Jean-Arthur Rimbaud : Dormeur du Val Jean-Arthur Rimbaud (1854-1891) est un poète français, un de[INS: s :INS] plus célèbre[INS: s :INS] parmi les poètes maudits. Pendant son enfance [INS: il :INS] était entêté et il se révoltait contre sa mère. Sa vie était très bohème. Avec le temps il s’est installé à Paris et il a fait connaissance avec Paul Verlaine. Ils ont vécu ensemble jusqu’au moment où Paul [DEL: lui :DEL] [INS: l :INS] [INS: ’ :INS] a blessé. Puis il a voyagé autour [INS: du :INS] [DEL: le :DEL] monde et il a essayé beaucoup de métiers, parce qu’il a laissé sa carrière d[DEL: e l :DEL] ’écrivain. Son âme était [DEL: un peu :DEL] aventureuse et libre. Son caractère récalcitrant s’est manifesté dans ses œuvres et aussi dans sa vie. Après son retour en France il est mort à cause du cancer. On a dit que tous les œuvres ont été publié par Paul[DEL: e :DEL] Verlaine. Quelques œuvres ont été perdu[INS: e :INS] s. [INS: Rimbaud :INS] [DEL: Il :DEL] s’est inspiré d[INS: u :INS] [DEL: e :DEL] symbolisme [UsW1] et [INS: de l :INS] [INS: ’ :INS] impressionnisme. Sa conception ait une grande répugnance pour les religions, la bourgeoisie et les traditions. Il s’est concentré sur les sentiments et sur la fantaisie. À l’avenir il a influencé beaucoup de [INS: mouvements :INS] [DEL: directions :DEL] artistiques. Parmi les œuvres [INS: les :INS] plus célèbres on classe Une saison en enfer (1873). C’est un recueil de poèmes en prose. Puis Le Bateau ivre, Dormeur du val, Poésies complètes[UsW2] , etc. Dormeur du val 1. C’est un trou de verdure où chante une rivière 2. Accrochant follement aux herbes des haillons 3. D’argent; où le soleil, de la montagne fière, 4. Luit; c’est un petit val qui mousse de rayons. 5. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, 6. Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, 7. Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, 8. Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. 9. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme 10. Sourirait un enfant malade, il fait un somme: 11. Nature, berce-le chaudement: il a froid. 12. Les parfums ne font pas frissonner sa narine; 13. Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine 14. Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Le vers Nombre de syllabe Rime Type de rime Consonne/voyelle 1. 12 6+6 A F H R V 2. 12 6+6 B M I S C 3. 12 6+6 A F H R V 4. 12 6+6 B M I S C 5. 12 5+7 A F I S V 6. 12 6+6 B M I S V 7. 12 6+6 A F I S V 8. 12 6+6 B M I S C 9. 12 6+6 C F I R V 10. 12 6+6 C F I R V 11. 10 4+6 D M I S C 12. 12 6+6 E F I R V 13. 12 6+6 E F I R V 14. 12 6+6 D M I S C Ce poème se compose de deux quatrains et [INS: de :INS] deux tercets, les vers[DEL: es :DEL] sont rangées en quatre strophes en alexandrin[INS: s :INS] . Dans la première et la deuxième strophe se trouve[INS: nt :INS] les rimes croisées (ABAB), la rime plate se trouve dans les vers[DEL: es :DEL] 9-10 et la rime embrassée dans les vers[DEL: es :DEL] 11- 14. Dans ce poème nous pouvons voir les rimes féminines : rivière, fière, nue, nue, comme, somme, narine, poitrine (ces noms sont terminés par le e muet) et aussi les rimes masculines : haillons, rayons, bleu, pleut, froid, droit. Aussi nous pouvons parler des rimes isométriques et hétérométriques. [INS: Comme :INS] [DEL: Parmi les :DEL] rimes isométriques nous considérons haillons – rayons, nue – nue, bleu – pleut, comme – somme, froid – droit, narine – poitrine. Et la rime hétérométrique : rivière – fière. Plusieurs [DEL: des :DEL] rimes sont suffisantes, mais [DEL: aussi :DEL] nous trouvons[INS: aussi :INS] les rimes riches : rivière – fière, comme – somme, narine – poitrine. Nous pouvons trouver le rejet (1) et le contre-rejet (2). 1) C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit; c’est un petit val qui mousse de rayons. - Ce rejet indique la fluidité de la rivière. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,[UsW3] Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. 2) Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fai[UsW4] t un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. L’auteur [DEL: particulièrement :DEL] utilise[INS: particulièrement :INS] le temp[INS: s :INS] présent, mais en quelque situation il utilise le temp[INS: s :INS] passé (le vers[DEL: e :DEL] numéro 7). Le temp[INS: s :INS] présent nous met dans l’action vive [DEL: et actif :DEL] [UsW5] du poème. Dans la première strophe l’auteur fait la description de la nature, c’est un lieu idyllique (locus amoenus). La nature est vive et omniprésente. C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit; c’est un petit val qui mousse de rayons. La deuxième strophe continue [INS: par :INS] [DEL: dans :DEL] la description de la nature mais aussi du jeune homme qui se repose dans l’herbe. L’auteur [DEL: nous :DEL] [INS: utilise des :INS] [DEL: fait :DEL] allusion[INS: s :INS] à la fin. Par exemple l’adjectif pâle, la phrase la lumière pleut, dort, etc. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. La troisième strophe compare le soldat à l’enfant content. Sauf trois lignes principales (nature, lumière, mort) nous pouvons voir la ligne[UsW6] maternelle. La nature se transforme en [DEL: état :DEL] protectrice. Le narrateur appelle la nature [INS: à :INS] [DEL: d’échauffer :DEL] [INS: rechauffer :INS] le soldat refroidi. Cette réalité aussi fait allusion à la mort du soldat. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. La dernière strophe [DEL: définitivement :DEL] parle [INS: définitivement :INS] de la mort. Nous voyons le contraste entre la beauté et l’obscurité. Sa narine morte ne sent pas les parfums. C’est une chute en comparaison des strophes précédentes. Les deux trous rouges indiquent la mort. Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. L’histoire du poème a justement un narrateur qui nous explique la situation et le destin [INS: du jeune :INS] [DEL: d’ :DEL] homme[DEL: jeune :DEL] . Le titre Dormeur du val nous donne beaucoup d’interprétation[INS: s :INS] . [INS: Cela :INS] [DEL: Ça :DEL] dépend de la perspective de l’homme. [UsW7] Dans ce poème se trouve[INS: nt :INS] quatre [INS: motifs :INS] [DEL: lignes :DEL] principa[INS: ux :INS] [DEL: les :DEL] : la nature (verdure, rivière, montagne, val, cresson…), la lumière (argent, soleil, luit, rayons, lumière…), la sécurité (trou, la rivière qui coule, le calme) et la mort. Chaque strophe[DEL: s :DEL] finit par les consonnes [UsW8] ([INS: qui :INS] [DEL: ce :DEL] [INS: donnent :INS] [DEL: fait :DEL] [INS: l’ :INS] [DEL: :DEL] impression de la fermeture). Dans le poème [DEL: sont très intéressants :DEL] les adverbes [INS: sont intéressants :INS] (les couleurs, les qualités, l’intensité), les verbes d’actions, et les propositions subordonnées. Ces aspects contribuent à la personnification des phénomènes naturels et à la rapidité du poème. Le texte montre la diversité et fait impression sur tous nos sens. C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit; c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Ce poème est une réaction à la guerre. Le poème a été écrit pendant la guerre franco – prussienne en 1870. Rimbaud s’[DEL: :DEL] est inspiré de cet événement. Il était contre les guerres[UsW9] , c’est la cause pour laquelle peut-être a écrit ce poème. Le poème [INS: est :INS] plein[DEL: e :DEL] de contradictions. Au début[INS: , il y a :INS] la description de la nature idyllique[INS: , alors que par :INS] [DEL: et :DEL] la suite [DEL: où :DEL] il décrit l’homme qui est un soldat blessé. Avec le temps l’histoire s’effondre et marche à la mort.[UsW10] Il mentionne la mort tranquille comme si le soldat [DEL: mérite :DEL] [INS: méritait :INS] la beauté et le soin de la nature pour sa fin. Nous voyons la pureté de la nature. Rimbaud utilise la synesthésie. C’est une méthode par laquelle deux ou plusieurs sens sont associés. Nous [DEL: nous :DEL] rencontrons ce fait dans le poème[INS: :INS] - les phrases exceptionnelles et la [INS: lia :INS] [INS: i :INS] [INS: son mutuelle :INS] [DEL: connexion :DEL] des [INS: aspects :INS] [DEL: lignes :DEL] principa[DEL: les :DEL] [INS: ux :INS] (nature, lumière, sécurité, mort).[UsW11] Les sources : https://lebarbareerudit.wordpress.com/2009/12/19/le-dormeur-du-val/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dormeur_du_val ________________________________ [UsW1]En fait, il n’était ni symboliste, ni impressionniste. [UsW2]??? C’est un recueil, sans plus, non une œuvre célèbre. [UsW3]Que signifie cet emnjambement/rejet. [UsW4]Que signifie cet enjambement ? [UsW5]action est déjà active, non ? Rayez le plonasme [UsW6]??? jene comprends pas. ??aspect ?? [UsW7]???? quel homme ? [UsW8]Erreur, ce sont les voyelles !! Votre raisonnement ne tient pas debout. [UsW9]Ce n’est pas sûr, plus tard il a fait le commerce des armes, en Afrique. [UsW10]???? l’histoire elle- même ne s’effondre pas, elle progresse de l’idylle à la mort [UsW11]Phrase mal construite, sans logique.