Formes de présentation des travaux scientifiques Pourquoi faire la recherche et publier ? Pour qui ? Ø questions de motivation – désir de partager les connaissances, d’être apprécié - présentation orale – exposés dans les séminaires, interventions dans des colloques, etc. - un test de réactions du public, la discussion enlève les défauts dans la cohérence logique, motive et donne des idées – un recours (feedback) positif pour amélioration de la réflexion - il n’est pas nécessaire d’attendre la fin de l’analyse – présentation du projet, présentation des premiers résultats, etc. * choix de thématique - adaptation aux auditeurs, au niveau scientifique du public * structuration des idées – power point, exempliers (hand-out) – exemples concrets du corpus, etc. – il vaut mieux consulter le brouillon avec le directeur de recherche – respecter le temps attribué, compter avec un temps suffisamment long pour la discussion - mettre en relief les détails intéressants, pimenter par l’humeur, présenter les conclusions (même partielles ou provisoires) de façon compréhensible - présentation écrite - articles dans les actes de colloque (souvent suite d’une présentation orale), articles de vulgarisation, mémoires de diplôme, monographies, etc. * une fois le corpus finalisé (enregistré, lu, etc.) selon la méthodologie adoptée au préalable, une phase primaire de l’intégration des informations retenues en forme écrite est une bonne recherche analytique des données (catégorisé au maximum à l’aide des tableaux, diagrammes, statistiques – il faut noter toutes les idées et observations qui surviennent au cours de l’analyse) - seulement après, on peut se soucier des questions formelles ! (sauf méthodologie et de la bibliographie de base) Ø mise en relief des questions principales - lors d’une analyse, on doit repérer certaines problématiques qui deviennent récurrentes et caractérisent le corpus - ainsi, les mots-clés de la recherche ressurgissent -> ceux-ci vont construire des noyaux de chapitres analytiques – partie pratique * la théorie découle, elle aussi, du besoin de définir les catégories (concepts) avec lesquelles on travaille dans l’analyse – bonne présentation scientifique du sujet est antéposée à l’analyse même – partie théorique - plan de travail – organisation des chapitres (canevas), suite logique d’idées présentées – ce plan de travail doit être modifié au fur et à mesure [renommer le fichier par la date actuelle, mais garder l’ancien afin de pouvoir reprendre l’axe principal] - en phase finale de la formalisation, ce plan de travail devient Sommaire ou Table de matières - le canevas doit réapparaître expliqué dans le chapitre initial (Introduction ou Avant-propos) * Métaphore avec la maison où l’on entre, on passe par un hall, on entre dans une grande pièce somptueuse, on quitte la maison par la cour et on revient regarder par les fenêtres à l’intérieur de la grande pièce pour observer en détail les objets intéressants dans cette pièce et finalement, on se dit pourquoi la maison était si intéressante d’observer (Strauss-Corbinová: Základy kvalitativního výzkumu, 1999) Problèmes fréquents avec la constitution de la partie théorique : * peu expérimentés, les étudiants citent souvent à la fois des trivialités et les définitions très détaillées > incohérence logique des chapitres théoriques * il faut travailler à l’envers : définir les catégories ponctuelles d’analyse et essayer de les ancrer dans le cadre théorique plus large (mais le plus étroit possible) -> ainsi, dans présentation formelle, le lecteur passe du cadre théorique large et évident à la problématique spécialisée qui est ensuite traité dans la partie pratique * le rôle de la recherche bibliographique est souvent sous-estimé – cadre théorique est complété tardivement, à la hâte – on recopie premières citations trouvées, sans chercher ailleurs, sous prétexte de l’absence de la littérature appropriée à la bibliothèque locale (SUDOC-ABES, CAIRN, archives de travaux, prêt interuniversitaire, stagiaires) Problèmes fréquents avec la constitution de la partie pratique : · manque de prise de conscience à propos de la représentativité de l’échantillon analysé – conclusions trop généralisantes sur un petit échantillon sont dangereuses (subjectives) et non scientifiques · écarts de la méthodologie envisagée (mise en relief des relevés sauvages) – il faut respecter les variables définies au préalable, ne pas gonfler le corpus au maximum · doutes de la justesse de conclusions – discuter le sujet avec professeur, il vaut mieux faire relire le travail par un ami, collègue (ceci est d’autant plus important pour les travaux en français pour éviter les fautes grammaticales)