Dessiner avec la lumière

Le mot « photographie » est formé de deux mots grecs : l’un signifie « lumière », l’autre
« écrire » ou « dessiner ». Une photo est donc un dessin réalisé avec la lumière.

On recouvre une plaque en étain ou en verre d’une matière qui se décolore vite au contact de
lumière et on place cette plaque dans un boîte pourvue d’une petite ouverture. La lumière va
laisser des traces irréversibles sur la plaque.

Au début, il fallait laisser travailler la lumière (c’est-à-dire « exposer ») très longtemps, car
la matière sensible se décolorait lentement. La première photo du monde, réalisée par Nicéphore
Niépce en 1826, fut exposée durant huit heures ! En 1839, le temps d’exposition fut ramené à une
demi-heure par Louis Daguerre grâce à l’utilisation de nouvelles substances. On considère cela
comme le véritable début de la photographie. Depuis, il était possible de photographier plus
facilement des paysages, des bâtiments (églises, gares, écoles, tours, gratte-ciels…), des
statues (en marbre, en bronze, en pierre, en bois…) et d’autre objet pas trop mobiles. Mais pour
les portraits, les gens devaient poser longtemps sans bouger. La technique de photographie évoluait
rapidement et aujourd’hui, il est possible de photographier les objets en mouvement.


Henri Cartier-Bresson

Henri Cartier-Bresson est né en 1908. Il a étudié le dessin et la peinture à Paris. Il
s’intéressait au surréalisme. Il avait aussi l’esprit d’aventure. Il a décidé de consacrer sa vie à
la photographie. Il possédait un œil de peintre et savait comment faire une composition équilibrée.
Mais son appareil à la main, il s’aperçu très vite que le temps joue aussi un rôle essentiel. Car
pour comprendre une situation, il faut être capable de saisir, dans un temps très court, les gestes
importants ou l’expression des visages.

C’est ce que Cartier-Bresson appelait « l’instant décisif ».


Les dangers de la photographie

La photographie a beaucoup changé la façon dont on étudie l’histoire de l’art. Aujourd’hui, sur
internet, on trouve des millier d’images : les photos des tableaux et gravures médiévales, des
monuments antiques, des toiles du vingtième siècle. Mais attention ! Pour un historien de l’art la
photographie peut être dangereuse. Car elle montre l’objet seulement d’un point de vue. Regardant
une photo, il est difficile de se rendre compte de la texture, des proportions, des couleurs. Pour
bien étudier un objet d’art, il est très important de le voir en vraie. C’est pourquoi les
historiens de l’art voyagent beaucoup.









appareil (le) – aparát, přístroj

bois (le) – dřevo

boîte (la) – krabice, krabička

bouger – hýbat (se)

demi – půl

durant – během, po dobu

écrire – psát

équilibré/e – vyrovnaný/á

étain (le) – cín

gens (les) – lidé

grâce – díky

irréversible – nezvratný, nevratný

laisser – nechat, zanechat

lent/e – pomalý/á

matière (la)– hmota, látka

pas trop – ne příliš

plaque (la) – deska, destička

posséder – vlastnit

pourvu/e – vybavený/á, opatřený/á

ramener – přivést, přivézt

rapide – rychlý/á

s’apercevoir – všimnout si, uvědomit si

saisir – uchopit, zachytit

tard – pozdě