Une clef de voûte du monde balzacien La Comédie humaine — Wikipédia Splendeurs et misères des courtisanes — Wikipédia Petites misères de la vie conjugale — Wikipédia Physiologie du mariage — Wikipédia Le Contrat de mariage — Wikipédia La Femme de trente ans — Wikipédia Vautrin (personnage de Balzac) — Wikipédia Delphine de Nucingen — Wikipédia La Femme de trente ans — Wikipédia ›« Mon ouvrage a sa géographie comme il a sa généalogie et ses familles, ses lieux et ses choses, ses personnes et ses faits ; comme il a son armorial, ses nobles et ses bourgeois, ses artisans et ses paysans, ses politiques et ses dandies, son armée, tout son monde enfin ! » (Avant-propos de la Comédie humaine) La société française au XIX siècle Dandy — Wikipédia Deux soldats de la Garde Nationale vers 1793. | Médecin militaire, Costume militaire, Soldat › Balzac Café 1.Combien de personnages imaginés se trouve dans l’ensemble de La Comédie humaine? (+/-200) (2 points) La Maison de Balzac fait peau neuve : nouveaux aménagements et nouvelle exposition - Bulles de Culture La Maison de Balzac, exposition ›2. Quel membre de famille ne figure dans aucun titre des romans de La Comédie humaine? (1 point) ›A – père ›B – mère ›C - fille ›D – cousin ›E – cousine blog mmediene écritures ›3. La « vedette » de La Comédie humaine, le personnage le plus représenté, est le baron de Nucingen. Dans combien de livres figure-t-il? (1 point) ›A – 25 ›B – 27 ›C – 29 ›D – 31 ›4. Identifiez le personnage de La Comédie humaine: vieux avare, enrichi par les contractes avec l’armée républicaine et par l’achat des biens nationaux (1 point) ›A – Père Goriot ›B – Papa Grandet ›C – Gobseck ›D – Maître Cornelius ›5. Identifiez le personnage de La Comédie humaine: vieux avare, un juif hollandais, enrichi par les prêts à l’usure (1 point) ›A – Père Goriot ›B – Papa Grandet ›C – Gobseck ›D – Maître Cornelius › ›6. Identifiez le personnage de La Comédie humaine: jeune élégant, conspirateur, le premier ministre après 1830 (1 point) ›A – Victorien d’Esgrigon ›B – Maxime de Trailles ›C – Eugène de Rastignac ›D – Henri de Marsay › ›7. Identifiez le personnage de La Comédie humaine: jeune élégant, toujours endetté, ruinant souvent ses maîtresses (1 point) ›A – Victorien d’Esgrigon ›B – Maxime de Trailles ›C – Eugène de Rastignac ›D – Henri de Marsay › ›8. Personnages-types 1: reliez les « espèces sociales » à leurs représentants (1 point) › Aristocrate conservateur César Birotteau Soldat révolutionnaire Henri de Chaulieu Marchand du nouveau type, entrepreneur, capitaliste Maréchal Hulot Marchand du vieux type, artisan Félix Gaudissart ›9. Personnages-types 2: reliez les passions aux personnages qui les incarnent (1 point) Amour-passion Lisbeth Fischer Collectionnement Louise de Chaulieu Amour paternel Sylvain Pons Jalousie Goriot ›10. Le retour des personnages: dans l’extrait de la nouvelle Les Secrets de la princesse de Cadignan se cachent les références aux autres romans balzaciens, à travers leurs héros. Essayez d’en identifier au moins cinq (5 points): ›« L’album contenait des portraits parmi lesquels se trouvait une trentaine d’amis intimes que le monde avait appelés ses amants. Ce nombre était une calomnie ; mais, relativement à une dizaine, peut-être était-ce, disait la marquise d’Espard, de la belle et bonne médisance. Les portraits de Maxime de Trailles, de de Marsay, de Rastignac, du marquis d’Esgrignon, du général Montriveau, des marquis de Ronquerolles, et d’Adjuda-Pinto, du prince Galathionne, des jeunes ducs de Grandlieu, de Réthoré, du beau Lucien de Rubempré avaient d’ailleurs été traités avec une grande coquetterie de pinceau par les artistes les plus célèbres. » Les Secrets de la princesse de Cadignan — Wikipédia 1.2 472 (selon le calcul de Marcel Bouteron) 2.B – mère (Le Père Goriot, Une fille d’Ève, Cousin Pons, Cousine Bette) 3.31 fois (Eugène de Rastignac – 25 fois, Henry de Marsay – 27 fois, Bianchon – 29 fois) 4.B – Papa Grandet 5.C – Gobseck 6.D – Henri de Marsay 7.B – Maxime de Trailles 8.Aristocrate conservateur – Chaulieu, Soldat révolutionnaire – Hulot, Marchand du nouveau type – Gaudissart, marchand du vieux type – Birotteau 9.Amour-passion – Louise de Chaulieu, Collectionnement – Sylvain Pons, Amour paternel – Goriot, Jalousie – Lisbeth Fischer ›10. ›La marquise d’Espard – L’Interdiction ›Maxime de Trailles – Gobseck, Le Député d’Arcis ›de Marsay – La Fille aux yeux d’or, Le Député d’Arcis… ›de Rastignac – Le Père Goriot, La Maison Nucingen, L’Interdiction, Illusions perdues… ›Marquis d’Esgrignon – Le Cabinet des Antiques ›Général Montriveau – La Duchesse de Langeais ›Marquis de Ronquerolles – Un début dans la vie, Ursule Mirouët, La Fille aux yeux d’or ›Adjuda-Pinto – Une Femme abandonnée, Le Père Goriot ›Prince Galathionne – Illusions perdues, Béatrix ›Duc de Grandlieu – Splendeurs et misères des courtisanes ›Duc de Rhétoré – Mémoires de deux jeunes mariées, Illusions perdues, Les Employés ›Lucien de Rubempré – Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes Image illustrative de l’article Diane de Maufrigneuse Princesse de Cadignan ›« Un type [...] est un personnage qui résume en lui-même les traits caractéristiques de tous ceux qui lui ressemblent plus ou moins, il est le modèle du genre. » (Une ténébreuse affaire, préface) ›« Méthode balzacienne » –Contextualisation –Portrait –Explication « scientifique » –Création du personnage-type › La Comédie humaine - Avant propos par Balzac ›« Saluez-moi, car je suis en train de devenir un génie! » (Balzac à sa sœur Laure, 1833) ›« Ainsi donc cette longue histoire, où le public est le sultan, où l’auteur ressemble à Schéhérazade, redoutant chaque soir, non de ne pas se voir trancher la tête, mais, ce qui est pis, de se voir remercié comme radoteur, aura malheureusement aux yeux de certaines gens logiques un vice capital. Peut-être ce vice passera-t-il plus tard pour une beauté. » (Une fille d’Ève, préface) Vautrin ›Aussi l’éditeur de ce livre disait-il assez spirituellement que, plus tard, on ferait aux Etudes de mœurs une table de matières biographiques, où l’on aiderait le lecteur à se retrouver dans cet immense labyrinthe au moyen d’articles ainsi conçus : ›RASTIGNAC (Eugène-Louis), fils aîné du baron et de la baronne de Rastignac, né à Rastignac, département de Charente, en 1799 ; vient à Paris en 1819, faire son droit, habite la maison Vaquer, y connaît Jacques Collin, dit Vautrin, et s’y lie avec Horace Bianchon, le célèbre médecin. Il aime Mme Delphine de Nucingen, au moment où elle est abandonnée par de Marsay, fille du sieur Goriot, ancien marchand vermicellier, dont Rastignac paye l’enterrement. Il est un des lions du grand monde ; il se lie avec tous les jeunes gens de son époque, avec de Marsay, Beaudenord, d’Esgrignon, Lucien de Rubempré, Emile Blondet, du Tillet, Nathan, Paul de Manerville, Bixiou,etc. L’histoire de sa fortune se trouve dans La Maison Nucingen ; il reparaît dans presque toutes les scènes, dans Le Cabinet des Antiques, dans L’Interdiction. Il marie ses deux sœurs, l’une à Martial de la Roche-Hugon, dandy du temps de l’Empire, un des personnages de La Paix du ménage, l’autre à un ministre. Son plus jeune frère, Gabriel de Rastignac, secrétaire de l’évêque dans Le Curé de Village, dont l’action a lieu en 1828, est nommé évêque en 1832 (voir la Fille d’Eve). Quoique d’une vieille famille, il accepte une place de sous-secrétaire d’Etat dans le ministère de de Marsay, après 1830 (voir les Scènes de la vie politique), etc. (Une fille d’Ève, préface) › Rastignac Lucien Chardon de Rubempré (Splendeurs et misères de courtisanes) Daniel d’Arthez (Les Secrets de la princesse de Cadignan) Vautrin/Carlos Herrera (Père Goriot, Splendeurs et misères de courtisanes) Docteur Bianchon (Père Goriot, La Messe de l’Athée, Pierrette,…) Eugène de Rastignac(Père Goriot, Splendeurs et Misères de courtisanes, La Maison Nucingen,…) Louis Lambert (Louis Lambert) Emile Blondet(La Maison Nucingen, Le Cabinet des Antiques) Marquise d’Espard (L’Interdiction) Félicité des Touches (Béatrix) Camusot (La Rabouilleuse, Le Cousin Pons) ›« Malgré les soins de Lisbeth, trois jours après, le maréchal Hulot était mort. De tels hommes sont l’honneur des partis qu’ils ont embrassés. Pour les républicains, le maréchal était l’idéal du patriotisme ; aussi se trouvèrent-ils tous à son convoi, qui fut suivi d’une foule immense. L’Armée, l’Administration, la Cour, le Peuple, tout le monde vint rendre hommage à cette haute vertu, à cette intacte probité, à cette gloire si pure. N’a pas, qui veut, le peuple à son convoi. Ces obsèques furent marquées par un de ces témoignages pleins de délicatesse, de bon goût et de cœur, qui, de loin en loin, rappellent les mérites et la gloire de la Noblesse française. Derrière le cercueil du maréchal on vit le vieux marquis de Montauran, le frère de celui qui, dans la levée de boucliers des Chouans en 1799, avait été l’adversaire et l’adversaire malheureux de Hulot. Le marquis, en mourant sous les balles des Bleus, avait confié les intérêts de son jeune frère au soldat de la République. (Voir les Chouans.) Hulot avait si bien accepté le testament verbal du noble, qu’il réussit à sauver les biens de ce jeune homme, alors émigré. » (La Cousine Bette) ›« Tous les soldats restèrent immobiles. Le commandant avait fait dérouler les longs cheveux noirs d’une femme. Tout à coup le silence fut interrompu par le bruit d’une multitude armée. Corentin entra dans le corps de garde en précédant quatre soldats qui, sur leurs fusils placés en forme de civière, portaient Montauran, auquel plusieurs coups de feu avaient cassé les deux cuisses et les bras. Le marquis fut déposé sur le lit de camp auprès de sa femme, il l’aperçut et trouva la force de lui prendre la main par un geste convulsif. La mourante tourna péniblement la tête, reconnut son mari, frissonna par une secousse horrible à voir, et murmura ces paroles d’une voix presque éteinte : – Un jour sans lendemain !... Dieu m’a trop bien exaucée. – Commandant, dit le marquis en rassemblant toutes ses forces et sans quitter la main de Marie, je compte sur votre probité pour annoncer ma mort à mon jeune frère qui se trouve à Londres, écrivez-lui que s’il veut obéir à mes dernières paroles, il ne portera pas les armes contre la France, sans néanmoins abandonner le service du Roi. – Ce sera fait, dit Hulot en serrant la main du mourant. » (Les Chouans, édition de 1845) ›« Nous assistons ici à la plus étonnante des tentatives, à une substitution du monde inventé au monde réel. » (Félicien Marceau: Balzac et son monde) o« Lions » et femmes mondaines oLions : les hommes galants et ambitieux (et souvent aristocrates) : Rastignac, Marsay, Maxime de Trailles, Raphael de Valentin, Victurien d’Esgrignon, Calixte du Guénic oFemmes-aristocrates coquettes : Diane de Maufrigineuse-Cadignan, duchesse de Langeais, madame d’Espard, Delphine de Nucingen, Anastazie de Restaud, la comtesse Ferraud… oFemmes passionnées, incarnation de l’amour : Marie de Verneuil, Henriette de Mortsauf, Louis de Chaulieu oMarchands, hommes d’affaires, leurs femmes oMarchand honnête : Birotteau oMarchands enrichis sous la Révolution : Goriot, Grandet oUsuriers : Gobseck oBanquiers : Nucingen oMonde du crime et de la justice oCriminels : Vautrin et sa bande, Ferragus oPolicier : Corentin, Peyrade, Bibi-Lupin oAvocats et juges : Derville, Popinot oAristocratie oavant-révolutionnaire : Montauran, vidame de Pamiers oanciens émigrés : les Du Guénic, d’Esgrignon, Mortsauf oaristocratie impériale : Chabert, Hulot ograndes familles de la Restauration : Grandlieu, Chaulieu, Maufrigineuse o« Demi-monde » : chanteuses, actrices, courtisanes : Coralie et Esther Gobseck, Florine, Valérie Marneffe… oArtistes, journalistes oEcrivains – Nathan, d’Artez, sculpteurs – Pierre Grassou, peintres – Théodore de Sommervieux oJournaliste – Etienne Lousteau, Emile Blondet… oEtrangers oAjuda-Pinto (portugais), Foedora (russe), Wenseslas Steinbock (polonais), Arabelle Dudley (anglaise), etc. ›