MARIA CHAPDEl UNE 0| ^paraDISRETROUVÉ M. Les Quinze, 1992 s s ... . «ns cesse du present [| nousmontre latransfbr- conscience, son que, son rayonnement sur ;, ..., »! «aire, nationaliste de son evolution le ä bi nera aussi complě- äu til de lour vie á la montée nent politique de plas en plus f) ace aux valeuis du vo \ d*un narrateur ■ issé, nous plongeant • . s de lettres que Maria écrit á soa amour perdu. S s - relativement classique de passécreee npose une plus .-. les événements (les •-• ' preuve), le langage • ■■"--- >< ours directs dans * T- - •' un quotidien plus cru en ' • • •-......e dans ľ autre, te récit reme4 ct question, á coup ďénumérations, le bien- tsta te entre le '•" "-'->-' ." eelui c s .. - ... usrôns ^^^^__- »oe en cause des Grands >.v oirs), ľabsur- ausseté q ■ le ton raesque lyriqu. res J^~^* «voie á son amour npuresec. *t.pourrait-ondir. es personnag ria ren- ™La-?íí,Äfcelse &*sem seduire par le po^ "^■'T^BobHamehr ,r une toi P* ____I rne rCla * cotL i «k et ^8Uľto?!ľ^tľ^v^ineté. La mort de Mana iuiaureterendumsuT la o ^ ^^ négatlf d tenant au moment del an de feftiser ,a "■* n'°Sl t'" S ľn 9 0 un Lorenzo Surprenant rite que lui oftrait, en yiu' , itant trepidant. unikinl s-exüer aux Eta^ W P^ JuPsqlťau envoütant. et d'épouser pluto Eutrope Oagn q bout, Mana est restee fidele a son^ Surprenant a amassé une fortune par desmy^ « ,e Quebec a dit non ä une autonom* pte^ Mana. eile, na pas fait de compronus. Elle re^ou son Paradis. Si la memoire de son France est un pen son guide, dans les fid* eile s'éveille elle-meme a Ulec^ lecnture. au pouvoir des mots, ä 1'idee que le Quebec la peine qu on se bane au nom d'une fierte collective. - ■:=: ľespace n'est ici quopposition. u ^paf^,, ľtsolement - que quhte une Maria ^^^^1 maisďune robustesse toute paysanne. s oppose ^^ ^ une socialisation - oú presque tout s airerc . pouvoir et de ľargent. Québec, vffle qui a con^ ^ racines. son calme et sa langue, s'oppose* au -: .ee et trop angUcisee. Le C^^^u Québec et au Canada analais ; les Etats-Unis s opí**«™ v á Canada. Ľespace de réve de Maria. ^ P^hacun de ces ľespace reel dans lequel eile evolue. ",™,souinission. Le espaces. Maria refuse les c°inP™m?JS ,e récit crée. i reseau ď oppositions qui s'tasta» ^^ vhéTO-me. n«, ľespace national V*****!* ^ ville. mais on ne C'esi comme pour Paris : "f.,^ soi [ peut pas y vivre. Ce n »t pas ^ ^ present des lerécu ^iTeSnepasassocierceaepé- node fc «• ^^^T^tTreW d'alluao«s paa rendutn. p*»*P* 1 'tours en arriôre qui ^ lurniére les comportements des personnages ,, nieIien! Tour ou ,I,K' de Louis Hémon a pam,r Vision d Gagnon. Ces retours en Pn>'•' ^ ,:u sur les traits caractéristiques des J^Lges édairent certains aspects de ľhistoire du vrmertent au lecteur de saisir toute ľétendue de la MTfiformation du personnage de Maria Chapdelaine qu'il rencontre en ville. ŕumeuse, jurant, révoltée, enjouée, cririque. desabusee. pleine d'espoir. Ces retours en arriěre sont tantôt tonnes du récit que nous fait un narrateur omniscient, tantôt des lettres tendres de Maria á son Francois Paradis. mort. lettres qui constituent une forme de journal. Le personnage central s'éteindra le soir du referendum de 1980. disant enfin oui á son Francois Paradis, oui á son pavs. demeurant ainsi étrangere au fait que son pays, á eile, a dit non. JEĽX de LANGAGE: de nombreuses allusions littéraires, dont le récit lui-méme qui renvoie constamment au roman de Louis Hémon. On observera pour se convaincre du recours constant á ľintertextualité le nom du personnage qui par-tage les espoirs de Maria quant au « nationalisme » : Zazie (reference au roman de Raymond Queneau). De nombreux néologismes et des enumerations servent une critique sociale assez virulente. Changements parfois « dramatiques » de niveaux de langue pour souligner á la fois les moments de la narration, les transformations qui s'operent chez les personnages et ľappartenance des personnages á un milieu caractéristique de ľespace national. Champs sémantiques autourde la langue, de la littérature, de ľappartenance. KAM«»! HAŠKA .......£*Í^S......mr «m,on : la narration est á ľimage dn passe deMadam, Rolland: troublante et troublée. Un chmaonstan^de confaslon e, de tension perme, le va-et-v^ du , UM» semble omniscient au «je» d Elisaoeín qu exorciser, lors ďune veille au chevet de son man agomsam une vie de dissimulation et de sagesse feinte. Dans ccj s'emboite aussi le jeu de la confusion du present avec^ passe, qui se font constamment echo. Le n omniscient Adresse, par moments, directement a Madame Rolland, ce qui confirme ľ impression qu a le.ee celle-ci se parle. Quand eile parle au «je », «P-JJÄ s'adresse directement, parfois, ä un « vous; » qI l se confondre au lecteur, tantôt ^f^^tJuc le le docteur Nelson lui-méme. Par le je . á definir present e« le pass«. Elisabeth ***"*£S. scs troia enfin qui eile est vraiment, a taire identités. personnages : le personnage cen , a (ravcrs |a personnages different*, ma«^ J ^j^ Elisabeth mort et la souffrance : &"s cl ľcnvie de la chair. le Tassy, Madame Rolland, 'aj abilitc. Toute sa vie eile a cri pour la délivrance, la rwp ^ ^ .(. . ,a mcivi ,,,. ,., joué ä étre quelqu'un a • aux rí.g,cs „„,„, famílie et de ses mans, t sa ^Me-tolm. Elle y a par la societě, par ses . ^^ e|ic_môrnc gri-„ perdu son ident,t^ur,"docteur Nelson, apparence cle toul son amour fou po 159 ^^^^m .. berte Mais ô cause de lui eile adroitauxabus,élavio .. [varce que ce sont les prerogatives ■ e< ie fait tuei : on té - -'s regies son, prť son. les personnages som «em ľordre établi, ; u« traduiseni tres Men ľoppo-qui n perd son identite ... de Kamouraska, c'est qu'on laisse au lecteur i d'un lieu .1 im autre, i a nents aussi bien protectrice lors-autani que destructrice, hostile eux qui s'aiment. Elle osi par-e, exprimée dans la violence lient los elements. On park- de nand on se risque dans los espaces • es espaces de e vent, de tourmente et de mission, do défaite el do negation qui appartiennent, on quelque Camouraska. II possěde ľespace, il emme qui so refiise á lui. los regies .ado ľespace qu'occupe Elisabeth une contoumable. Entuant, Elisabeth se son bien physique, doni olio no sortira condamnée a se confiner dans un ices do la respectabilité. e Nelson, lui, est á la fbis guéri-al noir ei sa sleigh qui filent ' ?) io montreni bien. ci une fono opposition dans la mort qui es Si Monsieur Rolland eurdeľéte desesorag. řs souvenirs dune autre mort qui s'es ues du plemoocu.de ľlm ■posentauxdé -io ľidentité domom, demeure a,. utour leUNPRLANt.ACH-. ".. k| ( ^ B(t|W,ail de la sorcellene ľ>'honn e,dum^nSľpreUsíu;i ';" r .,.„,. ol uma"....... . lyner mantiqui »taniq 0......■";:,„.!..... .„ : :.-i...... > ju porsonnag« ...... la P'P« (lisantdeseparjurer. Utilisation de I la puissance desjuges el de injustice. Utilisation constante dereferences á la temperature pour figurer ľenferde ľhiver el la froideur placide cachant revolte et insoumission. * * * Kamouraska osi un román postmoderne, par la remise en cause qu'on v feit de toutes les conventions sociales et des comportements qu'elles impliquent; également par une utilisation symbolique marquee du temps et de ľespace et la mise on place dans la narration d'un personnage tour-inentč. éclaté. qui se réfugie derriére ľécran fragile des ap-parences. Ľintertextualité est ténue mais révélatrice en ce Sens quelle souligne la culpabilité passée de Madame Rolland. U n*y a pas d'autoreprésentation ici. Quant á ľiden-ate, eile est appréhendée davantage en tant que dissimulation que recherche. I IM UJSENFANTSDU SABBAT e Hebert, Paris, Editions du Seuil, 1975 . RRATiVE • I'enfance de Julie se marie á son ORGAíflSA l0N1^des Dames du Précieux-Sang, oů sa . ju co ^^ Mture saIanjque seme la conster- "f'Sent déclencheur, Cest la force vive et "a"0n 1 souvenir de la cabane de son enfance et des nÍCUrrŕn'li s'ysoni déroulées. En méme temps que la défi-l,banon> q fc ^ présenIe ]e iong combat entre "'"las du Bien e, les forces du Mal. Julie accepte et assimile prosressivement son identite de sorctere au fur et á mesure qu'elle accepte comme siens les souvenirs de son entance. Le récit évolue au fíl des chocs émotifs que donne 3 julie la vie amoureuse de son frěre Joseph, chocs qui la font basculer de plus en plus sůrement dans ľunivers du Mal et de la sorcellerie. narration: multiples voix narratives. Le récit d'un narra- teur omniscient décrit notamment presque toutes les scenes de I'enfance de sceur Julie de la Trinke. On retrouve aussi le «je» de sceur Julie et celui de mere Marie-Clothilde. Se greftent á ces récits celui du « nous » des religieuses et du «nous» des participants au sabbat. La narration installe un systéme qui met en evidence la force du combat entre le Bien et le Mal. Ce systéme se voit renforcé par les multiples references á la religion et les nombreux emprunts á la Bible et aux priéres latines (intertextuaiité). Ces references sont en quelque sorte un commentaire ironique de la situation que vit sceur Julie. personages : Joseph, le fřére de Julie, représente la salva-"on. la pureté, la religion. Son mariage et sa future paternité remettront en cause le salut de sceur Julie qui réagira á cette ramson en se Iaissant en trainer dans ľabime du Mal. Julie, ZhZVr Adélard (Sa mére et son Pěre) fomient Une et Ínľí ľ'- JUlÍe et Sa měre ont les P™elle$ fendüeS démon i ľ"10" ; Adélard' Iui- a la li8nasse rouSSe dU ^■^JlídT0n- LeS Person"ages qui figment le s eux el religieuses, sont tous, chacun á sa mesure. 162 eg0fa vanity- et con vent l'absence de Meuet de sa charite, Lour peurdevant les forces du Mal les poussera au meurtre de ľenfant de Julie, du Fils du Démon. julie a accompli les désirs du maitre, personnage mysté-neux: le Mal est en eux. espace: le couvent est un lieu clos s'opposant á la monta-gne de B., oü les choses se déroulent en plein air. Ce carac-těre clos permettra ä la transformation de Julie de ne se produire que trés lentement, mais de prendre possession de tout ľ espace, de s'infütrer dans tous les lieux caractéris-tiques du couvent. II deviendra le lieu (clos) de la transformation (de l'incubation) et ne la marquera que davantage, puisqu'il devrait, en principe, s'opposer á son objet: sceur Julie s'abandonne petit á petit aux forces du Mal. En ce sens, le lieu ouvert invest« á la fois sceur Julie et le lieu qu'elle occupe pour échapper aux forces vives qui la tortu-rent et ľhabitent. On saisit dans l'espace toute l'imagerie se rattachant ä la pratique de la sorcellerie, ä la tradition satanique, au sabbat. temps : le chiffre 3 occupe une grande importance dans l'imagerie religieuse et dans la mise en place de ľactivité satanique (mort et resurrection, Trinke, etc.). Ľarbre généa- logique prend aussi une place importante dans le récit, puis- que la sorcellerie s'y transmet de mere en fille et que Julie est issue d'une longue lignée de sorciěres. Le récit s'appuie d'aiUeurs sur un perpétuel va-et-vient entre le present et le passé qui met en evidence 1'opposition entre le Bien et le Mai. Replace dans un contexte mondial, le passe de sceur Julie correspond k la Crise alors que son present se confond. Par le biais de son frere enrôlé - et marié á une Anglaise -. & la guerre qui fait rage au méme moment. Ces conflits tra- duisent encore plus significativement le combat qui se livre en eile lorsque meurt son frěre qui avail toujours résisté á l'assaut du Mal et de la sorcellerie. JEux de LANGAGE : contrastes et oppositions entre ľunivers du Bien et celui du Mal. Ces contrastes sont appuyés, nous ľavons dii. par le recours á toute une imagerie religieuse et 163 ,, !OBtsoulignésaussi pai un recours constani s'appuiesui descouleurs ne le roux, le rose, le rouge aisles teintes dejaune. Ces couleurs ■ • , ľvo de couleur qui caractérise la religion »n ne peut nier, non plus, ľ0""'"' iseau symbolique mis en place par les s Joseph, par exemple, résiste i i s FOUS D» lisssw IjROANISATlONNARR ttIVl : chaqui reprend six versions des événements qui oni marque la petite communauté fermée de Griffin Creek . chaque; ,iu récit apportera un éclairage different a« ľenquete » que tau le lecteur pour arriver á comprendre ce qui s'esl \ ce fameux son du 31 aoüt 1936. íl o'en obtiendra la clef qu'á la toute fin du récit. i e lecteur proud conscience de revolution des personnages par leurs Irvres ei leurs let En tentant de protéger lour village et leur famille, tous senv blent so remettre en question et offŕir á ľttil inquisiteur du lecteur un aspect d'eux-memes qu'ils tiennent soigneu-sement cache au regard de ľentourage. NARRATION : einq narrateUTS otlrent leur version des événements : leurs visions se superposent. chaque relation adopte évidemment un ton et un point de vue tres personnels. s appuie sur des preoccupations individuelles. 1 es idio-lectes dans lesquels sont livrés les rceits nous aident sans conteste ä cenier les traits earaeteristiques de ehaeun des narrateurs et permcttcnt en plus de garder á ľensemble du récit son mystěre et son caractere flou quant au\ événements. Ľintertextualité biblique constant« dans la narration du reverend Jones, par exeinplc. montre le tourrnent qui habite le personnage en mettant en opposition le role qu'il joue lace aux habitants et sa vie Interieure dochiiee. 1 e champ sémantique rattaché á la mer dans le récitatif d'Oli via de la Haute Mer. esprit, montre sa sagesse apparente, sa passion brülante, cachée, son harmonie avec les elements, son appartenance á un monde ôthéré, pur envers et contre tOUt. Les lettres de Stevens, ourieuseniont. s'adicsscnt á un individu extérieur au village, un etre qui échappe a cet Univers sclerose et qui OCCUpe un espaee de réve, un espaee de mer Calme et de sable blane. w\ espaee de paix. PERSONNAOES: Ce qm frappe dVmbloe. e'esl la eonsan guinite qui existe entre les personnages, qui les he de fa^on 165 hie les rapproche et les éloigne en méme definitive, impl^ ^ Creek est fermé. Les person-lemps. Le «*»** s>y pěstěni. L'aspect malsain de cette nages s'y *"f"jte ui existe entre eux va jusqu'á se reflé-relaiion ires e jques et psychologiques des person- ier dans les ^.^ du viuage> personnage naíf et idéa- nages. Per"V|e'héros du cycle arthurien. Comme lui, il met liste, rappe ^ indjces déterminants pour ia suite de |a riw-"omnie lui. il ne pose pas les bonnes questions, \ n'en a pas les moyens. Les indices disparaitront, la tuliem du mystěre aussi. Stevens joue á la fois le role ďange et de démon. Enfant du pays, il est parti pendant cinq ans avant de revenir en cet été de 1936. Sa beauté aitire sa vitalitě et sa force fascinent, mais son « cceur mauvais» effraie. II est retors. II est perdu. Perceval serait son double sans malice, innocent. Perceval voit la bonté en son frere; Stevens réussit ä se convaincre qu'il voit le mal dans toutes les femmes et en particulier dans la trop sage et trop pure Olivia qui lui échappe. Ä cet égard, les deux cousines, Nora et Olivia, offrent aussi une image contrastante. Nora est avide de vie, avide de son cousin, pleinement consciente de sa beauté et de l'attrait qu'elle exerce sur les hommes: fille de soleil. Olivia est sage, réservée, discrete, pure : filie ďeau. espace: ľidentité commune, d'abord tributaire de l'espace fermé oil les exiles s'installent en 1782, devient aussi commune par le sang á cause de cet enfermement, de ce rephement sur soi. C'est un paysage tourmenté, ä ľimage du récit et des personnages, un paysage oü souffle presque sans cesse le vent, oü s'exprime sans fin sa fürie. Cet espace se referme sur les personnages, les déchire. Le cri des oiseaux rend fou. L'aspect inquiétant de la mer, de la fureur des elements conduit tout droit á la folie. Pour Olivia comme pour Stevens, l'espace familial reproduit une espěce hnZCan: T pnSon- Si 0livia doit prendre soin des trois ommes de la maison, Stevens n'a pas sa place - aucun des a12p n0n plus d'ailIe^s - dans le foyer familial. déeapPV°Tehension' aucune chaleur humaine ne se * Iteu. Olivia, eile, est protegee dans son foyer; . t- hattu Finalement, ľespace se est rejete battu. ^ et trop SteVenS'nt Qu'il est tout a la ^^ affleurs que * n'eSt störte Sec lui cet espace malsatn. partout, il transporte av de y^ dlt FMpS. le drame se derou e au^dem j ^ de S juste avant la rentree des da s ^ ^ rexposion de la Nature de 1 explo ^ re arrive d'ailleurs au debut de cette sa ^ lettre le 20 juin, au debut de 1 ere de vie, sont a Sons et les elements ^^««vie, dle. sur eur paroxysme. La confession del rong£5 la rautomne. La vie ralentit son ryton , \ de vie s'accroche encore, mais s eUole. i ^ me ou Le récit ne se montre transparent q«c ^ fl se déroule en deux époques 1936 o ^ l982 sur 1982, ou la vérité sera enfin ^\ ^ ^ e les relations du reverend Jones et se^ a„ année. Le récit enchässe se f^^ce. La confession pre plus tot. Le temps marque ^f^tissement du re ' cede la mort et ľanéantissement L^ ^ annees d ex.1, souligne aussi l'aboutissement __ chaque chan- iEUX oh LANGAGE : chaque divisy , n qu, a gement dans la narranon -x* P ^ a la men rapport au sel, a 1'eau au vent, ^ vecle de chaque c.tat.oest enP^ annonce - ^ Jones ! teur de la part.edu rec q^ ^ „ le «^ Un maudit, introduit le recl de ľevang« e ae jon i est annonce par une cJ^AndeBen přece*«. ^ . extra.! de la "J^^ur. "-JSSÄ - P-—" d'Olivia. asso.ffee o fine modele a. ^^ ,g un personnage de p* el,lcux. O• ren»J ^ "•*de sSäS-'-SSS Ä-p^^ mise en place e nts, a la Nat ie bon e( ,e mauva.s. e« ,. personnage de Stevens. Le récii esi . . • ' , , ['Histoire (pai exemple, la 5États-Un íconde guerre d'ÍndírCvSnnent er.ner le côte maladif et désé--U1 «* el J" village qui s'est forme par fidéUté quill" x a un roi ft"- Ľ0GRJ£ de GRAND BEMOUS naRRative : tout, dan .t. tounie auiour "? ' d nart. Une femmc est embnffl.ee par 1 * |,aband° ' In Plus vieux envoútč par sa beaute et *>nchaml ís lor, ce qu. ressort du récit est une silIonner le monde. Dehors ce q ^ ^ quétepresquedesespereedesenfan«qu ? pas adultes qui n'ont toujour, pas cornpn . pc ^ pour chacun des quatre enfant, nrpour je q ? --^^V^^X^tnľustoujotL^Ces D'oü viennent-ils ? Ou sont us . . une questions sans réponse servent *^ * £ souvent quěte personnelle d'identite ^^^r.nconscient. dans l'univers de l'imaginaue et P^,^. La redemption ne se pioduira que grace a 1 am ^^ narration : bätie ä ľimage de la memout^ ^ plusieurs types de narrations, plusieurs " on de .kon- formes de discours. Le tout donne une f^ ^ nanation nement, de reve. Des indices se gnss bonds et par pourtant, mais comme celle-ci progre j^ ^^^ ,a retours en arriere, comme P'usie ,e récit pour qu'on narration, ils sont trop bien fontdU.S-imDortance. Chacun des en saisisse immédiatement toute> i £ . un momcnt du «enfants adultes» s'inst.tue «« sa vision des récit. chacun partage ^^Hon de Charles, de Serge événements et de la quete. La na^ra■ tionncnlcnt. semble et ď Ahne, si eile Proced^nctionnerait la reflex.on de Squée surle person-^n^éei presque parabolique II trěs métaphorique, trés { pas vramicnt compre„. Í^^-SSS1£« •vériteb,e monologue 169 cewndant. il s'ouvrira á eux. Le conte ****** *"„'ST* Sie de fond au réci«, e. on relěve les du M P"uce' .. coinme on suivra.t les pierres que celui- indices de nana""" s,.garer En filigrane, on touche Cj égrenaii P0"' jwde de references á ďautres formes aussi á une m i jsje des |ivreS, du cinéma, de la d expression. <£ ^ sc(j|pture (amaleure), de la genealogie photograpn|C- * ^ réfcrences á celles-ci et ľabondance ou de la Pe'2'Ics foumissent pour atteindre ľobjet de la desmoyensq^ ^ ^. empéche les protagonistes de **} "u"un de ces modes d'expression ne donnera aux V°Ls dc Grand Remous la réponse á leurs questions á part Tconie qui oblige á une interpretation métaphorique. PEKSON7JAGES : Aline et Charles cherchent toujours. Dans le present du récit. eile a 39 ans et sillonne la terre de la méme facon que doiveni le faire ses parents. Elle fuit et se tisse des souvenirs, mais eile est en méme temps la memoire du groupe. Elleécrívait avant les réves de Serge dans un cahier sur lequel un petit garcon péche, au bout d'un quai de bois, dans unc eau dont la couleur bleue parait irréelle. Elle rédige maintenant, dans u n cahier rouge, la saga de la famílie et ľhistoire de sa vie afin, semble-t-il, de ľexor- ciscr. de la vi vre enfin. Conteuse éternelle, eile explore son monde par le truchement des mots. Charles, lui, c'est le monde des images qu'il explore. 11 filme, désespérément. II veul retenir sur pellicule ce qu'il reste de ses réves et de ses frayeurs d'enfant. II tente d'y saisir ľessence de Julien, son Irm. ic plus jeune, le pauvre fou qui, lui, ne cherchait et ne cherche rien. Julien n'est pas désespéré, puisqu'il sait. II se coniente de vi vre, de fuir ľogre de Grand Remous, de ľétre parfois, et de demeurer le Petit Poucet. On pourra faire un '<-•» entre son nom et celui de Saint-Julien l'Hospitalier. M» <*ux qui oni soif de savoir et ceux qui savent, il y a fee-1 est lui qui, petit, faisait des rěves qiťon cherchait ftľľ el q"'- auJ°^d'hui, ne demande qu'á oublicr. ľ «*ľľ-"1, CSI Phot°graphe. Son metier, c'est de faire g" j "»age. de fixer des moments pour ľéterni.ó. II ^etemDsPľvľi;l0Ír V°ir' U refuse ďavancer' maÍS"! 1S " voudra" Posséder la clef du mystěre. Detail n ď Mine est photographe alors le compagnon d Al.n ďévocatIOn de ^ I Serge est pemtre. Le P" du fait TJ ersonnages pnac*«* ™ £t Georges, les pa- fll ne le comprennent pas. ^ ^ ^ qu£ ^sents, se ^ ^^. Son prénom ne peut Trane w//Ä the Wind et de P*» fougUeuse, epnse *J£ rappeler l'^«^M^ Sa^f de **** ;iibené.Ellesongeauvoy g ;el Jonnage_ ^ toi reserve, comme au ceiewf dans le reclt. Se stin. Irene, qui ^inte^^ľffa e ses craintes et oubher réftlgie á Grand R^^^^icn avec lui-méme et son ogre. Cest eile qui ^f^^ avec ses freres permettra qu'il arrive enfma co— ^ etsrxur. Elle porte son enfant, eile est ^ rappeler de paix. Son nom, f ^ľ^diU-« doCtnn6S ľirénisme, attitude qui tend a reun plutôt qu'ä adopter la voie de la ^ lieu ou tout espace: Grand Remous, w *"*' regorgent. Puisque commence et oü tout fmit. Les signes y 5^ ^ signes, laplupart des personnages ont du n* s a leurs ils auront tendance ä chercher aüleurs éal) oU en- questions. L'ailleurs, le voyage, la v lesqueis & core les États-Unis deviennent ^^ement d'abord devront passer avant de compren*^ pendant mu^ par le biais de cartes et d'atlas.ffoff» adulte. On re leur jeunesse, phy^^^ement de Serge, d Ahne marque qu'ä l'instar du que*«*» dans ,e redt sont et dl Charles, »<&?£*, ^^Z^^ grands alors qu en ft* ' temtoire d ongm ^ le 16 aoüt 1*°-- kjcn des années plus tard. Le temps es« - !;!''" Äcépar le ^F""1 des Paicnts- Le mystěre conane un Wj ^ J^ ^ ., di|uera dans la pluie á la fin s-,nsia!!e á » T^jg ŕn plus, par une (re)naissance, celie ^*2j2£ sur lequel pleurera enfin Serge. dU "' ' a -e • un réseau sémantique tissé autour de ľes-anent dans ľespace. Un réseau, aussi. sur le * de ľimaginaire- Ces deux réseaux finissent par se m0" jre Grand Remous étant un heu pratiquement mys-con °Le reci; est clos par une boucle qui marque bien la fin JjCTcIe e, |a renaissance. Á noter la recurrence de la figure de ľogre dans le récit. ogre qui incarne les peurs et les forces maléfiques et qui haňte ľespace oii évoluent les en-fants. du moins dans ľimaginaire de Julien. II y a plusieurs references á ľhistoire de La belie au bois dormant: Irene reveille Julien ďun cauchemar, et Julien, á son tour, reveille ses rreres et sceur d'un sommeil de cent ans. ,, („....h:u ll'llllKRAt AN restes du descendant du ^^ ^^ ttantinople^on^ »"*■ ^ L Ev;1,lgel0S' 6Trcľdun aspirant au tróne est celu, de sa tec« de sa Reiche d »m a P ^ ľacceptatl0n de prise de conscience sur sa vie e q ,e mene 0i_ aussi douloureuse soit-elle vc h de ^ Iquéteäľonginedesesracmes^ ^ des sera directement liéc aux af^erM»* donc aussi une Blancs de la Barbade en 1832. <* ľexil... reflexion sur la Uberte, la negntude, 1 ^^^e. narration: «je» écnvant poui: mi e ans, Thomas Evangelos nous offre, av«^^. et celie de la sa vision des événements qui ont se représentation. Barbade en 1832. II y a peu de traces. ^^^ qu-au En fait, Evangelos ne signále son a ^ ^ autore. tout debut et qu'ä la toute fin du re . ^ ^^ saisisse presentation s'avere essentie le p Jho ience. Au long de ment celui qui effectue une pn £ ]es Nw„ de ses rechercSes, la positum ^0^ennebah - amour qu le ľile, son amour nasáni ^ , en bourreau facej transforme parfois en^ molonU^f^^. dans ses n