même [DEL: :DEL] manière, le dernier vers termine la narration en ralentissant le rythme encore une fois. Ce poème est même extrêmement calme, mais en même temps très rythmique. Ce[DEL: t :DEL] type de l’atmosphère est créé[DEL: e :DEL] par plusieurs facteurs, dont les plus importants sont le mètre stable et l’alternance [INS: régulière :INS] des rimes masculines et féminines[DEL: régulière :DEL] . Le mètre stable est fortement soutenu par l’utilisation des mots courts comme pâle, dans, lit, vert… En effet, la plupart des mots utilisés dans ce poème comptent seulement une syllabe. [INS: Cela :INS] [DEL: Ca :DEL] permet [INS: de :INS] [DEL: à :DEL] créer un[DEL: e :DEL] rythme stablement divisé par les coupes et les césures, en divisant les vers [INS: en :INS] [DEL: aux :DEL] séquences par 3 syllabes en moyenne. L'ob[INS: servation :INS] [DEL: éissance :DEL] de la loi de l’alternance des rimes masculines et féminines aussi évoque cette stabilité du rythme et représente la stabilité de la nature, dont l'harmonie n’est pas dérangé[INS: e :INS] par la présence du corps humain mort, et au contraire l’accepte á devenir une partie d’elle. [DEL: :DEL] [DEL: :DEL] [DEL: :DEL] La conclusion [DEL: :DEL] [DEL: Á :DEL] [INS: À :INS] la fin, on peut dire que le poème est composé de[DEL: s :DEL] plusieurs niveaux, pas seulement du niveau thématique, mais aussi du niveau stylistique. Ce niveau n’est pas visible à première vue et il est possible qu’on ne le remarquerait pas du tout si on ne le cherch[INS: ait pas :INS] [DEL: e :DEL] , mais l’impression du rythme et une expérience approfondi[INS: e :INS] du poème sera toujours là.[UsW3] ________________________________ [UsW1]??? [UsW2]il faut être précis et et trouver les mot justes, non pas "choses" [UsW3]??? Que voulez-vous dire?