VIII. E. L E S T E M P S RÉSUMÉ: Le choix des temps dépend de deux facteurs: le sens qui permet d'organiser les temps du discours ou du récit sur l'axe des temps et le choix du narrateur qui envisage l'action dans sa durée (aspect duratif) ou dans sa ponctualité (aspect ponctuel), dans son achèvement (aspect accompli ou perfectif) ou dans son non-achèvement (aspect inaccompli ou imperfectif). Le passé composé (accompli) marque l'antériorité par rapport au présent (inaccompli). Le plus-que-parfait (accompli, duratif) marque l'antériorité par rapport à l'imparfait (inaccompli, duratif). Le passé antérieur (accompli, ponctuel) marque l'antériorité par rapport au passé simple (ponctuel). Le passé surcomposé (accompli) marque l'antériorité par rapport à un verbe au passé composé. Le futur antérieur (accompli) marque l'antériorité par rapport au futur (inaccompli). Les temps de l'indicatif peuvent être remplacés par des périphrases verbales qui ajoutent des nuances de sens: futur proche (aller + inf.), passé récent (venir de + inf.), début ou déroulement de l'action (se mettre à + inf., être en train de + inf.), etc. E X E R C I C E S VIII. E. a. L'EXPRESSION DE LA RÉALITÉ DU CONCRET 1) Trouvez dans le texte suivant, les verbes dont le temps présente l'aspect duratif et ceux dont le temps présente l'aspect ponctuel. Classez ces verbes selon qu'ils présentent l'aspect accompli ou inaccompli: Il y avait (duratif) deux autres personnes dans le compartiment, qui dormaient (duratif) la bouche ouverte, un homme et une femme, tandis qu'au plafond, dans le globe, la petite ampoule bleue veillait (duratif); vous vous êtes levé (ponctuel), vous avez ouvert (ponctuel) la porte, vous êtes allé (ponctuel) dans le corridor pour fumer une cigarette italienne. Tout était (duratif) noir dans la campagne depuis Tournus; les fenêtres du wagon projetaient (duratif) sur le talus des rectangles de lumière où glissaient (duratif) les herbes. Vous aviez rêvé (duratif) de Cécile, mais non point agréablement; c'était (duratif) son visage de méfiance et de reproche qui était revenu (ponctuel) dans votre sommeil pour vous tourmenter, le visage qu'elle avait eu (ponctuel) lors de vos adieux sur le quai de la Stazione Termini. Passe (ponctuel) la gare de Varennes-le-Grand. Dans le corridor vous apercevez (duratif) le dos du garçon en veste blanche et en casquette. Au-delà de la fenêtre qui recommence (ponctuel) à se brouiller de pluie, des écoliers s'échappent (duratif) d'une école. /BUTOR/ 2) Indiquez la valeur de chaque présent (présent actuel, habitude, vérité générale, valeur de futur proche, analyse, narration): Nous sommes le 15 septembre. (présent actuel) – Il sursaute au moindre bruit. (habitude) – Dans les Temps modernes, Charlie Chaplin montre les conséquences de la mécanisation sur la vie humaine. (analyse) – Le fer est bon conducteur de la chaleur. (vérité générale) – Il neige depuis trois jours. (présent actuel) – En marchant, il fredonne une chanson. (habitude) – A la campagne, les gens se couchent et se lèvent tôt. (habitude) – Il est dans ses petits souliers depuis ce matin (présent actuel), car il rencontre son directeur cet après-midi à 3 heures (valeur de futur proche). – Dans l'Étranger, Camus présente un homme qui se sent étranger à lui-même, et aux autres. (analyse) – Chaque matin il ne fait qu'aller et venir pendant deux heures avant de se décider à travailler. (habitude) – Les Français prennent trois repas par jour. (habitude) – Une parole désobligeante de plus, et je suis obligé de m'en aller. (valeur de futur proche) – Je reviens tout de suite. (valeur de futur proche) – Il est confus de savoir qui vous a tant dérangé. (présent actuel) – Elle passe son bac la semaine prochaine. (valeur de futur proche) – Nous courons dans la forêt; nous nous amusons follement. Tout à coup nous entendons des bruits qui nous paraissent étranges. (narration) – Dans toute la vallée la moisson est faite le mois de juin. (habitude) 3) Traduisez: Quand il veut travailler, il ferme à clé la porte de sa chambre. –– Pourquoi ne vous asseyez-vous pas? – Depuis qu'il travaille dans cette entreprise, il a de meilleures connaissances dans son domaine. – Il s'arrache souvent à son travail. – C'est avec un grand intérêt que je lis le livre que vous m'avez prêté la semaine dernière. – Dans le train il entame toujours la conversation avec ses voisins. – Pourquoi ne mouds-tu pas encore le café? Il faut le moudre tout de suite. – Il polit souvent son vélo. Il en est très fier. – Jacques reçoit rarement les lettres de ses amis. – Il souffre à tel point qu'il pouse un gémissement de temps en temps. –Quand les touristes réussissent à monter au sommet même de la montagne, ils ont toujours une grande joie. – Ils ne rentrent jamais chez eux avant six heures. VIII. E. b. LES TEMPS DU PASSÉ 1) Relevez et expliquez la valeur des imparfaits dans les phrases suivantes: Depuis deux jours, il tombait (expression d'état) des cordes et ils ne savaient pas (expression de la situation) s'ils devaient (concordance des temps) partir ou non en excursion. – Quand il écrivait, il ne répondait jamais (habitude). – L'homme marchait assez vite. Cosette le suivait sans peine. Elle ne sentait (narration) plus la fatigue. /HUGO/ – Il aimait beaucoup sortir le soir. (habitude) – Le 11 mars le roi décidait de quitter la capitale – quelques jours après, il mourait. (imparfait historique) – Je voulais vous demander un service. (politesse) – Le ciel était (expression d'état) d'un bleu pur, sans nuages; de temps en temps, un avion passait (répétition), laissant derrière lui une longue traînée blanche. – «Quelle était mignonne, cette petite fille!» a-t-elle dit en se penchant vers le bébé. (imparfait hypocoristique) – Si j'avais à choisir un lieu de voyage, j'irai à Venise. (hypothèse) – Le jour, je m'égarais sur de grands bruyères terminées par des forêts. (narration) /CHATEAUBRIAND/ – Chaque fois qu'on lui disait quelque chose qui ne lui plaisait pas, il faisait la sourde oreille. (répétition) – Je venais vous dire que le repas est prêt. (politesse) 1) Traduisez: Je pense qu'il a vécu en Italie à cette époque-là. – Ils ont répondu à la question de Marie qu'ils aimaient la choucroute, mais qu'ils en avaient assez mangé ce jour-là. – (Au fur et à mesure ) Il commençait à comprendre peu à peu que l'inactivité fatiguait. – Le samedi, ils achetaient les provisions pour (de) toute la semaine. – Il ne savait pas qui avait dit le premier que la Terre est ronde. – Nous avons passé les après-midi de dimanche à la campagne chez notre grand-mère que tous les membres de famille aimaient beaucoup. – Ce jour-là, il faisait un vent violent et les vagus étaient énormes. – Quand je suis arrivé chez eux, ils étaient en train de dîner. – Pendant qu'elle bavardait avec sa voisine, sa petite fille s'est échappée dans la rue. Un jour, je jouais avec Ursule et avec Hippolyte dans la chambre de ma mère pendant que la mère dessinait. Elle était tellement absorbée par son travail, qu'elle n'écoutait même pas notre vacarme habituel. C’est-à-dire que nous avons inventé un jeu qui éveillait notre imagination. Il s'agissait de traverser la rivière. La rivière était tracée en craie sur les carreaux et, dans la petite chambre, elle avait mille méandres. 3) Distinguez l'imparfait ordinaire de l'imparfait de répétition ou de l'habitude: Chaque hiver, le père revoyait toute la menuiserie de la maison. (répétition) /BAILLY/ – Quand nous parvenions à la prairie, l'herbe nouvellement fauchée jonchait la terre. (ordinaire) Alors chacun choisissait un sillon et nous commencions à le retourner. (ordinaire) /ARLAND/ – A onze heures et demie, on sonnait le dîner que l'on servait à midi. (répetition) /CHATEAUBRIAND/ – Il avançait, sans trop de hâte, les mains dans les poches, à cause de la pluie. (ordinaire) /DUHAMEL/ – La fatigue m'accablait; je m'assoupissais à chaque instant et à chaque instant quelque pensée sinistre se reproduisait avec plus de force et me réveillait en sursaut. (ordinaire) /MÉRIMÉE/ – Le mécanicien sifflait aux passages à niveau, aux gares, aux tunnels, aux grandes courbes. (répétition) /ZOLA/ 4) Indiquez les valeurs de l'imparfait: Joseph, les coudes sur la toile cirée, faisait semblant de répéter, mais il lisait le journal posé devant lui, contre un verre. Cécile jouait sous la table et, de minute en minute, cessant de psalmodier «huit fois huit» et «huit fois dix», je cherchais et taquinais du pied la petite sauvage. (narration) /DUHAMEL/ – Écoute, je voulais te demander, est-ce que tu te sers en ce moment de tes jolies nappes brodées? (politesse) /MAUROIS/ – La pauvre gosse n'en pouvait plus. (expression d'état) Un effort de plus et elle tombait morte. (hypothèse) /GAUTIER/ – Il déjeunait debout devant le comptoir en fer à cheval. Autour de lui, des jeunes gens, quelques femmes trempaient hâtivement un croissant dans le liquide tiède et fade. D'autres entraient en courant. (description) /PALLY/ – Mademoiselle Mérelle avait bon ton et était toujours bien mise. (expression d'état) Si je n'y prenais garde, en décrivant sa toilette, je peindrais des robes d'aujourd'hui. (hypothèse) /FRANCE/ – Si ces marodeurs avaient plus d'audace, Bonaparte demeurait prisonnier. (condition) /CHATEAUBRIAND/ – Le colonel était confortablement étendu sur le sofa, sa fille chantait devant un piano délabré. Orso tournait les feuilles de son cahier de musique. (description) /MÉRIMÉE/ – Avec un peu de persévérance, il atteignait son but. (hypothèse) – Avançant avec une lenteur délibérée, les alliés apparaissaient devant Longwy le 20 août et la garnison ouvrait les portes de cette forteresse. Le 2 septembre, Verdun capitulait. (imparfait historique) /ROUGERIE/ 5) Traduisez: Quand j'étais à Paris, j'étais hébergé dans un foyer. – Quand je suis entré au bureau, mon patron était en train de téléphoner. – Il a refusé de répondre: il n'avait pour quoi s'excuser. – Quand j'étais à Paris, je suivais des cours tous les jours. – J'étais déjà fatigué mais je me suis décidé à tenir jusqu'au bout: les vacances venaient dans deux semaines! Si je savais parler français sans accent! – Si vous vouliez m'expliquer ce texte, vous me rendiez un grand service. – Excusez-moi de vous déranger: je voulais vous demander une information. – Il m'a sauvé la vie: sans lui je me serais noyé (je me noyais). –Comment! Vous n'étiez pas content? Vous n'aviez pourtant qu'à me le dire! J'aurais mis toutes les affaires en ordre. 6) Mettez au passé les infinitifs entre parenthèses: Il a plu toute la journée.– Il s'était lavé les mains avant de passer à la table. – Il a suffi que le professur fasse les gros yeux pour que les élèves se taisent. – Sa mère lui a offert un disque pour son anniversaire. – Je me suis résolu à prendre cette importante décision quand j'avais su qu'il allait partir. – Il nous a dit des paroles très aimables. – Tout à coup une voix très forte a rompu le silence. – Mon cher ami. Je suis à Paris. Je t'écris cette lettre dans le Jardin des Tuilleries que tu as visité avec moi l'année dernière.– En agissant ainsi, vous n'avez pas vu plus loin que le bout de votre nez. – Nous nous sommes tus quand nous avions compris qu'il était très malade. – Vous êtes né sous une bonne étoile. – Elle ne vivait que pour ses enfants. – En entendant l'ironie de certains propos, Christian est monté sur ses grands chevaux et s'est mis dans une colère noire. – Ils sont revenus de bonne heure afin de ne pas vous manquer. – Vous avez mis la main à la pâte, vous aussi? – C'est moi qui avais fait ce gâteau. C'est vous qui l'avez mangé. – Il croyait bon de vous mettre au courant de la situation. – Il est monté trois fois au 2^e étage ce matin et il a monté la valise de sa sœur pour lui rendre service. – J'avais maille à partir avec mes voisins. – La barrière étant fermée nous sommes revenus sur nos pas. – Vous avez franchi les bornes de la politesse. 7) Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé ou au passé récent selon le sens: Il vient de sortir de l'hôpital et il est encore très fatigué. – Il a plu toute la journée. – Allez voir le dernier film de Kurosawa qui vient de sortir. – Il vient de pleuvoir: tout est encore mouillé. – Il est sorti de l'hôpital il y a quinze jours et il va très bien. – Je n'ai pas très faim; je viens de déjeuner. – Ce film est sorti l'année dernière. – Je meurs de faim; je n'ai pas encore déjeuné. 8) Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé ou à l'imparfait selon le sens: Mes enfants écoutaient toujours cette histoire avec plaisir quand ils étaient petits.– On a entendu un coup de frein brutal; j'ai cru que c'était un accident. – Le tremblement de la terre n'a duré que quelques secondes; beaucoup de gens se rendaient à leur travail quand il s'est produit. – Appeler s'écrit avec deux «p». Je croyais qu'il n'y en avait qu'un. – Chaque fois qu'il venait à Paris, il nous téléphonait. – Quand elle était jeune, elle adorait le théâtre; elle rêvait de devenir comédienne. – La dernière fois qu'il est passé à Lyon pour son travail, il a téléphoné à son vieil ami Antoine. – Elle a rêvé longtemps de devenir comédienne, mais elle a dû abandonner cette idée. – L'histoire de Cendrillon, je l’ai lue au moins vingt fois à mes enfants. – Nous avons roulé plus de six heures sans nous arrêter; c'était un peu fatigant. – L'été dernier, à Londres, j'ai vu beaucoup de punks qui avaient les cheveux verts ou rouges. – Nous roulions depuis plus de six heures quand un violent orage a éclaté. – Hier, le garagiste a vérifié la pression de mes pneus; ils n'étaient pas assez gonflés. – Ma soeur habitait le même quartier que moi, mais elle a déménagé il y a six mois. – Cet été, nous avons repeint tous les volets de la maison: ils étaient en mauvais état. 9) Traduisez: Quand elle s'est levée, il y avait déjà du soleil. – Je suis allé voir mes amis, malheureusement ils n'étaient pas chez eux. – Ses parents étaient en voyage quand cette accident lui est arrivé. – Quand elle s'est rétournée vers moi, j'ai vu qu'elle avait les yeux pleins de larmes. – Le bébé s'est réveillé parce que les enfants faisaient un grand vacarme. – Je ne t'ai pas raconté l'histoire parce que tu la connaissais déjà. – Quand nous sortions du parking, une voiture est arrivé à grande vitesse et nous a heurtés avec violence. – En choisissant cet emploi, il ne se doutait pas encore quels étaient ses désavantages. – Aucun avion n'a atterri hier, parce qu‘un brouillard épais empêchait l'accès aux pistes. – Après une certaine hésitation il a admis que ses arguments n'étaient pas trop convaincants. 10) Dans les phrases suivantes, étudiez les emploi du passé composé (fait antérieur à une situation présente ou habituelle, valeur de passé récent, valeur de passé simple, valeur de condition, valeur de futur antérieur ou de présent): Ce matin, je suis parti de chez moi à huit heures et j’ai mis plus d’une heure pour arriver au bureau. (fait antérieur à une situation présente ou habituelle) – Quand les vacances se sont terminées, chacun est rentré chez soi. (valeur de passé récent) – Quand on a fini une composition, on l'a relit. (fait antérieur à une situation présente ou habituelle) – Je n’ai pas achevé ma phrase qu’il a déjà compris: il part en courant. (valeur de passé récent) – Je viens de rencontrer Jean, nous avons parlé de nos projets. (fait antérieur à une situation présente ou habituelle) – Pouvez vous m’attendre? J’ai fini dans cinq minutes et je pars avec vous. (valeur de futur antérieur ou de présent) – Si demain la fièvre n’est pas tombée, il faudra lui donner des antibiothiques. (valeur de condition) – Il court vers sa voiture; en un instant, il a embrayé et il démarre. (valeur de futur). – Elle est arrivée à la dernière minute, elle a vite trouvé une place et s’est assise au moment où le film commençait. (valeur de passé simple) – Louis XIV est mort en 1715, laissant le trône à son arrière-petit-fils, qui n’avait que cinq ans. (valeur de passé simple) 11) Mettez au passé simple les verbes entre parenthèses: Je sus avant tout le monde ce qui était arrivé.– Durant son séjour en Italie, elle alla plusieurs fois à Florence. – A force de ses poignets, il acquit une belle situation et put acheter la villa de ses rêves. – Il s'abstint de tout commentaire. – A force de faire des pieds et des mains, il obtint enfin un rendez-vous avec le directeur. – Jules César conquit la Gaule au premier siècle avant Jésus-Christ. – Ils résolurent de vaincre leur peur et d'avancer envers et contre tous, coûte que coûte. – La construction de la cathédrale de Reims dura presque un siècle. – Nous ne crûmes pas ce qu'il nous disait. – Le commissaire de police interrogea plusieurs fois le témoin du crime.– Van Gogh vécut misérablement à Arles. – Quand vint le moment du départ, elle comprit que elle ne pourrait pas cacher son émotion. – Rieux se retourna brusquement vers lui et ouvrit la bouche pour parler, mais il se tut.– Je vis que sa casquette de drap noir cachait ses jolies boucles blondes. Cette casquette me déplut. /FRANCE/ – Pasteur naquit à Dôle. – Vous vous résolûtes à prendre une décision importante. 12) Racontez la vie de Molière en employant des verbes au passé simple: Il naquit à Paris en 1622. – Il étudia le droit à Orléans. – Il créa L'illustre théâtre en 1643. – Il voyagea dans toute la France avec sa troupe de 1643 à 1658. – Il retourna à Paris et s'installa au théâtre du Palais-Royal en 1661. – Il représenta de nombreuses comédies à Paris et à Versailles (Le Tartuffe, Dom Juan, L'Avare, etc.). – 1673: Molière mourut sur la scène, au cours de la quatrième représentation du Malade imaginaire. 13) Mettez les verbes entre parenthèses au temps qui convient, imparfait ou passé composé (passé simple): Le nageur a ajusté son masque, a enfilé ses palmes, a plongé dans l’eau transparente et avançait au milieu de poissons multicolores qui évoluaient autour de lui et s'écartaient à son passage. – Il s'est installé dans un fauteuil, a pris par désœuvrement un livre qui traînait sur la table et il s'est plongé dans sa lecture tandis que peu à peu l’obscurité gagnait le salon. – Lorsqu’elle débouchait sur la place du marché, elle avait l’impression que l’homme la suivait toujours. Elle a compris qu’il lui fallait le gagner de vitesse. Aussi s'est-elle mise à courir. Une sueur froide baignait son front, les pensées les plus folles défilaient dans sa tête. – Parfois, dans la soirée, le temps tournait à l’orage. Toute la bourgade est sortie alors de sa torpeur. Les chiens aboyaient, les enfants criaient d’excitation, les volets claquaient; déjà la pluie crépitait sur les tuiles. – Le domestique a soulevé la tenture; dans l’alcôve qu’elle dissimulait, se trouvait un immense divan sur lequel s'amoncelait des coussins de velours cramoisi. 14) Traduisez: Un matin, ils étaient sortis dès l'aube et ils avaient longtemps marché avant d'arriver au village, situé de l'autre côté de la vallée. – Les touristes ont soudain remarqué surgir devant eux les ruines d'un château imposant qui se dressaient au sommet de la colline. Ils ont forcé le pas, mais ils se sont bientôt arrêtés, muets d'admiration. – L'homme lisait. Soudain, il a entendu un petit bruit de l'autre côté de la porte. Il a éteint la lampe, il est passé en silence à la fenêtre et il attendait caché derrière les rideaux. Au bout de quelques instants il a aperçu une ombre qui s'est glissée dans la pièce. – Pierre était arrivé à la gare quelques minutes avant le départ de train. Quand il est parvenu sur le quai, le train partait déjà. Il courait et il est arrivé à monter dans le dernier wagon. – Les deux messieurs d'un certain âge se sont penchés vers le foyer pour en prendre du feu et ils ont allumé leurs pipes. Puis, ils sont restés assis en silence, illuminés seulement par les flammes qui dansaient dans la cheminée. VIII. E. c. LES PASSÉS RELATIFS (plus–que parfait, passé antérieur, passé surcomposé) 1) Mettez les verbes au plus-que-parfait et donnez-en les valeurs: Quand ils sont entrés, le spectacle avait commencé (antériorité). – Vous nous aviez commandé (antériorité) ce tissu il y a un mois; nous l'avons enfin reçu. – Excusez–moi, j'étais venu (politesse) prendre un livre. – Il m'a dit qu'il n'avait jamais lu (antériorité) aucun livre de Sigmund Freud. – Il avait fait (action accompli) pourtant tout pour réussir! – Sa mère avait appris (antériorité) le français dans sa jeunesse et elle le parlait encore très bien. – Ses enfants ont beaucoup grandi (résultat dans le passé). – Il était très déprimé depuis qu'il avait perdu (antériorité) sa femme. – J'avais cru (supposition ayant une longue durée) que vous aimeriez une tisane avant de vous coucher. – Le candidat à la présidence a été réélu; les sondages l'avaient prévu (antériorité). – Nous retrouvâmes avec émotion les jouets avec lesquels il avait dormi (habitude), enfant. – La pièce était inondée; la baignoire avait débordé (action accompli). – Si vous me l'aviez dit (condition), je n'y serais pas allé. 3) Traduisez: Parce qu'il avait déjà fini, il s'est lavé les mains et il est allé déjeuner. – Quand il avait fini, il se lavait les mains. – Dès qu'il avait fini, il s'est lavé les mains. – Quand ils avaient rempli les bouteilles, ils les emportaient dans la cave l'une après l'autre. – Quand ils avaient rempli toutes les bouteilles, ils les ont emportées dans la cave. – Dès qu'il avait sellé son cheval, il a sauté en selle. – Il a dû coller la page, parce que son frère cadet l’avait déchirée. – Quand je suis venu les voir, ils avaient déjà fini leur dîner. – J'ai voulu l'empêcher de faire une telle bêtise mais il m'a répondu que c'était déjà décidé. – Quand les enfants avaient bien fait leur travail, je les ai emmenés au ZOO le dimanche. – S'il n'avait pas été tellement passionné de jeu, il ne se trouvait pas maintenant dans cette situation lamentable. – Si vous ne m'aviez pas aidé, j'aurais eu des problèmes à comprendre ce problème. 2) Remplacez les formes verbales par les formes habituelles dans la langue parlée: Dès qu'il a eu fini, il s'est levé. – A la fin, l'enfant avait mangé sa bouillie.– Quand ils avaient compris, ils ont éclaté de rire. – Longtemps après qu'il était monté, la foule discutait encore.– Sa frayeur a eu tôt fait de devenir la panique. 5) Mettez au temps voulu les infinitifs entre parenthèses: Depuis très longtemps j'avais rêvé de faire un voyage en Grèce. Toujours il y avait des obstacles. Mais enfin, cette année j'ai réalisé mon rêve et je suis revenu avec des souvenirs merveilleux. – Quand elle était rentrée de la promenade, elle a mis dans toute sa maison les bouquets de fleurs qu'elle avait ramassées tout long du chemin et elle s'est réjouie pendant plusieurs jours de les regarder. – Ne saviez-vous pas que j'étais très malade il y a quelques années? Je vous l'avais écrit pourtant à ce moment-là. – Quand ils eurent fini, ils s'aperçurent qu'il était déjà sept heures. – Je vous présente mon amie Corinne, dont je vous ai souvent parlé. – Les élèves avaient fini (finissaient) leur travail quand le professeur leur expliquait comment ils devaient le faire. – Les ouvriers avaient fini leur travail. C'était le tour des femmes de ménage. Elles sont venues prendre la relève dans l'atelier. – Tout en faisant de menus travaux, elle fredonnait souvent des chansons qu'elle avait appris dans son enfance et qui lui rappelaient un temps où elle était heureuse. – Si vous l'aviez écouté, vous seriez encore dans un piteux état. – Si je savais m'y prendre! – La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté. /PROUST/ – Nous avons invité les amis que nous avions rencontrés chez vous au printemps dernier. – Elle a tricoté un chandail pour son mari d'après le modèle que nous avions vu dans un magazine. 6) Avec les trois verbes que vous ordonnez chronologiquement, faites une seule phrase en ajoutant les éléments nécessaires: – J'étais allé chercher de l'argent au guichet d'une banque, mais je me le suis vu refuser, parce que j'avais mon compte à découvert. – Michel avait entendu sonner son réveil, mais il s'est rétourné de l'autre côté et s'est rendormi. – Jeanne avait des réticences, mais elle a pris son courage à deux mains et s'est jetée à l'eau. – David avait si chaud, qu'il s'est arrêté dans un bistro et il a commandé un demi. Quand il est arrivé chez lui, il a pris une douche, parce qu'il avait trop chaud. – Quand j'ai essayé de démarrer, la voiture a calé, parce que j'avais oublié de desserrer les freins. – Quand elle est née, son père a remarqué qu'elle ressemblait à sa mère. – Comme j'avais une réclamation à faire, j'ai pris l'annuaire pour trouver le numéro et j'ai démandé le directeur. – Comme Pierre se sentait fiévreux, il est rentré chez soi et s'est mis au lit. Quand Jean avait compris la difficulté, il a fait l'exercice qu'il a trouvé très simple. – Quand les invités étaient partis, j'ai ouvert la fênetre, parce que l'apartement sentait la fumée. 7/ Mettez le verbe entre parenthèses au temps du passé qui convient: Quand elle est montée sur la jument, elle a été prise de panique et s'est écriée qu'elle voulait descendre. – Depuis la mort de son mari, elle est vieillie beaucoup. – Il n'y est pas allé par quatre chemins, dès qu'il a eu compris à qui il avait affaire. – Quand il avait découvert le pot aux roses, il a compris qu'il avait été joué. – Je suis venu revoir la maison où j'habitais quand j'étais enfant. – Quand le jardinier avait fini, il a rangé ses outils dans la remise. – Einstein est mort à Princeton en 1955. – Il avait neigé toute la nuit, et comme le chasse-neige ne n’était pas passé, il n’a pu sortir sa voiture. – A peine arrivé, il nous a faussé compagnie pour aller bavarder avec ses amis. – Quand il avait fini de lire, il a posé son journal et s'est assoupi doucement. – Avec un peu plus de persévérance, vous auriez eu une mention. – Il y a une belle lurette que j'ai compris qu'il n'aime pas qu'on marche sur ses plates-bandes.– Si vous aviez travaillé davantage, vous auriez réussi à votre examen. – A peine l'eut-elle aperçu qu'elle s'avança vers lui en souriant. – J'étais venu vous demander la permission de prendre votre voiture. 8) Traduisez: – J’ai longtemps cherché mais j’ai fini par trouver une solution. – J'avais cherché depuis un certain temps quand une idée m'est venue. –L'ouvreuse nous avait introduits à nos places et nous a offert le programme. –– Je ne connaissais pas bien son amie, je ne l'avais vue qu'une seule fois. – Je l'avais invité à mon anniversaire, mais il n'est pas venu. – Ça faisait presque un an, que je l'avais vue la dernière fois. – Je me suis décidé à lui téléphoner, mais quand je l‘ai fait, il était déjà parti. – Nous avions marché à peu près une heure et puis nous abouti à un carrefour, mais il n'y avait aucun panneau d'information et nous ne savions pas quelle direction prendre. –Je me réveillais souvent avant l'aube, je me suis vite habillée et je suis sortie; je voulais voir le soleil se lever. Ce soir-là, quand j'approchais de la maison, il avait fait nuit depuis longtemps, mais je connaissais bien le chemin et même dans le noir je tenais facilement la route. 9) Mettez au passé surcomposé les verbes entre parenthèses: Dès que j'ai eu fini ma dissertation, je l’ai remise au surveillant, et j’ai quitté la salle d’examen. – Quand nous avons eu cueilli un plein panier de fraises, nous sommes rentrés à la maison. – Lorsque j'ai eu réglé cette somme en liquide, j’ai dû aller à la banque pour reprendre de l’argent. – Une fois que j'ai eu compris la raison de ses constructions, je n’ai plus fait d’erreurs. – Elle n’avait pas pensé qu’elle souffrirait de l’absence de son cousin; c’est quand il a été parti qu’elle a senti combien il lui manquait. 10) Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé ou au passé surcomposé: – Il est parti; elle a fermé la porte et elle a pleuré. Quand il a été parti et qu’elle a eu fermé la porte, elle s’est mise à pleurer. – J'ai acheté de la viande et des légumes et j’ai fait un pot-au-feu. Dès que j'ai eu acheté la viande et les légumes, je suis rentrée pour mettre mon pot-au-feu à cuire. – Nous avons fait quelques kilomètres et c’est alors seulement qu’il s’est souvenu que nous n’avions presque plus d’essence. Quand nous avons eu fait quelques kilomètres, la voiture s’est arrêtée : nous n’avions plus d’essence. – Quand leurs grands-parents ont été parti, les enfant ont pleuré. Nous les avons accompagnés à la gare et, une fois que le train a été parti, nous sommes restés tout tristes sur le quai désert. – Dès qu’il a fait froid, j'ai mis mon radiateur en marche. Quand j'ai eu mis le radiateur en marche, il a tout de suit fait bon. R É V I S I O N 1) Mettez le verbe entre parenthèses au temps du passé qui convient: «Une fois par semaine, les Heurgon s´absentaient. Je ne sais plus où ils allaient. Comme Gide ne voulait pas les suivre, on m´ a demandée de lui préparer des oeufs sur le plat pour son déjeuner… D'abord, j’étais paralysée par l'admiration, le respect dont tout le monde l´entourait, ensuite je avais douze ou treize ans et je n´avais pas de compétences culinaires particulières … N'empêche que ce vieux bonhomme m´imtriguait, car ma mère m´avait interdit d'ouvrir ses livres: 'Ils ne sont pas pour les petites filles.' Inutile de dire qu'à la première occasion je les avais ouverts et que je n'y avais rien compris. Ma curiosité en avait été avivée et comme il lui arrivait souvent de recevoir des amis chez nous, dans le grand salon, j´avais décidé d'assister clandestinement à une de ces réunions, pensant y entendre des propos salaces. Un coin de la pièce était occupé par un piano à queue drapé d'un châle sévillan qui tombait jusqu'à terre; ce serait ma cachette. Alors, un jour, en rentrant de la classe, j´ai commencé par me faire un bon goûter, puis, une fois nantie de ces provisions, je me suis enfournée sous le piano sachant que j'en aurais jusqu'au soir. A travers les franges du châle, j´ai vu arriver des messieurs très sérieux et parmi eux, Saint-Exupéry que j´avais vu autrefois et que j´aimais bien, parce qu'il avait une petite tête ronde en haut d'un corps immense, toujours en uniforme. /M.CARDINAL/ 2) Même exercice: Quand il avait fait sa toilette, il avait les pieds gonflés, les bottes que Denise avait nettoyées, comme elle avait brossé ses habits, Théodore est descendu pour tâcher de savoir où était le quartier des mousquetaires, si l'on était parti (partait) ou quoi. Au passage, dans la boutique, il a trouvé les dames Durand affairées à organiser pour la nuit une sorte de canapé, en guise de lit, pour l'hôte de l'épicerie, qu'on ne pouvait pas décemment laisser se recoucher sur les caisses de la réserve, on l’installait en plein milieu de l'épicerie, Denise garnissait de linge cette couche improvisée, tandis que sa mère, qui était une femme d'âge, avec un visage tout en os faisait la conversation avec Arthur qui les avait séduites apparemment toutes les deux. /ARAGON/ VIII. E. d. L' EXPRESSION DE L'AVENIR 1) Précisez la valeur des futurs dans ces phrases: J'ajouterai que ces wagons sont très confortables. (politesse) – Je ne trouve plus mes ciseaux. Ils seront encore dans quelque endroit impossible. (éventualité) – Ils resteront sans doute dîner. (présupposition) – Elle aimait beaucoup la mer et l'aimera durant toute son adolescence.(futur historique) – Tu attendras que l'eau soit bouillante, puis tu y plongeras les crabes. (mode d’emploi) – Voudrez-vous une tasse de thé? (politesse) – Il a répondu brusquement; bien sûr, il ira, il fera le nécessaire, qu'elle ne s'inquiète donc plus.(avenir) 2) Mettez au futur les infinitifs entre parenthèses: Nous savons que vous nous écrirez mais nous n'espérons pas que vous viendrez. – Quand il aura fini, il pourra aller jouer avec ses camarades. – En allant voir ce film étranger en version originale, il me semble que je ne comprendrai rien. – Avant la venue de l'hiver, nous achèterons des vêtements chauds. – Dès que nos invités seront arrivés vous servirez le dîner. – Me croirez-vous enfin? – Dès qu'il aura reçu votre demande, il examinera votre dossier et appuyera votre requête. – Nous verrons bien s'il saura se débrouiller tout seul ou si au contraire il faudra lui venir en aide. – Tu riras de bon coeur quand tu auras su ce qui nous est arrivé. – Quand vous l´aurez lu, vous comprendrez pourquoi il m'a tant amusée. – La voie rapide F 18, l'un des deux accès à l'autoroute Paris-Chartres sera mis en service à la fin du mois. – Quand bien même je réussirais à mener à la victoire un peuple à la fin rassemblé, que sera ensuite son avenir? /DE GAULLE/ – Elle va balayer la maison. – Nous mourrons tous. – Vous accourrez dès que vous aurez entendu l'appel de la cloche. – C'est à qui va employer le plus d'ingéniosité pour vendre sa camelote. – Vous allez jeter du pain aux moineaux. – Tout à l'heure, quand viendra le moment de faire du feu dans la cheminée, je couperai du petit bois et vous apporterez des allumettes. – Si vous êtes en retard, vous courrez et vous aurez trop chaud en arrivant. 3) Traduisez: - Il n‘est que midi et le train ne partira qu‘ à deux heures. - Il est midi et le train va partir dans quelques minutes. - Mon petit-fils aura 7 ans dans six mois. - Je vais faire mes devoirs après être rentré du cinéma. - Après avoir planté les fleurs, arrosez-les tous les jours! - Après la dictée on va faire quelques exercices de grammaire. - Mon petit-fils aura 7 ans la semaine prochaine. - Les travaux pourront commencer aussitôt que l’architecte aura modifié les plans. - En ce semèstre vous allez apprendre les verbes irréguliers les plus importants. - La secrétaire va écrire les lettres demain matin. - Nous arriverons à Marseille vers 8 heures. - Il reste encore une porte à peindre, les ouvriers auront fini avant 6 heures. - J´espère qu’il recevra ma lettre sous peu. - Nous serons arrivés à Marseille avant 6 heures. - J´ espère qu´il aura reçu ma lettre avant la fin de la semaine. - Samedi nous irons au Mont-Saint-Michel et dimanche nous rentrerons à Paris. - Le ciel est couvert, il va pleuvoir. - Une autre fusée Ariane sera lancée en février. - Tu aura fini tes études de médecine dans un an et tu vas installer ton propre cabinet de consultation. Est-ce que tu t´en réjouis? - Vous ferez cet exercice pour demain. - Après avoir pris la douche, habillez-vous! - En été, on ira à Lausanne. 4) Mettez les verbes au temps correct: – Nous croyons qu'il ira à la chasse. (Nous croyions …) - qu´il irait – Je me demande à quelle heure il téléphonera. (Je me demandais …) - il téléphonerait – Il espère que nous pourrons déchiffrer son écriture. (Il espérait …) – que nous pourrions – Alain croit que je viendrai le chercher à la gare. (Alain croyait …) – que je viendrais – Elle suppose qu'elle aura reçu une lettre de sa soeur avant la fin de la semaine. (Elle supposait …) – qu´elle aurait reçu – Le médecin sait qu'il pourra venir dans l'après-midi. (Le médecin savait …) – qu´il pourrait – Tu penses qu'elle aura dormi huit heures?. – (Tu pensais …) - qu´elle aurait dormi – Vous annoncez que nous n'arriverons que dans trois jours. (Vous annonciez …) – que nous n’arriverions – Claire pense qu'elle aura fort à faire pour venir à bout de son travail. (Claire pensait ...) – qu´elle aurait fort à faire 5) Mettez les verbes à l'infinitif à l'un des temps du futur (futur simple, futur proche, futur antérieur, devoir + inf., futurs du passé): Il avait bien promis qu'il me téléphonerait dès qu'il serait arrivé. – Tu seras bien aimable de ne pas oublier tes clés: je n'ai pas envie de me lever à trois heures du matin pour t'ouvrir la porte. – Sans indications plus précises, ils ne trouveront jamais du chemin. – N'oublie pas ton parapluie, il va pleuvoir. – Dès que les résultats du procès nous seront communiqués nous vous les ferons parvenir. – Je rentre chez moi de bonne heure parce que le plombier passera dans la soirée. – J'ai toujours pensé qu'il se ferait un malin plaisir de nous narguer. – Quand tu auras fini, préviens-nous. – Je ne les ai pas vus à l'entrée du cinéma; ils avaient pourtant dit qu'ils viendraient. Ils auront un contre-temps. – Attends-moi cinq minutes, je vais me préparer.