Seminární práce z jazyka I - Texte F Premiers Européens à Montréal Le 2 octobre 1535, le navigateur Jacques Cartier, ayant laissé son galion au lac Saint-Pierre, se rend jusqu'à l'île de Montréal en barques. Une trentaine d'hommes l’accomagne. En débarquant sur l'île, le navigateur y découvre le village amérindien d'Hochelaga. Selon Cartier, la bourgade renferme environ cinquante grandes maisons logeant chacune plusieurs familles. Toujours, selon le récit du découvreur du Canada, les habitants vivent de la culture du sol et de la pêche. Un millier d'Indiens, avec leur chef du nom d’Agouhanna, âgé d'une cinquantaine d'années, se rendent cordialement à la rencontre des Européens. Ils leur donnent des poissons et des pains. Jacques Cartier leur remet quelques chapelets et haches. Puis, il donne l'ordre de s'en retourner aux barques pour le souper et passer la nuit. Le lendemain, Cartier, accompagné d'une vingtaine de marins, suit trois hommes d'Hochelaga et se dirige vers leur village. Celui-ci était entourée d'une palissade de pieux en pyramides croisées au-dessus. Les maisons, larges de 50 pas par 12 à 15, sont en bois et sont couvertes d'écorces cousues. Sortis de la ville, Cartier et ses hommes se dirigèrent vers la montagne, accompagnés de plusieurs hommes et femmes d'Hochelaga. Le village fut abandonné par ces habitants vers 1600, puisque Samuel de Champlain qui y arrive au début du XVIIe siècle, n'y trouve rien. Fondation de Montréal Les origines de la ville Bien que Jacques Cartier ait gravi la montagne qui la domine dès 1535, ce n’est qu’au début du 17e siècle que des Français décident de s’installer à cet emplacement. Ce n’est pas le commerce des fourrures qui pousse alors la France à coloniser le territoire, mais le désir de convertir les Amérindiens qu’entretiennent quelques fervents catholiques français. L'évangélisation bat son plein et le gentilhomme Jérôme Le Royer de la Dauversière désire lui aussi contribuer à la conversion des Amérindiens. En 1639, il participe en France à la constitution de la Société de Notre-Dame dont Jeanne Mance sera l'infirmière et l'économe. Grâce aux oeuvres charitables des nobles dames françaises que Jeanne Mance sollicite, l'association réussit à acheter en 1640 toute l'île de Montréal. L'association recrute par la suite Paul de Chomeday de Maisonneuve pour diriger les premiers colons et ce projet mène à la fondation de Ville-Marie, le 17 mai 1642 (le baptême de la ville est le 18 mai, alors, parfois on parle de cette date comme la date de la fondation). C'est donc le 17 mai 1642 que les fondateurs de Ville-Marie arrivèrent sur l'île de Montréal. À la vue de cette terre promise, ils chantent des cantiques pour remercier Dieu. Le Père Barthélemy Vimont fit chanter le Veni Creator, dit la messe et exposa le Saint-Sacrement. M. de Chomedey considéra comme un honneur d'abattre le premier arbre. Ses hommes firent ensuite un réduit de gros pieux pour se protéger des ennemis. Ce sont les femmes, dont Madame de la Peltrie, Jeanne Mance, Charlotte Barré, qui dressèrent l'autel, y plaçant leurs bijoux pour l'embellir. Cette cérémonie s’est passée dans l’endroit formant un triangle entre le fleuve à l'est, la Petite-Rivière au nord et, de l'autre côté, des marécages. Ce triangle serait situé entre les rues de la Commune, Saint-Pierre et la Place d'Youville. Plus tard, en 1645, De Maisonneuve fait construire un fort de 320 pieds de côté qui fut remplacé trente ans plus tard, en 1685 par le château de M. de Callières, d'où le nom de "Pointe-à-Callières". En 1644 débute la construction de l’Hôtel-Dieu par Jeanne Mance dont le but est de soigner les nombreux blessés de guerre; et, quelques années plus tard, de la première école. Dès 1657, des prêtres du séminaire de Saint-Sulpice de Paris s’établissent à Ville-Marie, dont ils influenceront la destinée en tant que seigneurs de l’île. En ce qui concerne le pieux projet de conversion des Amérindiens, les «Montréalistes», comme on commence à les appeler, ont tôt fait de déchanter. En effet, les attaques répétées des Iroquois, qui craignent que la présence des nouveaux arrivants ne nuise au lucratif commerce des fourrures, donnent bien des maux de tête aux colons. Malgré la menace iroquoise, rien ne peut briser la volonté des colons de s'installer aux avant-postes de ce qu'on nomme alors la "sauvagerie". Coupés du reste de la société civile, ces Français organisent une communauté qui pratique l'abnégation, la charité, la pauvreté et l'Accueil de l'Autre (l'Amérindien), fût-il son mortel ennemi. Dès 1663, lorsque Louis XIV prend en main l’administration de la Nouvelle-France, il envoie des troupes pour assurer la sécurité des habitants de la ville, qu’on désigne alors déjà sous le nom de Montréal. Source : http://grandquebec.com/montreal-histoire/cartier-a-montreal/ [18/09/2011] http://grandquebec.com/montreal-histoire/fondation-montreal/ [18/09/2011]