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La ponctuation
Rappel des signes de ponctuation et exemples
a) Le point.
- Il marque la fin d’une phrase déclarative et est suivi d’une majuscule.
Exemple : Il ne faut pas apprendre par cœur. Il faut avant tout comprendre ce que l’on
étudie.
- Il s’utilise dans une abréviation (il remplace presque toujours une voyelle) qui ne contient
pas la dernière lettre du mot.
Exemples : adj. = adjectif – géogr. = géographie
- Il s’emploie entre les différentes lettres d’un sigle.
Exemple : O.N.U. = Organisation des Nations-Unies
b) Le point d’interrogation.
- Il marque la fin d’une phrase interrogative (=question) et est suivi d’une majuscule.
Exemple : Comment allez-vous ? Bien.
c) Le point d’exclamation.
- Il marque la fin d’une phrase exclamative (= phrase emphatique – voir technique langue
pour les constituants de la phrase). Il est suivi d’une majuscule.
Exemple : Quel impoli, celui-là !
- Il souligne une interjection.
Exemple : Aie !
d) Les points de suspension.
- Ils sont toujours au nombre de trois, et indiquent qu’une idée est inachevée.
Exemple :
On pouvait acheter des pommes, des poires, des cerises …
Je crois …euh .., mais laissez-moi réfléchir.
e) La virgule.
- Elle sépare des groupes de même fonction (= énumérations) sauf en cas d’utilisation
unique des marqueurs de coordination et/ou/ni.
Exemple :
Place dans ton plumier ta latte, ton crayon et ton compas.
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- Elle isole un groupe sur lequel on veut insister.
Exemples :
-Ce soir, à vingt heures, on diffuse une émission très intéressante. = 2 compléments
en tête de phrase.
-Fais attention, Caroline, tu vas renverser ton verre ! = apostrophe.
-Comment n’as-tu pas vu, toi, que les cartes étaient truquées ? = reprise
pronominale.
-Monsieur Durand, père d’un élève indiscipliné, a été convoqué par le directeur. =
apposition détachée.
-Fourbus et assoiffés, ils s’arrêtèrent à proximité d’une auberge. = épithètes
détachées.
- Elle sert de parenthèses (pour donner une explication).
Exemple :
Le loup, qui est un animal très rusé, sort parfois de la forêt pour attaquer ses proies.
f) Le point-virgule.
- Il sépare des parties de phrases où figurent déjà des virgules.
Exemple :
Ses yeux lui parurent énormes ; et il était pâle, certes, il était pâle, très pâle.
(Maupassant)
g) Les deux points.
- Ils annoncent une explication, une énumération ou une citation.
Exemples :
o Elle ne songe qu’à une chose : danser. (explication)
o Je lui ai retracé ce que je lui avais déjà raconté : Raymond, la plage, le bain,
la querelle, encore la plage, la petite source, le soleil et les cinq coups de
révolver. (Camus) (avant une énumération)
o Retenez bien ceci : « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut
faire le jour même », mais notez aussi que : « La nuit porte conseil ».
(citations)
- Ils annoncent le début du discours direct (avec guillemets)
Exemple :
Il répondit : « Je ne fume plus depuis des années ».
h) Les tirets.
- Ils marquent le changement de locuteur dans le dialogue (discours direct)
Exemple :
- Ah ! Dieu ! cria la jeune princesse en se retirant.
-Qu’est-ce donc ? dit la mère.
- Ils servent de parenthèses pour donner une explication. (littéraire)
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Exemple : La vie – je l’ai toujours pensé – vaut la peine d’être vécue.
- Ils mettent un élément en évidence. (littéraire)
Exemple : J’espère – j’ose espérer – que le calme régnera.
- Le tiret unique coupe un mot entre deux syllabes en fin de ligne.
i) Les guillemets.
Ils encadrent les citations et le discours direct.
Exemples :
Le docteur a affirmé : « Son état est stationnaire. » = discours direct
Qui a dit : « L’État, est moi » ? = citation
j) Les parenthèses.
Elles annoncent une explication, une idée accessoire.
Exemple : J’ai répété plusieurs fois (mais vous n’écoutez pas) que les parenthèses indiquent
une idée accessoire (que l’on peut facilement supprimer).
Tableau synthétique
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Source: Lobet Nathalie, dossier Enseignons.be (30/8/2007), consulté le 7/11/2014