Thème: biodiversité Travail en 3 groupes. Lisez le texte et préparez un court résumé. Donner la description de l’animal. Présentez les raisons pourquoi est-il menacé. Existe-il des mesures prise pour la protection ? 1. 2. la femelle le manchot le mâle le palmipède le carnivore précipiter le herbivore le piège l'extinction la proie une espèce en voie d'extinction la surpêche la disparition brouiller les indices se dégourdir les jambes dévastateur, dévastatrices le félin chuter chalouper la démarche chaloupée 3. la banquise la fonte le braconnage marquer un tournant la baie le jeûne le phoque un plan à grande échelle le chasseur au vu de qch Exercice lexical fondre → la fonte de la banquise sauver →..................................... de la flore et de la faune punir →..................................... par la loi appliquer →..................................... des textes protéger →..................................... des espèces disparatître →..................................... de variétés rares prescrire →..................................... d’une mesure GRAMMAIRE L’expression du futur 1. Le futur proche v pour parler d’une action immédiate Exemples : Paul est encore en retard ? Ne vous inquiétez pas ! Il va arriver dans cinq minutes. (d’un instant à l’autre) La lune va se lever. (dans peu de temps) v pour parler d’un projet, de ce qui est à venir Exemples : Clément et Anissa vont se marier dans quelques mois. C’est la mère de Clément qui va organiser la fête. Ils vont partir en stage dans le cadre du programme ERASMUS. LA FORMATION DU FUTUR PROCHE : le verbe aller au présent + l'infinitif du verbe utilisé. Je vais tomber nous allons tomber tu vas tomber vous allez tomber il / elle / on / ça va tomber elles / ils vont tomber 2. Le futur simple v pour formuler une prévision – exemple No ……… v pour formuler une promesse – exemple No ……… v pour exprimer un ordre – exemple No ……… v pour indiquer un programme – exemple No ……… Exemples : 1. C’est promis, je t’enverrai un mail dès mon arrivée. 2. Demain, il fera beau sur l’ensemble du territoire de la France. 3. Pour ce circuit au Pérou, vous voyagerez avec la compagnie Air France. 4. Tu restera dans ta chambre! Je t’interdis de sortir. LA FORMATION DU FUTUR SIMPLE : En général, le radical du futur simple est l‘infinitif (parler, finir, vendre – l’ -e final disparaît) + les terminaisons -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont. Par exemple : je préparerai, tu chercheras, il choisira, nous téléphonerons, vous finirez, ils descendront Sources bibliographiques et autres : https://savoirs.rfi.fr/fr/comprendre-enrichir/sciences/lundi-27-fevrier-2017-journee-internationale -de-lours-blanc https://savoirs.rfi.fr/fr/comprendre-enrichir/sciences/les-manchots-du-cap-menaces-dextinction https://savoirs.rfi.fr/fr/comprendre-enrichir/sciences/le-guepard-pourrait-bientot-etre-en-voie-dex tinction AKYÜZ, A. et alii. Les exercices de grammaire. Niveau A2. Hachette, 2006 Textes pour le travail en groupes : 1) Le guépard pourrait bientôt être en voie d'extinction Et si l'animal le plus rapide au monde « courrait » tout droit vers son extinction. Une inquiétante étude publiée par une revue scientifique américaine révèle que le nombre de guépards aurait fondu de 93 000 félins en un peu plus d'un siècle. Le guépard pourrait bientôt devenir une espèce en voie d'extinction. Arnd Wiegmann / Reuters Un pelage doré avec quelque 3 000 petites taches noires, un squelette léger et une petite tête profilée. Avec un autre signe distinctif bien particulier : sa course qui peut atteindre près de 112 km par heure et une foulée de 8 mètres, soit trois fois celle d’Usain Bolt. Mais pour se dégourdir les pattes, le guépard a besoin d'espace loin de la concurrence, car l'animal le plus rapide du monde est particulièrement vulnérable aux autres carnivores de la savane. Plus que 7 000 individus en Afrique Or, 77 % des guépards vivent hors des zones protégées. Alors qu'on en comptait 100 000 au début du XXe siècle, ils ne seraient plus que 7 000 aujourd'hui, la quasi-totalité d’entre eux vivant en Afrique. De quoi alarmer la Société zoologique de Londres. «Le guépard pourrait disparaître rapidement à moins que des mesures urgentes ne soient prises », indique-t-elle. Ainsi, les auteurs de l'étude souhaitent que félin recordman du monde de vitesse soit inscrit sur la liste rouge des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Un point de départ à sa protection. RFI, publié le 06/02/2017 2) Les manchots du Cap menacés d'extinction Le manchot du Cap pourrait bientôt disparaître. Une étude scientifique parue dans la revue Current Biology explique comment la surpêche et le réchauffement climatique pourraient précipiter la disparition de cette espèce que l'on trouve du côté de l'Afrique australe. Ce petit palmipède subit les effets d'un véritable piège écologique. Les manchots du Cap: le taux d'accouplement deux fois plus bas que la normale. David Tipling/Getty Images Les manchots du Cap seraient de plus en plus trompés par leur instinct. Selon les scientifiques à l'origine de cette étude, les plus jeunes de l'espèce ont l'habitude de chercher des signes comme la chlorophylle-a, qui indique la présence de proies abondantes dans les océans. Mais ces dernières années, la surpêche et le changement climatique ont fini par provoquer des perturbations. Elles viennent brouiller les indices et conduisent les manchots vers des zones pauvres en nourriture, car les sardines et les anchois nagent en fait à plusieurs centaines de kilomètres de là. Voilà comment le piège marin se referme. Les jeunes oiseaux ont alors bien peu de chance de survivre. Les conséquences sur la reproduction sont dévastatrices : le taux d'accouplement est deux fois plus bas que la normale. L'espèce, qui est la seule à vivre en Afrique, est depuis longtemps déjà en danger. Depuis deux siècles, sa population a chuté de 95%. Avec son petit col noir sur sa robe blanche, et sa démarche chaloupée, le manchot du Cap pourrait un jour complètement disparaître. RFI, publié le 14/02/2017 3) Lundi 27 février 2017, Journée internationale de l’ours blanc Ils sont blancs l’hiver pour se cacher dans la neige, et jaunes l’été. Inscrits en 2008 sur la liste des espèces menacées, les ours polaires restent en danger. 80 % de la population pourrait disparaître dans les 50 années à venir. Heureusement, il y a eu le plan « Ours » de Barack Obama. Mais va-t-il perdurer sous la nouvelle administration Trump ? Ours polaire sur la banquise au nord de Svalbard, en Norvège. Wolfgang Kaehler/LightRocket/Getty Quelque 31 000 ours blancs, « ursus maritimus » pour leur petit nom scientifique, vivent aujourd’hui dans le monde. Uniquement au pôle Nord, et sur toute l’étendue de la banquise, du Canada au Spitzberg (au nord du Danemark) jusqu’en Sibérie. Les mâles les plus gros peuvent atteindre 600 kg. Ce sont les Inuits, les habitants de la banquise, qui ont constaté en premier les pertes de poids anormales, bien avant les premiers rapports scientifiques. L'ours polaire a trois ennemis : la fonte de la banquise, le braconnage et la pollution des eaux. La qualité de la viande et du poil en subit déjà les conséquences. Même si l’on peut se féliciter que depuis deux ans, l’espèce se maintient globalement, Rémy Marion, l’un des plus grands spécialistes français des ours polaires explique que l’année dernière a marqué un tournant : « Jamais la banquise ne s’est reformée avec un tel retard. Il y a 30 ans, je voyais la glace de l’hiver geler en novembre. L’an passé, la banquise en baie d’Hudson, au-dessus du Canada, l’a fait mi-décembre, c’est extrêmement tard. Cela allonge la période du jeûne et de leur hibernation, et raréfie les phoques dont les ours se nourrissent. Pour les femelles, c’est dangereux puisque trop maigres, elles ne peuvent pas avoir d’oursons et, sans nourriture, ne peuvent pas non plus les alimenter. » Le plan « Ours » de Barack Obama en péril En quittant son poste le mois dernier, l’ancien président américain a signé un plan « Ours polaire », le premier plan à grande échelle de sauvegarde du mammifère. Un programme que le Bureau américain de la pêche et de la faune sauvage (USFWS) d'Alaska a initié, en partenariat avec les autorités inuites et des partenaires internationaux. Ce plan, salué par tous les scientifiques et les associations écologistes, prévoit un dialogue avec les chasseurs locaux pour limiter le braconnage et protéger certains espaces contre l’installation de plateformes pétrolières pour éviter les pollutions. Mais une question se pose : ce plan survivra-t-il à la nouvelle administration de Donald Trump ? Il est trop tôt pour le dire, « mais au vu des enjeux pétroliers, dit Rémy Marion, et de la nomination d’un climato-sceptique, Scott Pruitt, ancien ministre de la Justice de l'Oklahoma et proche de l'industrie, à la tête de l'Agence de protection de l'environnement, on peut redouter le pire. » RFI, publié le 28/02/2017