Haïti dévasté par le séisme. © Reuters/Eduardo Munoz L'aide médicale s'organise en Haïti 17/01/2010 écouter 01 min 30 sec Exercice 1 : De quoi parle-t-on dans ce journal ? Cochez les bonnes réponses en fonction de ce que vous entendez. Dans ce journal, on évoque : ¨ les besoins des survivants suite au séisme en Haïti. ¨ la recherche des disparus suite au séisme en Haïti. ¨ le travail de la police pour maintenir l'ordre au sein de la population. ¨ le travail des équipes de secours auprès des blessés. ¨ les types de blessures qui seront soignées en priorité. ¨ la décision de soigner en priorité les femmes et les enfants. Exercice 2 : Dans quelle situation se trouvent les survivants en Haïti ? Complétez. Les survivants ont besoin d'eau et _de nourriture._ . Il faut aussi _s’occuper de _ très nombreux blessés. On manque de médecins, d'hôpitaux et de ___médicaments.__. Les équipes médicales n’ont jamais vu autant __de blessures _ aussi graves. Exercice 3 : Qu'apprend-on sur le travail des équipes médicales à Haïti ? Cochez la bonne réponse. Dans ce journal, on parle de l'organisation : ¨ Unicef. ¨ Médecins sans frontières. ¨ la Croix Rouge. Sur place, les équipes médicales ont constaté : ¨ un refus des soins de la part des Haïtiens. ¨ une désorganisation totale des secours. ¨ un afflux massif de blessés. La plupart des blessés auraient besoin : ¨ d'une assistance sanitaire quotidienne. ¨ d'une prise en charge chirurgicale. ¨ d'un régime alimentaire adapté. Exercice 4 : Quelles expressions sont utilisées dans ce journal à la place des mots soulignés ? Sélectionnez dans la liste entre parenthèses en fonction de ce que vous entendez. - Pour Médecins sans frontières, les blessés qui souffrent de plusieurs blessures graves seront prioritaires : les blessés (A. polytraumatisés / B. grièvement accidentés / C. sévèrement atteints) seront prioritaires. - Il est en effet risqué de ne pas soigner immédiatement une blessure à vif : il est risqué de ne pas soigner une (A. lésion / B. plaie / C. contusion). - Il est donc urgent d'intervenir afin d'empêcher les évolutions défavorables de la blessure : il est urgent d'empêcher les (A. complications / B. aggravations /C. propagations). - Si la blessure n'est pas traitée à temps, les médecins peuvent être amenés à sectionner le membre atteint : les médecins peuvent être amenés à réaliser une (A. amputation / B. ablation / C. mutilation). - Actuellement, le plus risqué pour les blessés est le développement des bactéries : le plus risqué pour les blessés est (A. la transmission de micro-organismes / B. la contamination / C. l'infection). Exercice 5 : Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse en fonction de ce que vous entendez. En Haïti, les opérations de secours internationales ne parviennent pas à s'organiser. ¨ Vrai - ¨ Faux Malgré l'intervention sur place d'équipes étrangères, le pays est encore dans une situation extrêmement critique. ¨ Vrai - ¨ Faux C'est la première fois que Médecins sans frontières doit intervenir sur autant de blessures graves en si peu de temps. ¨ Vrai - ¨ Faux Le directeur de MSF assure que ses équipes arriveront à traiter tous les blessés avant qu'il ne soit trop tard. ¨ Vrai - ¨ Faux Il redoute de devoir faire des opérations compliquées pouvant entrainer des handicaps chez les patients. ¨ Vrai - ¨ Faux Haïti dévasté par le séisme. TRANSCRIPTION écouter 01 min 30 sec L'aide médicale s'organise en Haïti Bernard Nageotte : La distribution de l'aide internationale s'organise petit à petit, en Haïti. Mélanie Delaunay : Les survivants ont besoin d'eau, de nourriture. Il faut aussi s'occuper des blessés, très nombreux. Et on manque de médecins, d'hôpitaux et de médicaments. Les équipes de l'organisation Médecins sans frontières n’ont jamais vu autant de blessures aussi graves. Le directeur général de MSF, Philippe Ribero, revient sur leurs priorités. Philippe Ribero : La situation en Haïti est toujours chaotique, même si ça commence à s'organiser heu, doucettement. Ce que nous nous constatons depuis que nos équipes travaillent sur place, c'est un afflux massif de blessés, donc en très grand nombre, et surtout des blessés avec des blessures graves et sévères, qui pour la plupart nécessitent une prise en charge chirurgicale. Olivier Sherman : Est-ce que vous aviez déjà vu ça sur le terrain ? Philippe Ribero : On avait vu ce type de blessure sur le terrain, évidemment, mais jamais en si grand nombre, dans un espace temps aussi réduit. Olivier Sherman : Au niveau des actes médicaux, quelles sont les priorités ? Philippe Ribero : La priorité absolue est de prendre en charge les blessés polytraumatisés, pour leur permettre non seulement de les stabiliser, mais aussi de les prendre en charge de façon chirurgicale pour éviter les complications, qui pourraient survenir par la suite. C'est vrai qu'une plaie prise trop tard peut nous emmener vers une amputation, ce qui n'est évidemment pas souhaitable, voire vers des infections. Donc le gros risque aujourd'hui, c'est l'infection ; le gros risque aujourd'hui, c'est de en pas être en mesure de récupérer les patients en temps et en heure et d'être obligés de faire des interventions chirurgicales plus lourdes et plus handicapantes. Mélanie Delaunay : Le directeur de Médecins sans frontières joint au téléphone par Olivier Sherman.