IX . LA C O N C O R D A N C E D E S T E M P S RÉSUMÉ: Dans les phrases complexes, l'emploi des temps dans les propositions subordonnées dépend de la chronologie des faits à relater, mais aussi du temps du verbe de la proposition principale, qui sert de référence. C'est le rapport existant entre les temps des différents verbes de la phrase qu'on appelle la concordance des temps. Lorsque le verbe de la proposition principale est au présent, ou au futur ou à l'impératif, les temps des propositions subordonnées sont choisis en fonction du sens par rapport au verbe de la proposition principale. Lorsque le verbe de la proposition principale est au passé, les temps des propositions subordonées sont encore employés en fonction du sens par rapport au temps du verbe de la proposition principale, mais se trouvent modifiés par la règle de la concordance des temps. E X E R C I C E S 2) Mettez à la forme voulue l'infinitif entre parenthèses: Les journaux ont annoncé que le président de la République allait se rendre en suite en Italie. – L'expert déclara que le tableau était un faux. – Le professeur a dit aux élèves qu'il fallait qu'ils sachent (sussent) ce poème par coeur. – L'enfant répétait qu'il ne voulait pas aller à l'école. – Amélie m'a écrit qu'elle venait de changer de travail et qu'elle était très contente de son nouveau poste parce qu'elle faisait de nombreux déplacements à l'étranger. – Je me suis trompé de numéro. Une voix enregistrée disait qu'il n'y avait pas d'abonné au numéro que j´avais demandé. – Mon frère m'a dit au téléphone qu'il viendrait me chercher à l'aéroport. – Les Dumas ont répondu qu'ils nous remerciaient de notre invitation et qu'ils acceptaient avec plaisir de venir dîner samedi soir. – Le pianiste annonça au public qu'il allait jouer en bis un nocturne de Chopin. – Les enfants ont dit à leur mère qu'ils avaient trouvé un petit chien abandonné dans la rue et qu'ils voulaient le garder. 3) Mettez à l'imparfait le verbe de la principale et opérez les transformations nécessaires: Ils disaient qu'ils seraient là à trois heures si le train n'avait pas de retard. – Elles espéraient que les enfants trouveraient les œufs qu'elles avaient cachés dans le jardin. – Pensais-tu qu'ils auraient mangé en chemin les provisions qu'ils avaient emportées? – J'allumais le chauffage puisque vous aviez froid. – Quand la machine se mettait en marche, elle faisait tant de bruit qu'on ne s'entendait plus. – Ce médecin savait toujours trouver les paroles qui apaisaient. – Les cigognes arrivaient déjà, signe que nous aurions un bel été. 4) Même exercice: Je ne voulais pas que tu le lui dises (disses) quand tu irais le voir. – Il regrettait que je sois (fusse) parti sans l'attendre. – Il demandait qu'on lui passe (passâtú le sel. – Il prenait un imperméable de peur qu'il ne pleuve (plût). – L'enfant hurlait qu'on le laisse (laissât) tranquille. – Tu exigeais que la chambre soit (fût) prête à ton retour? – Je ne pensait pas qu'il ait (eût) déjà fini de manger. – Ils attendaient que les lumières soient (fussent) éteintes. – Nous déplorions que vous n'ayez (eussiez) pu chanter. – Il écrivait son adresse afin qu'on s'en souvienne (souvînt). 5) Traduisez: - Agnes prétendait qu’elle n‘avait jamais le mal de mer. - J‘ai promis aux enfants que je les emmènerais (de les emmener) aux Zoo. - La météo a annoncé qu’il y aurait (aura) des orages en fin journée. - A la préfécture on lui a dit de revenir le lundi suivant que se ses documents seraient déja prêts. - Marie-Noelle m’a dit qu’elle ne pouvait pas aller avec eux à la montagne parce que sa mère était malade et qu‘elle devait s’occuper de ses trois frères cadets. - Le représentant des Républicains a déclaré qu´il se présenterait aux éléctions suivantes et qu´il obtiendrait assez de voix pour être élu au Sénat. - L´infirmière a demandé aux visiteurs de ne pas faire de bruit car les malades avaient besoin du repos. - David m’a dit qu’il avait vu ce film la veille, mais il ne l’avait pas aimé du tout car le modèle littéraire était meilleur. - Les touristes ont dit qu’ils voulaient (tenaient) absolument (à) voir les catacombes. - La vendeuse m’a répondu que la collection d’hiver allait arriver la semaine suivante et que j’y trouverais certainement tout ce que j’aurais besoin pour mon séjour à la montagne. 6) Mettez à la forme voulue les infinitifs entre parenthèses: Je désirais que la table soit/fût débarassée après qu'on avait fini de manger. – Il se cachait afin qu'aucune des personnes qui passait sur la route ne le voie (vît). – J'ai demandé au jardinier qui vient chez les voisins s'il fallait rentrer les géraniums avant qu'il ne gèle (gelât). – Elle pensait qu'ils avaient mis du désherbant dans l'allée de peur qu'elle ne soit (fût) envahie par le chiendent. – Les enfants attendaient dans le préau que leurs parents viennent (vinssent) les chercher. – Monique pensait qu'elle poursuivrait ses études à Toulouse jusqu'à ce qu'elle obtienne (obtînt) son diplôme. – Leur propriété est entourée d'un mur, qu'ils ont payé très cher, de sorte qu'on n´aperçoive (but) (aperçoit-conséquence) plus la maison de la route. – Elle cherchait quelqu'un qui ferait (fasse, fît) la lessive et repasserait (repasse, repassât) le linge dès que le bébé serait né. 7) Traduisez: - Il nous a téléphoné qu´il viendrait dès que la réunion aurait fini. Il a dit qu’on s’expliquerait tout ce qui nous intéressait. - J’ai vu que rien n’avait chargé depuis que j’étais parti. - Est-ce que tu lui a déja donné la lettre qu’ils lui avaient envoyée de Paris? - Quand j’ai vu la maison fermée, j’ai compris que tous étaient partis et que je ne les verrais plus. - Est-ce que vous leur avez déjà dit que vous n’aviez pas passé (aviez échoué à) l’examen? Bien sûr. J’ai donc promis de le leur dire dès que je serais rentré à la maison. - Il m’a téléphoné qu’il avait résérvé une chambre dans le meilleur hôtel dans la ville. Je l’ai remercié et (je) lui ai promis qu’on arriverait certainement. - Est-ce que vous avez déja lu tous les magazines français que je vous avais prêtés la semaine dernière? Pas encore. J’ai pourtant promis de vous faire savoir dès que je les aurais lus. - Aussitôt que je étais venue chez moi, j’ai remarqué que j’avais oublié mon sac quelque part. Est-ce que je ne l’avais pas laissé chez vous? - Je t’ai donc dit qu’il ne comprendrait rien. Comment savez-vous qu’il n’a rien compris? - Pierre n’est pas venu. Tu savais qu’il était gravement malade? Je ne le savais pas. Je pensais qu’il était à l’étranger. - Il lui a écrit qu’il n’arriverait que dans une semaine. Hier, il m’a téléphoné qu’il était déja arrivé. J’espérais que vous arriveriez vous aussi et que vous m’apporteriez les livres que vous m’aviez promis. - Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu avais déjà acheté la voiture? Tu m’a pourtant promis de me dire lorsque tu l’aurais achetée.