421 le 11 novembre 2014 ANALYSE DE L‘ENQUÊTEUR À PARTIR D’UN DOCUMENT THÉORIQUE « le détective est comme un criminel qui tue à répétition, il élimine les suspects les uns après les autres ».1 Le commissaire Maria est une des personnages principaux du livre « Légitime défense » d’après lequel un film, qui s’appelle «Quai des Orfèvres » a été adapté. Ce livre est écrit par l’auteur belge Stanislas-André Steeman en 1942. Nous allons donc analyser le personnage de l’enquêteur Maria qui représente un rôle-type du roman policier à enigme. Cette analyse sera soutenue par le document théorique qui s’apple « Le roman policier » et qui est écrit par Yves Reuter. D’abord, selon le document théorique « La victime étant hors jeu et le coupable se dissimulait, l’enquêteur occupe, avec les suspects, le devant de la scène. »2 , ce qui correspond à la situation dans le livre. Le commissaire Maria n’apparaît qu’au chapitre VII. Avant, le lecteur fait connaissance avec lui par le journal ou par les mentions des autres personnages. En ce qui concerne la présence du commissaire par la suite, il n’apparaît qu’avec les autres personnages, essentiellement quand Noël estprésent. Le commissaire est un personnage essentiel du roman à enigme, car l’auteur nous décrit, grâce au commissare, le déroulement de l’enquête, selon la théorie. Mais dans notre roman, nous pouvons remarquer que les lecteurs sont accompagnés dans le roman par Noël Martin. Par exemple, dans le chapitre XIV, le problème de Klein est décrit aux lecteurs par le dialogue entre Klein et Noël, chez Noël, et c’est seulement après que le commissaire Maria entre en scène. Par rapport au document théorique, Maria est commissaire : il n’est donc pas hors de l’institut policière. Par contre, son apparence physique correspond au document théorique. « Il 1 citation du document théorique : REUTER,Yves : Le roman policier, Armond Colin, 2013 2 citation du document théorique : REUTER,Yves : Le roman policier, Armond Colin, 2013 devait peser dans les cents kilos et sa courte ascension l’avait visiblement esoufflé. »3 Il a donc des problèmes physiques mais il ne prend pas de risques physique donc cela ne pose pas des problèmes. Mais en ce qui concerne ses capacités intellectuelles, le commissaire est au-dessus des autres personnages principaux et il fait sentir cela aux autres personnages. Je le cite : « Je ne le suppose pas, j’en suis sûr ! »4 . Il est donc sûr de sa vérité et il montre que c’est lui qui est plus fort. Il faut, en plus, mentionner l’objet typique du commissaire : le chapeau. Enfin, il faut s’intéresser à ce que le commissaire fait, il observe, écoute et pose des questions, ce qui correspond au document théorique. Mais nous voyons que, à la page 115, pendant le discours avec Noël, il lui dit beaucoup de choses. Mais ce bavardage n’est pas un trait caractétistique du personnage de l’enquêteur. Pourtant, nous pouvons supposer que par ce trait approprié du commissaire, l’auteur du roman joue avec les personnages et les lecteurs à un jeu d’échecs. Il veut savoir ce que les personnages sont capables de maîtriser. En conlusion, le personnage du commissaire Maria est un personnage typique du roman à enigme et il correspond à la description présentée par le document théorique. Pourtant, nous avons pu remarquer quelques différences. 3 citation du livre : STEEMAN, Stanislas-André : Légitime défense, Labor, 1999 – p. 60 4 citation du livre : STEEMAN, Stanislas-André : Légitime défense, Labor, 1999 – p. 132