PRFJA004 Odborný překladatelský seminář II Cours10_L'élimination de l'équivocité des mots se fait de plusieurs manières. 1. utiliser, au lieu du terme équivoque, un mot dont le sens précis est plus clair, dans le contexte; 2. accoler au mot équivoque un autre mot qui nous indique lequel des sens du mot polysémique est en jeu dans la phrase 3. insérer, à côté ou à la place du mot problématique, une sorte de définition ou d'explication. Exercice: Lisez attentivement chacune des phrases suivantes. Vous remarquerez vite qu'elles peuvent toutes signifier plus d'une chose, et que cette ambiguïté s'explique uniquement par le caractère équivoque d'un des termes qui les composent. 1- Identifiez bien les différentes significations possibles du terme problématique de chaque phrase. Au besoin, prenez la peine de consulter préalablement un dictionnaire pour juger de certains cas. A- Voilà un virus qui a fait beaucoup de mal. B- Il faut bien voir la vérité en face: vous êtes un véritable animal! C- Mozart, peut-être encore plus que Beethoven, fut un très grand musicien. D- Les gens de la Nouvelle-Angleterre aiment bien les courges. E- Il dit subitement, sans qu'on sache très bien pourquoi: "Vous savez, j'ai un ami qui est manchot." F- Il y a une expression qui convient mieux que toute autre au roi Chalemagne: grand! G- Il n'y a rien de mieux que la glace pour se rafraîchir, par une chaude journée d'été. I - La politesse envers ses hôtes est de rigueur. J - Cette essence n'est pas très bien vue par les écologistes. PRFJA004 Odborný překladatelský seminář II COURS11_ La phrase entre correspondance et équivalence Exercice 1 Comparez ces deux extraits et observez les relations intratextuelles. Qu’expriment ces relations? Qu’en déduisez-vous pour la pratique de la traduction? Ce cours s’adresse à des étudiants et à des professionnels en activité qui veulent perfectionner leurs connaissances de français dans le domaine des sciences et des métiers de la santé (médecins, chirurgiensdentistes, pharmaciens, biologistes, aides-soignants…), dans la perspective d’effectuer des séjours d’études, des stages professionnels ou d’exercer dans un pays francophone. Les contenus proposés recouvrent les quatre compétences du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues, avec une focalisation sur la compréhension et l’expression orales, et un volet considérable lié à la terminologie spécialisée (le vocabulaire technique français du monde de la santé) et les différences interculturelles. Ce cours prépare également à l’examen de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) www.ifp.cz Bush et la science: il y a moyen de faire mieux, George! Il n'arrive pas souvent que les scientifiques se mobilisent contre un politicien. C'est arrivé l'an dernier, lorsque le président sud-africain s'est mis à contester le lien entre le virus VIH et le sida. Mais cette fois, la communauté scientifique s'attaque à un plus gros morceau: le président des États-Unis, George Bush lui-même. Certes, la décision du président Bush de poignarder l'accord international de Kyoto, sur la réduction des gaz à effet de serre, a provoqué la colère de tout ce qui bouge dans les milieux écologistes de la planète. Mais cette décision a fait tellement de bruit qu'on en a oublié qu'elle n'est pas arrivée seule: la semaine dernière, à peu près au même moment, l'Agence américaine de protection de l'environnement annonçait qu'elle s'apprêtait à enterrer une décision antérieure, visant à diminuer le taux d'arsenic autorisé dans l'eau potable. Motif: ça coûterait trop cher. Toujours pendant ce temps, le dossier de la prospection pétrolière dans une réserve protégée de l'Alaska poursuivait son petit bonhomme de chemin, en dépit des protestations. Le tout s'ajoutant aux reculs, hésitations et tergiversations depuis l'entrée de Bush à la Maison-Blanche, sur une foule de dossiers environnementaux approuvés par son prédécesseur, Bill Clinton. Résultat : la décision, annoncée le 28 mars, de ne pas ratifier Kyoto, n'a pas seulement provoqué la colère d'une poignée de ministres de l'environnement et des écologistes: elle a suscité un éditorial dans la très réservée -- d'ordinaire-- revue Nature. Article anonyme tiré du site WEB de l'Agence Science-Presse http://www.sciencepresse.qc.ca, 3 avril 2001 S’il fallait traduire le texte 2, quels seraient les moyens pour proposer un texte fluide en langue cible tout en respectant les intentions de l‘auteur?