Des femmes musulmanes attendent des vivres et du matériel pour s'installer dans un collège de Jos. © AFP Vague de réfugiés au Nigéria 24/01/2010 écouter 01 min 35 sec Exercice 1 : Qu’entend-on dans ce journal ? Cochez les bonnes réponses en fonction de ce que vous entendez. On annonce : un cessez-le-feu au Niger. un couvre-feu au Nigéria. On parle : d’affrontements interreligieux dans la capitale. d’une guerre civile dans le pays. On entend : des témoignages de victimes. des discours d’hommes politiques. Exercice 2 : Dans quel ordre entend-on les personnes suivantes ? Sélectionnez dans la liste en fonction de ce que vous entendez. Dans ce journal, on entend : Julie Vandal, correspondante de RFI : 3 la journaliste de RFI : 1 des hommes nigérians interviewés : 5 une femme nigériane interviewée : 4 le journaliste de RFI : 2 Exercice 3 : Qu’apprend-on sur les affrontements ? Sélectionnez dans la liste en fonction de ce que vous entendez. Ces affrontements ont opposé des Chrétiens et des Musulmans. Ils ont fait des centaines de morts. Suite aux affrontements,18 000 personnes sont déplacées. Depuis, les survivants logent sur un terrain vague et dans des bâtiments d'un poste de police dans un quartier sud de la capitale. Exercice 4 : Quelles expressions sont utilisées dans ce journal à la place des mots soulignés ? Sélectionnez dans la liste en fonction de ce que vous entendez. 2 400 victimes logent dans des campements improvisés : elles logent dans des camps de fortune.. Les bâtiments du poste de police de Bukuru sont sales : ils sont insalubres.. Le terrain vague du quartier est couvert de déchets : il est couvert de détritus.. Exercice 5 : Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse en fonction de ce que vous entendez. Le couvre-feu instauré au début des affrontements n’a toujours pas été levé. VraiFaux Les victimes des affrontements ne se sont pas toutes réfugiées dans des camps près de la capitale. VraiFaux Musulmans et Chrétiens logent dans des camps séparés. VraiFaux Les massacres de la semaine passée ont attisé la haine entre déplacés de religions différentes. VraiFaux Les estimations relatives aux déplacés émanent du gouvernement nigérian. VraiFaux TRANSCRPTION Vague de réfugiés au Nigéria écouter 01 min 35 sec Mélanie Delaunay : Et le couvre feu est toujours en vigueur au Nigeria, bien que la vie ait repris une apparence normale à Jos, dans le centre du pays. Kasongo Mwema Y'Ambayamba : Les affrontements interreligieux, ont fait des centaines de victimes et près de 18 000 déplacés, certains dans des camps de fortune, alors que d'autres ont choisi de quitter la ville de Jos, une semaine après le début des massacres. Julie Vandal s’est rendue à Bukuru, un quartier sud de Jos. Julie Vandal : Les bâtiments du poste de police du district de Bukuru sont certes insalubres et le terrain vague jonché de détritus, mais les déplacés sont bien obligés de s’en accommoder, faute d’avoir ailleurs où aller. Une femme (avec traduction) : Ma boutique a été brûlée, ma maison aussi et toutes mes affaires ont été volées. Il ne me reste rien, c’est pour cela que je suis ici. Un homme (avec traduction) : Notre argent, nos biens, nos vêtements, toute notre vie a disparu, on n’a plus rien ! Tout a été pris par les flammes ! Julie Vandal : Comme la famille d’Innocent Danin, près de 2400 personnes auraient trouvé refuge dans ce camp de fortune, Chrétiens et Musulmans confondus. Rien d’étonnant à cela, explique un déplacé, père de 15 enfants, qui a lui aussi tout perdu. Un autre homme (avec traduction) : Vous voyez, actuellement on est ensemble. On vit ici, tous ensemble, il n’y a pas ce truc de « je suis musulman », « je suis chrétien ». Non, on est tous frères et on peut vivre en paix les uns avec les autres. Ce qui vient d’arriver est malheureux et ça n’aurait jamais dû se produire. Julie Vandal : Suite aux violents affrontements de ce début de semaine entre Chrétiens et Musulmans, la Croix Rouge nigériane estime qu’il y aurait au moins 18 000 personnes déplacées. Julie Vandal, Jos, RFI.