Le commentaire composé 1. Définition de l’exercice Le commentaire composé est un développement construit et entierement rédigé portant sur un texte littéraire (le plus souvent un extrait) et montrant comment la combinaison des différents procédés de style mis en œuvre dans ce texte contribue `a produire un effet donné sur le lecteur. Le candidat est aidé par la recommandation qui suit le texte `a commenter. * « Construit » : le commentaire composé est un développement construit. Il est donc indispensable de construire ; dans cette construction, il faut distinguer le schéma d’ensemble et le plan proprement dit. Le schéma d’ensemble est l’organisation que l’on doit retrouver dans tout commentaire. C’est la séquence : introduction/corps du devoir/conclusion. Le plan correspond `a l’organisation des données `a l’intérieur du corps du devoir. Il n’y a pas de plan type. Veillez seulement `a regrouper vos remarques autour de quelques centres d’intérets. * « Rédigé » : le style télégraphique doit etre proscrit. Les parties doivent etre suffisamment nettes pour qu’on ne soit pas obligé d’y mettre un titre. Lorsque, pour étayer sa démonstration, le candidat cite des fragments du texte commenté, ces fragments mis entre guillemets doivent etre intégrés dans le développement. * « Un texte littéraire » : nous dirons, pour le moment, qu’un texte littéraire est un texte qui cherche `a agir sur le lecteur autrement que par la simple transmission d’une information. * « Des procédés stylistiques » : chaque fois que celui qui émet un message s’exprime de façon `a produire un effet qui ne produirait pas la simple transmission d’informations, il a recours `a un ou plusieurs procédés stylistiques. * « Produire un effet » : vous ne devez jamais évoquer un procédé de style sans tenter de préciser l’effet qu’il produit. Si vous écrivez « L’auteur utilise de nombreuses images… », « La phrase est longue et complexe… », « Le vocabulaire est des plus simples… », vous faites une énumération fastidieuse. Un procédé de style n’est qu’un moyen. Dans le commentaire, il ne doit jamais etre séparé de la fin qui le justifie. * « Recommandation » : les libellés de la recommandation peuvent etre tres flous pour laisser une totale liberté. D’autres indiquent des axes de recherche qui peuvent aider `a organiser le commentaire. Mais attention : 1° si vous décidez de tenir compte des indications contenues dans le libellé, vous devez éviter de vous y raccrocher de façon artificielle. Évitez de reprendre des mots du libellé dans votre texte. On vous demande une certaine autonomie devant le texte. 2° le libellé de la recommandation n’est jamais une contrainte. Le libellé a pour rôle de vous aider `a trouver des axes de lecture mais vous pouvez en déterminer d’autres. Ces libellés ont le mérite de rendre visible la nécessité absolue d’élaborer une série de questions précise en prise directe avec le texte. Comment définir une problématique ? - Par des lectures on peut s’attacher `a déterminer le sens globalement dénoté (« de quoi ça parle ?) ou l’isotopie du texte ( c'est-`a-dire que « … le lecteur construit un champ sémantique homogene permettant la récupération de toutes les informations…[1] »). Remarquons qu’il peut y avoir plusieurs isotopies, mais, dans ce cas, il y a toujours articulation, organisation en réseaux de différentes isotopies[2]. Apres avoir donné cette définition du commentaire de texte, nous allons déterminer a contrario tout ce qu’il n’est pas. * Le commentaire composé n’est pas la discussion d’une idée du texte. Ainsi si par exemple, le texte se rattache `a l’idée du progres, vous n’avez pas `a engager une controverse sur cette question. * Le commentaire composé n’est pas un exercice de paraphrase. Vous ne pouvez pas vous contenter de formuler en d’autres termes ce que dit l’auteur, de doubler le passage `a commenter d’un discours parallele. * Le commentaire composé n’est pas un cours d’histoire littéraire. Il est bien sur utile de posséder une culture littéraire. Il paraît meme difficile de faire un bon commentaire composé sans elle. Mais ce autour de quoi tout doit tourner, c’est le texte. * Le commentaire composé n’est pas un résumé. Dans le résumé, vous devez abréger un texte d’idées, c'est-`a-dire un texte dans lequel un certain nombre d’opinions sont exprimées dans un ton relativement neutre en ce qui concerne le style. Le commentaire composé, lui, porte dur des textes littéraires et le travail consiste `a pointer la transmission du sens `a travers la production stylistique d’effets. Par ailleurs, `a la différence du résumé, vous ne vous effacez pas completement derriere l’auteur. 2. La matiere premiere de l’oeuvre La source biographique Quelles traces le texte porte-t-il éventuellement de ce que l’on connaît de la vie de l’auteur ? Certaines allusions, certains détails peuvent recevoir un éclairage intéressant des éléments de la biographie de l’auteur. Les contextes historiques et sociologiques Le texte évoque-t-il un événement historique, une classe sociale, un probleme de société ? Quelle image en donne-t-il ? En effet, l’œuvre d’art « dévoile » le réel en le nommant, mais elle le restitue dans sa complexité et ses contradictions. L’héritage culturel Tout écrivain est tributaire du fonds culturel dans son œuvre dont son œuvre se nourrit. Les textes en portent les traces. On peut en distinguer trois sortes : § les intertextes : ce sont les autres textes plus ou moins présents `a l’intérieur d’un texte donné (citations, allusions…) ; § les symboles : l’écrivain exploite les valeurs symboliques plus ou moins codifiées. Ces symboles peuvent intervenir dans la détermination d’une isotopie ; § les mythes : ce sont des restes d’explications archaiques de phénomenes mais ils continuent d’informer notre vision des choses (exemple : mythe de la Terre Mere, de l’Âge d’or, d’Œdipe…). 3. La structure du commentaire Le commentaire composé obéit `a une série de regles qui codifient sa présentation et sa rédaction. Le commentaire commence par un paragraphe d'introduction. On saute une ligne apres l'introduction pour la séparer du développement. Les différentes parties du commentaire littéraire sont elles aussi séparées par un saut de ligne. Chaque partie du commentaire comporte plusieurs paragraphes, lesquels sont marqués par un alinéa. Avant la conclusion, on saute également une ligne. L'introduction § On présente le texte : il faut rattacher la présentation du texte `a la problématique générale qui est étudiée dans le commentaire. Idéalement, on évite les formules du type « Ce texte... », « Cet extrait... », « Maupassant... », etc. —› il s'agit d'éviter les formules banales, les lieux communs. En fait, il faut s'adresser `a quelqu'un qui ne connaît pas le texte. § On situe le texte : il faut rattacher la situation du texte `a la problématique générale de l'étude ; il s'agit d'envisager le texte dans la logique de la problématique. § On exprime les axes de lecture : c'est un moment tres important de l'introduction. On explique au lecteur le sujet du commentaire. Idéalement, il faut éviter les formules plates du type « Nous nous intéresserons `a... », etc. § On annonce le plan habilement : l'annonce du plan doit découler logiquement de l'hypothese de lecture. Le développement du commentaire composé § Il faut respecter un ordre dans les différentes parties du commentaire. Les transitions servent `a assurer la cohérence entre les différentes parties. Beaucoup considerent qu'il est préférable de faire trois parties et trois sous-parties pour chaque partie. § Si on l'utilise, il faut maîtriser parfaitement la terminologie de l'analyse littéraire. § Il faut analyser de maniere approfondie le texte : on ne fait pas de remarques stylistiques sans analyse. Il faut aussi garder `a l'esprit que le récit est un projet : l'auteur du texte veut produire un certain effet chez le lecteur pour créer une réaction particuliere dans la suite du récit. § Dans le développement, on expose des theses et des arguments : le commentaire littéraire est aussi une argumentation. Il s'agit de partager des interprétations du texte. Les écueils `a éviter § Construire un plan sur l'opposition fond / forme ; § suivre le déroulement du texte, raconter l'histoire ; § ne pas problématiser ; § ne pas étudier les procédés d'écriture ; § ne pas commenter les citations du texte que vous faites ; § etc. La conclusion § Il s'agit de dresser un bilan des propos et d'exprimer clairement les conclusions auxquelles on est parvenu dans le développement du commentaire. § Généralement, on propose une « ouverture » (c'est-`a-dire un élargissement) vers d'autres textes, vers des prolongements du theme du texte dans d'autres arts ou `a d'autres époques. Il est nécessaire qu'il y ait un lien réel avec le texte étudié dans vos remarques. 4. Du bon usage des citations Une des regles absolues du commentaire composé est qu’il s’appuie systématiquement sur le texte. Il le cite constamment. Les citations doivent suivre les regles suivantes : * sauf exception, elles sont placées apres l’idée qu’elles illustrent, mais elles ne constituent pas une preuve : citer ne dispense pas d’analyser et argumenter ; * elles doivent etre scrupuleusement exactes et placées entre guillemets ; * elles ne sont pas trop longues et c’est logique : une phrase entiere offre plusieurs prises `a l’analyse. Si l’on retranche un ou plusieurs mots `a l’intérieur de la citation, la suppression sera signalée par (…) ou […][3] ; * le probleme se pose du raccord entre la citation et la phrase qui l’introduit. Ou bien le fragment cité vient apres deux points (le narrateur du Pere Goriot déclare paradoxalement : « Ce drame n’est [pas] un roman »). Ou bien il s’integre `a la phrase du commentaire qui le cite et alors le raccord doit etre syntaxiquement correct ; les modifications du texte cité que cette exigence rend parfois nécessaires seront placés entre crochets (le personnage X explique que « le malheur » consistant `a négliger les faits au profit de la cause « arriva si plaisamment `a quelques savants d’Allemagne, qu’[il ne peut s’]empecher d’en parler »). 5. Les instruments de l’analyse littéraire Les figures de style Cfr feuille annexe Les textes narratifs § Qui parle ? Cela revient `a s’interroger sur la statut du narrateur (`a ne pas confondre avec l’auteur, « personne historiquement et socialement située » tandis que le narrateur est une « instance purement textuelle[4] »). Il peut etre un personnage et deux cas en gros se présentent alors : ou l’histoire est un « discours » (L’Étranger), ou bien elle est un récit au passé, auquel cas le « je » personnage correspond `a un « il », sauf lorsque, restant dans son rôle de narrateur, il dit comment il voit les choses maintenant. S’il n’est pas un personnage, le narrateur est en principe absent de l’histoire qu’il raconte. Il peut néanmoins intervenir dans son récit pour le commenter, l’expliquer, juger ses personnages, etc. Il convient également d’étudier, si cela est nécessaire, le mode de transcription des paroles des personnages : style direct (« Ma femme ! Ma femme ! cria Charles) ; style indirect (« Horstius […] prétendit qu’elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse ») ; style indirect libre (« Pourquoi n’en pas finir ? Qui la retenait donc ? ») ; discours narrativisé (« Mon hôte s’enquérait de la Révolution, je lui demandais des nouvelles du passage nord-ouest »). § Le point de vue narratif On distingue trois modalités, qui varient du reste souvent dans un meme récit : - focalisation zéro : pas de restriction du champ de vision ; le récit est fait par un narrateur omniscient, doué d’ubiquité, qui embrasse tous les lieux de l’action, parcourt le temps `a volonté et pénetre dans la conscience de ses personnages ; - focalisation interne : le narrateur ne dit que ce que voit ou perçoit un personnage, il épouse son point de vue et restreint l’information `a ce qu’il peut voir ; - focalisation externe : le narrateur enregistre faits et gestes comme le ferait un témoin neutre, extérieur `a l’action. Cette modalité « mime » la position du lecteur : on affecte de découvrir une scene, un paysage en meme temps que lui. § Le traitement des personnages Jusqu’`a quel point les attributs des personnages produisent-ils un effet de réel : a-t-il un nom, le nom des personnages est souvent motivé ; parle-t-on de son âge, de ses relations familiales, de sa profession ? Son physique, ses vetements sont-ils décrits et avec quel degré de précision ? § Le style comme systeme d’effets Cette liste des principaux effets de style et des effets qui s’y rattachent devrait vous aider `a interroger le texte. Mais attention : vous ne devez jamais oublier que ces procédés n’existent pas en eux-memes, `a l’état isolé. L’écrivain est toujours soucieux d’un effet global. Il s’y efforce en faisant converger, au service de cette intention, une pluralité d’effets différents. Ceux-ci sont organisés de maniere complexe : c’est pour cela que l’on parle de systeme d’effets. Pour interroger le texte, il ne suffit donc pas de répertorier ces différents effets et de les analyser. Le commentaire ne doit pas non plus analyser le style comme ornement venant s’ajouter `a un contenu ? Non. Vous devez partir de l’idée qu’il y a dans tout texte `a commenter une convergence d’effets au service d’une intention. 6. Que faire devant le texte ? Le commentaire composé doit partir sur des impressions ressenties `a la lecture du texte, sur des éléments subjectifs. Mais il doit s’organiser comme une démonstration scientifique. Aucune affirmation ne peut etre avancée sans preuves, qui sont, en l’occurrence, les références au texte. Les conseils qui suivent devraient vous aider `a trouver et organiser vos trouvailles. Comment trouver des idées ? La premiere phase est de trouver les points d’ancrage[5] `a partir desquels on pourra procéder `a un examen du texte. Dans cette phase, deux étapes : 1° la lecture « innocente » : il faut commencer par lire le passage en entier, sans rien faire d’autre que de « se plonger » dans le texte, d’etre absorbé par celui-ci. A l’issue de cette premiere approche, notez les idées qui vous viennent, meme si elles vous paraissent un peu folles : elles ont toutes leur intéret dans la construction du commentaire (meme si elles se révelent fausses plus tard) ; 2° le questionnement du texte : Si les idées ne viennent pas d’elles-memes, voici une série de question qui peuvent vous aider : * A quel genre littéraire appartient le texte ? * Quel est le theme ? De quoi parle-t-on ? * Quelle est la composante principale du texte (action, conversation, description, réflexion, reve, expression d’un sentiment) ? * Quel est le procédé dominant (récit d’action, dialogue, monologue intérieur en style direct ou rapporté, recherche d’une atmosphere, recours `a tel ou tel procédé stylistique) * Quelle progression se réalise dans le texte (situation de départ → situation d’arrivée) ? * L’auteur manifeste-t-il sa présence dans le texte et, si oui, comment ? * Quelle est l’intention de l’auteur ? § Quel est le genre littéraire ? Il faut tenter de situer le texte parmi les différents genres littéraires : poésie, théâtre, roman (satirique, psychologique, historique, fantastique,…), nouvelle, autobiographie, lettre, conte, conte philosophique, portrait, fable. § Quel est le theme ? De quoi est-il question dans le texte ? Il faut cerner le « contenu ». Cela revient `a se demander `a quoi se ramenerait le texte si on le réduisait `a un texte d’idées. § Quelle est la composante principale du texte ? Il s’agit de classer le texte en fonction de l’élément dominant dans les grandes catégories : action, conversation, description, réflexion, reve, expression d’un sentiment. Différents éléments peuvent etre présents dans un meme texte ; dans ce cas, il faut montrer comment ces différentes composantes coexistent (juxtaposées, imbriquées[6]) ? § Quel est le procédé dominant employé ? Cette question est liée au point précédent. - S’il s’agit d’une action, ce qui domine alors, c’est le récit des faits et des gestes des protagonistes. - S’il s’agit d’une conversation, le procédé sera celui du dialogue (style direct) ou celui du dialogue rapporté (style indirect). N’oublions pas qu’il y a une présentation intermédiaire : le style indirect libre[7]. - Si le texte est essentiellement descriptif, souvent il y a un ou plusieurs tableaux dans lesquels domineront les éléments du décor, d’attitude, d’atmosphere. - Si le texte est constitué d’une réflexion ou par l’expression d’un sentiment, le ton pourra etre plus ou moins personnel, exprimant le point de vue de l’auteur avec plus ou moins de vigueur. Il peut s’agir de l’auteur, du narrateur, ou du héros se parlant `a lui-meme. Ou encore d’un discours adressé `a quelqu’un. - S’il s’agit d’un texte ou domine la reverie, elle pourra s’appuyer sur des figures de style permettant `a l’imagination de trouver des correspondances `a l’intérieur de la réalité. § Quelle progression se réalise dans le texte ? On note toujours une progression entre un point de départ (début) et un point d’arrivée (fin), meme au sein d’un extrait. Cette progression peut concerner l’action, la conversation, la description… Il faut l’étudier de façon systématique. Le mouvement du texte peut aussi etre centré sur un dévoilement progressif de la psychologie d’un personnage ou sur l’évolution d’une atmosphere. § L’auteur manifeste-t-il sa présence dans le texte et, si oui, comment ? L’auteur peut éviter de peut éviter de manifester sa présence (Flaubert, par exemple, souhaitait qu’il fut comme Dieu, présent partout, visible nulle part). Il peut faire, au contraire, des remarques sur ses personnages et meme apostropher le lecteur. Il peut déléguer son regard `a un personnage. § Quelle est l’intention de l’auteur ? L’auteur cherche `a produire des effets sur le lecteur, `a travers l’emploi d’un certain nombre de procédés. Une fois que vous avez relevé ces procédés et le procédé dominant, vous devez remonter `a l’intention. Par exemple, si le procédé dominant consiste dans la description d’une succession rapide d’actions vivement enchaînées, on peut sans peine conclure que l’intention de l’auteur est de peindre une scene vivante. Comment ensuite organiser ? Si, au point 3 (La structure du commentaire composé), vous est révélée la façon d’organiser votre plan, la méthode pour arriver `a ce résultat vous est encore inconnue. Tout d’abord, et ceci est une remarque capitale, vous devrez rédiger votre introduction et votre conclusion en toute fin de rédaction du commentaire. En clair, vous devez commencer par faire le plan du corps du devoir pour ensuite pouvoir rédiger une introduction et une conclusion efficaces. C’est logique : par exemple, comment, dans l’introduction, annoncer des le début un plan dont vous ne savez rien ? Dans cette phase, vous devez confronter de façon systématique vos premieres impressions et les premieres découvertes dans le texte. Cet examen aura deux fonctions : il doit permettre un travail de vérification qui permettra d’éviter des erreurs dues `a la précipitation et un repérage-regroupement des matériaux. Pour faire le plan du corps de votre devoir, il sera pratique de procéder en deux temps : - un premier temps ou vous déterminerez les grandes lignes de votre plan et ou vous regrouperez les matériaux autour des centres d’intéret choisi. Il vous restera alors un probleme `a résoudre : comment organiser les matériaux `a l’intérieur de chacun des centres d’intéret ? Dans ce cas, c’est le plus souvent au moment de la rédaction de la partie concernée que l’on décide d’une organisation des matériaux. Il n’existe pas de plan-type : cette impossibilité s’explique tres bien quand on connaît la nature de l’exercice. Chaque texte, par sa singularité, suscite un plan singulier. Néanmoins, il faut éviter certains écueils : § l’absence de plan § un trop grand nombre de paragraphe § le déséquilibre entre parties § la démarche juxtalinéaire (ou commentaire ligne par ligne, mot par mot) ------------------------------- [1] Adam J.-M., Pour lire le poeme, Bruxelles, 1989, p. 124. [2] Le texte est étymologiquement un tissu, c'est-`a-dire un tout homogene ou les différents éléments sont mis en relation. [3] Il faut néanmoins que la partie restante demeure syntaxiquement acceptable. [4] Cfr Maingueneau D., Éléments de linguistiques pour le texte littéraire, Paris, 1990, p.27. [5] Lieu (abstrait) de fixation. [6] En étroite liaison. [7] Cfr supra.