Degrés de comparaison 1) Remplacez les trois points par pis ou pire, mieux ou meilleur et justifiez votre choix : Le remède est … que le mal. – Il n’est … eau que l’eau qui dort. – Je ne sens plus en elle qu’incompréhension ou, qui … est, indifférence (Gide). – Je m’attends à tout, et au …, et mon imagination ne chôme pas (Gide). – Je l’estime davantage depuis que je le connais ... – Thérèse est sourde. Le … est qu’elle croit avoir l’ouïe fine (France). – Il est bon de parler, et … de se taire. - …. vaut tard que jamais. – Il a … réussi que je ne pensais. – Les choses vont de … en …. – Le … n’est pas arrivé (Romains). – « Quand on voit c'qu'on voit et … qu'on sait c'qu'on sait, ben on a bien raison d'penser c'qu'on pense et … d'ne rien dire ! » (La Madeleine Proust) - Elle déclarait qu’en tous cas, et à tout mettre au …, s’il l’avait été, … valait ne pas avoir l’air de s’en être aperçu (Proust). 2) Remplacez les trois points par beaucoup ou de beaucoup, davantage ou plus : Vous promettez beaucoup et donnez … (Corneille). – Les fables de La Fontaine sont … plus célèbres que ses autres ouvrages. – Rien ne dérange … une vie que l’amour (Mauriac). – Pauline prenait son parti … moins facilement qu’elle ne le disait. – Il le dépasse … - Gardes, obéissez sans tarder … (Racine). – Il l’aime comme frère, sinon … - Tu me haïssais …, je ne t’aimais pas moins (Racine). – Vous avez beaucoup d’amis, moi, j’en ai … 3) Remplacez les trois points par si ou aussi, tant ou autant : Je n’aurais jamais cru qu’une femme pût être … belle. – Il a fait … de fautes que vous. – J’ai … travaillé ce printemps ! – Cet enfant a … grandi depuis ces deux dernières années que je le reconnais à peine. – Il y a … d’occasions de s’instruire ! – Le mérite a parfois des charmes … puissants que je recours partout après lui (Molière). – Jamais il ne s’était senti … misérable, … inutile, … petit garçon (Zola). – Rien ne nous rend … grands qu’une grande douleur (Musset). – Il a été … amical et … ouvert avec moi que le permet son caractère froid (Stendhal) – Je souffre … que je ne peux me relever (Sand). – … d’hommes, … d’avis. – Je ne pensais pas qu’il aurait … de patience. – Je comprends qu’il soit fatigué, il a … travaillé. Place des adverbes 4) Quelles remarques faites-vous sur la place des adverbes dans les phrases suivantes ? Le chemin de fer monte beaucoup, mais graduellement, et l’on croit toujours rester en plaine (Rolland). – Le vieux travailleur travaillait lentement, en silence, sans efforts inutiles. – Quand il pleuvait trop fort, ou que le soleil piquait trop dur, il se réfugiait sous les chênes (Bazin). – Il a été infiniment plus rapide que moi. – Un navire y passait majestueusement (Vigny). – Comme il fait noir dans la vallée ! (Musset). – J’ai très envie d’allumer une cigarette (Martin du Gard). – Je crois entendre marcher précipitamment derrière moi (Chateaubriand).