Degrés de comparaison. Négation. •La plupart des adverbes - des formes analogues à celles des adjectifs •l’égalité : aussi •la supériorité : plus •l’infériorité : moins •Le superlatif se forme au moyen de « le plus » et « le moins » : franchement – aussi (plus, moins) franchement, le plus (le moins) franchement • •Le superlatif peut être renforcé par deux expressions suivantes : •Possible (Courez le plus vite possible.) •Que vous pourrez (Agissez le plus correctement que vous pourrez.) • •En dérivant directement du latin, quatre adverbes se caractérisent par des formes irrégulières du point de vue de la langue contemporaine : •Bien – mieux – le mieux •Mal – pis – le pis ( x plus mal – le plus mal) •Beaucoup – plus – le plus •Peu – moins – le moins • •Ne s’emploie que dans quelques locutions de la langue soignée : •Tant pis ! – co se dá dělat, nevadí •Tant pis (pour vous) – tím hůř (pro vás) •C’est encore pis que je ne pensais – je to ještě horší než jsem si myslel •De mal en pis/De pis en pis – čím dál tím hůř •Prendre les choses au pis – brát věci z nejhorší stránky •Au pis aller – v nejhorším případě •Le pis qui puisse arriver – to nejhorší, co se může stát • •Pour désigner un haut degré, on utilise : •1) très, bien, fort devant les adjectifs et devant les adverbes : Il est (très, fort, bien) attentif. Il est allé très (bien, fort) loin. •2) beaucoup ou bien devant le comparatif : Il est beaucoup (bien) plus grand que moi. J’ai beaucoup (bien) moins d’argent que lui. •3) beaucoup, bien ou fort avec les verbes : J’ai beaucoup (bien, fort) ri. •BIEN - utilisé dans les expressions j’ai bien chaud, j’ai bien froid, bien faim, bien soif ; on rencontre néanmoins aussi j’ai très chaud. •De beaucoup souligne la valeur d’un superlatif ou bien il la représente lui-même : Il est de beaucoup le plus sage. (de beaucoup – značně, zdaleka, o mnoho) • •Plus et moins sont suivis de la préposition de (et non de la conjonction que) s’ils précèdent un nom de nombre : Cela coûte plus de vingt francs. •Il y a exception pour les comparaisons : Quatre yeux voient plus que deux. •Au moins indique la quantité inférieure d’une évaluation : Il a gagné au moins dix mille francs. •Aussi figure devant un participe, un adjectif ou un adverbe dans les comparaisons : Il est aussi courageux que toi. Il nage aussi bien que Georges. •On peut le remplacer par si dans les propositions négatives et interrogatives : Il n’est pas si courageux que toi. Nage-t-il si bien que Georges ? •S’il s’agit cependant de qualités différentes, on n’emploie que aussi : Ce livre n’est pas aussi intéressant qu’instructif. •Si est utilisé devant les propositions consécutives et dans les exclamations : Elle est si charmante qu’on ne peut rien lui refuser. Vous chantez si bien !!! Vous êtes si fort ! •1) dans les propositions principales •A) dans des proverbes et autres locutions archaïques : Il n’est pire eau que l’eau qui dort. (Tichá voda břehy mele). A Dieu ne plaise. (Bože, chraň!) Qui ne dit mot, consent. (Kdo mlčí, souhlasí). •B) dans certaines expressions plus ou moins figées : Son roman est très discuté, n’importe, il se vend bien. Quelle cravate mets-tu ? – N’importe. Je n’ai trouvé âme qui vive (personne). N’ayez crainte. •C) dans des questions rhétoriques : Qui ne serait touché de son malheur ? •D) après que au sens de pourquoi : Que ne le disiez-vous ? Souvent dans les propositions exclamatives pour exprimer le regret : Que n’est-il venu plus tôt ! •E) devant d’autre (…que) : je n’ai d’autre inquiétude (que de vous voir souffrir). •F) devant savoir et avoir suivis du pronom relatif et de l’infinitif : Je ne sais que faire. •G) souvent devant pouvoir, savoir, cesser et oser : Je n’ose vous le dire. Elle ne cessait de l’appeler. Elle ne cesse de parler. On ne sait comment je l’ai fait. A)Dans les propositions relatives et consécutives si la proposition principale est interrogative ou négative : •Il n’y a personne qui ne le sache. •Elle n’est pas si bête qu’elle ne sache le faire. •B) Après voilà et il y a suivis d’une indication de temps et si le verbe est à un temps composé : Il y a six mois que je ne l’ai vu. X Voilà six mois que je ne le rencontre pas. •C) Toujours dans la tournure si ce n’est : Si ce n’est toi, c’est donc ton frère qui l’a fait.