Toutes nos suggestions sont restees lettre morte. II avail tout: audace, sens des affaires, volonte de tout risquer. L'evolution : un combat entre etres superieurs et etres inferieurs. Elles se sont parle avec franchise, sans arriere-pensee. Je n'avais pas le choix : il fallait que je fasse amende honorable. 16. Faire des phrases avec chacune des expressions suivantes 1. Faire part. 2. Faire feu. 3. Faire front. 4. Faire face. 5. Avoir foi. 6. Avoir raison. 7. Prendre parti. 8. Prendre conge. 9. Prendre garde. 10. Perdre de vue. Faire la part de Faire du feu. Avoir le front de Perdre la face. Avoir la foi. Avoir une raison. Prendre le parti de Prendre un conge. Monter la garde. Perdre la vue. 17. Completer le texte suivant : Apres marche extenuante, Marc arriva enfin sur plage ou ii devait retrouver bateau. estivants s'attardaient encore sur sable atmosphere paisible et gaie regnait sur ce lieu brise legere soufflaitde mer, faisant claquer joyeusement toile cabines petites vagues venaient lecher chateaux sable abandonnes par enfants et s'ecrasaient sur bord dans doux clapotement ciel faisait router dans son etendue mauve nuages contours changeants, rosis par soleil couchant. Marc se laissa tombei lourdement sur sable sable encore chaud, parseme coquillages, algues sechees, debris de toutes sortes. De regard circulaire, il embrassa horizon et scruta ocean, essayant de decouvrir voile rouge et verte bateau attendu. *18. Meme exercice : Apres avoir emprunte pont enjambant torrent qui nous eclabousse passage fine poussiere humide, nous prenons direction col. Dans lointain, barriere montagnes se degage a peine vapeurs encore toutes fraiches nuit grondement sourd et continu eau, grossie par pluies d'orage jours derniers, nous accompagne certain temps. Plus nous montons, plus paysage se metamorphose ; chemins forestiers succede maintenant sentier abrupt et pierreux qui serpente parmi eboulis. Nous croisons troupeau brebis en train de brouter rares touffes herbe seche et jaunie, sans meme lever tete a notre passage. Notre premiere halte est prevue dans ancienne bergerie situee cceur alpages. Lahaut, herbe est rase et drue comme gazon. Toutes sortes fleurs sauvages embaument air. Nous arriverons a heure ou minces bandes brume violette commencent a se deployer en bas, dans vallee. Assis devant seuil, nous regarderons s'eteindre derniers feux jour et scintiller premieres etoiles. t9. Meme exercice: Toute sa vie, il avait reve de voyages. Visiter monde continents, longer grands fleuves, sejourner dans capitales et villes d'art. Jamais encore, il n'avait eu occasion ou moyens de realiser son reve. Alors, il lui restait imagination. II se plaisait a deployer projets qu'il savait pourtant irrealisables. II partirait beau matin, son sac sur dos. I! prendrait d'abord avion pour se rendre en Asie. II commencerait par Chine, il irait Tibet puis il sejournerait Japon. Plus tard, par Iran, il rejoindrait Turquie puis Grece, et il visiterait Europe. De ses voyages, il rapporterait foule d'objets fabuleux. II acheterait tapis, belles armes en argent, pierres rares, ivoire, peries bois precieux. II prendrait photos, il enregistrerait rumeurs, il reviendrait tete emplie d'images, bourdonnante de souvenirs. Dans son esprit, flotteraient reminiscences : cris gutturaux marchands, sirene grand bateau sur fleuve, appels rauques oiseaux de merqui tournoient soir autour mats navires. 20. Texte: Etudier les cas ou le nom n 'est pas precede d'un article. Quelles conclusions grammaticales peut-on en tirer ? '" La cote est une bande de sable, crayeuse, aride, plantee de genets rares et d'arbres nains : au premier plan, a gauche, elle s'evase en une crique encombree de dizaines et de dizaines de barques aux coques noires dont les matures greles s'enchevetrent en un inextricable reseau de verticales et d'obliques. Derriere, comme autant de taches colorees, des vignes, des pepinieres, des jaunes champs de moutarde, de noirs jardins de magnolias, de rouges carrieres de pierre s'etagent au flanc de coteaux peu abrupts. Au dela, sur toute la partie droite de 1'aquarelle, loin deja a 1'interieur des terres, les ruines d'une cite antique apparaissent avec une precision surprenante : miraculeusement conserve pendant des siecles et des siecles sous les couches d'alluvions charriees par le fleuve sinueux, le dallage de marbre et de pierre taillee des rues, des demeures et des temples recemment mis au jour, dessine sur le sol meme une exacte empreinte de la ville [...] Georges Perec, La Viemode d'emploi, XCIX (1978). /LARTICLE L'ARTICLE/ 4. Rempiaces les trois points par pres de ou par pret a: Pour me sentir phis . . . elle, je me blotissais sous cape (Radiguet). — La mule etait au bas de 1'escalier, toute harnachee et ... partir pour la vigne (Daudet). — Ma mere etait toujours . . . nous rendre service. — Xous avons fait . . . dix kilometres. — Mes bagages sont faits, je suis . . . partir. — La calomnie, monsieur, j'ai vu les plus honnetes gens . . . en etre accables (Beaumarckais). — II est . . . pleuvoir. — Et la lune. he]as, n'est plus . . . se lever (Loti). — La mort ne surprend point le sage. II est toujours . . . partir (La Fontaine). — Ce vin est . . . boire. — II demeure ... la faculte. — 11 y a ... nne lieure que je Fattends. 5. Completez les phrases suivantes en rempla^ant les trois points par la preposition convenable: a, de, par, pour,sur: Un anier, son sceptre . . . la main, menait, en empereur remain, deux coursiers ... longues oreilles (La Fontaine). — Et vous etes impertinent . . . vous ingerer des affaires d'autrui (Moliere). — II repondit . . . un regard plus froid que la hache du bourreau (Flaubert). —Iltenait . . . la main un grand fouet de cuir, termine . . . un sifflet . . . rappeler ses chiens dans les montagnes (La-martine). — Maitre Corbeau . . . un arbre perche (La Fontaine). — L'enfant ava.it douze . . . treize ans (Rottand). — Et Tivrogne . . . se cliriger vers la porte et . . . sortir (Malraux). — Qu'est-ce que tu fais . . . les bois? (At/me). — II me plaisanta . . . ce que je n'avais pas su poser mon dernier mot (Gide,). — ... onze compagnons qu'ils etaient il ne reste que trois homines (Barbitsse). — Le vent souffle . . . trous de son manteau (Hugo). — Je suis aujourd'hui toute seule dans ma chambre, . . . 1'exees de ma mauvaise Irumeur (Mme de Sevigne). — On Tavait choisi . . . maire, a cause de son argent, et aussi . .. le bel air qu'il savait prendre lorsqu'il faisait un mariage (Flaubert). — IT buvait verre . . . verre. 6. Employez les preposition a, de, en, par, avec dans trois courtes phrases ou eiies introduiront un complement de sens different. 7. Completez les phrases suivantes au moyen de complements introduits par des prepositions: Je n'osais entrer ... — J:ai fait un voyage ... — Tu vas t'asseoir . . , — Je demeure . . . d'ici. — Le professeur est aime ... — Ma montre retarde . .. quelques minutes. — Je lirai ce livre ... — La lettre est ecrite . . . — La neige tombe ... — J'liabite ... — C'est un petit cadeau ... — On admire Flaubert ... — Elle a de la sympathie ... — II sort tons les jours . .. — Elle se penche ... — II est arrive ... — Ne dites pas cela ... — Je travaille ... — Assieds-toi . . . — Excusez-moi ... — II etudie ... — U s viendront . . . — Voiis avez commence ... — II me fit signe ... — Je peche . . . 428 — Tu avar^ais ... — II est ... — II a ete nomme ... — Nous arrivons . . , — Nous dejeunerons ... — Nous ne pouvons pas compter ... — II ne sort .a ri'en do protester ... — Qui pourrait douter ... •— II ceda sa place . . . — Elle change souvent ... — Que pensez-vous . . . ? — II nva traile . . . — J'ai emprunte quelques couronnes ... — H s'appuie . .. 8. Quels rapports la preposition a etablit-elle dans les phrases et les expressions suivantes? Les rois vaillants et bataillards. la tete et les mains hardiment levees au ciel (Hugo). — J'ai du m'interrompre pour mener Gustave au docteur (Gide). — Puiser Teau a la fbntaine. — II a passe deux mois a 1'hopital (Daudet). — A onze heures il dejeunait (Flaubert). — Du matin au soir, il tirait les oiseaux (Maupassant). — L'oncle se leva radieux en proclamaiit: A ce soir les affaires serieuses (Maupassant). — Resistez a 1'eiivahisseur. — A sa vue, la foule recule d'epouvaiite (France). — La representation tire a sa fin. — Donne-lui tout de meme a boire. dit mon pere (Hugo). — Parfois 1111 ouvrier a bicyclette la depassait (Mauriac). — LTne fine poudre de charbon qui poucb'ait a noir le sol (Zola). — Les deux fins comperes evaluaient la collection de tableaux •a six cent mille francs (Balzac). — Elle laisse tout faire a sa mere. — Imagine de tres pauvres gens qui vivent a six dans un logement de deux pieces (Duhamel). — A compter de ce jour . . . (France). — C'est mon avis, a moi. — La maison est a moi, c'est a vous d'en sortir (Moliere). — Crainquebille suivait son idee et obeissait a une force interieure (France). — Mon pere qui ne croyait pas aux medecins, croyait aux charlatans (Chateaubriand). — Je consens volontiers a ce qu'il vienne avec nous (Merimee). — J'etais sur le balcon a travailler au frais (Moliere). — J'ecrivis a mon pere pour lui demander . . . (Lamartine). — C'est tres bon a deguster (Maupassant). — D'un bond elle fut debout. criant: Au sccours! (Maupassant). — L:enfant d'Emma dormait a terre (Flaubert). — J(> suis alle. a dix heures. hier soir. la-bas (Duhamel). — A quand ce mariage? (Maupassant). — Elle semblait avoir dix-neuf a vingt ans (Maupassant). 9. Quel est le rapport etabli par la preposition de dans ies expressions suivantes? sortir de chez soi, se tirer d'embarras. du ler fevrier au 30 mars, travailler de nuit. mourir de soif. henreux de voyager, etre puni de ses fautes. etre arme d'un fusil, citer de memoire, accepter de grand coeur, avancer d'un pas, retarder de trois minutes, etre aime de ses enfants. le livre de Paul, le prix d'une maison, sac de papier, couteau de cuisine, paquet de cigarettes, oollection de timbres, la plupart des hommes, le meilleur de tous, le jeu de balle, un vase de porcelaine, le mal de dents, le journal du soir 429